Citations sur obligation
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“Dans la vie, on se retrouve sans arrêt confronté à l'obligation de faire un choix.”

Daniel Woodrell (1953) écrivain américain

Les Ombres du passé, 1992

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“En quoi une société pourrait-elle assumer la fonction d’un Miroir, c'est-à-dire s’auto-investir d’une fonction spéculaire, qui en somme équivaut à introduire la théâtralité – hiérarchie d’une scène et manœuvre de la fiction – comme condition d’organisation religieuse, politique, économique, des groupes humains? L’examen des montages dogmatiques nous ouvre ces arcanes, à condition de ne pas oublier au départ que le jeu des images et, dans son prolongement obligé, l’activité de la pensée sont des effets inséparables de la vie du langage. Pour s’avancer dans notre direction, faisons le point là-dessus. Il faut rappeler comment opère le langage, médiation entre l’homme et la matérialité du monde. Il n’y a pas les mots d’un côté, les choses de l’autre. Le terme « choses » se rapporte à des objets à la fois extérieurs et reconstruits dans la représentation. Autrement dit, le rapport du mot et de la chose est intérieur au langage, de sorte qu’un objet extérieur n’existe que parce que sa condition d’existence matérielle se double dans sa construction dans la représentation. Cela étant, le nouage que nous appelons signification ne peut être réduit au rapport exclusif des mots avec d’autres mots, car l’opération langagière suppose le point de contact avec la choséité, elle contient l’articulation entre celle-ci et sa construction dans la représentation. Ainsi, le langage est matrice, relation, synthèse, mais aussi tension, entre la matérialité du monde et le royaume, su et insu, de l’image. Ces remarques sont capitales, tant au plan subjectif que social. Elles touchent à l’actuel quiproquo positiviste qui de proche en proche confond vérité scientifique et vérité dogmatique. Une vérité scientifique est scientifique, parce que conforme aux lois de la science considérée. Mais, dès lors que la société la reconstruit comme valeur, elle prend statut de vérité dogmatique. Le discours scientifique obéit aussi à la logique des montages institutionnels du discours”

De la Société comme Texte. Linéaments d'une anthropologie dogmatique

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“D'une autre part, j'ai souvent entendu en France des hommes que je respecte, mais que je n'approuve pas, trouver mauvais qu'on brûlât les moissons, qu'on vidât les silos et enfin qu'on s'emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là, suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre. Et, s'il faut dire ma pensée, ces actes ne me révoltent pas plus ni même autant que plusieurs autres que le droit de la guerre autorise évidemment et qui ont lieu dans toutes les guerres d'Europe. En quoi est-il plus
odieux de brûler les moissons et de faire prisonniers les femmes et les enfants que de bombarder la population inoffensive d'une ville assiégée ou que de s'emparer en mer des vaisseaux marchands appartenant aux sujets d'une puissance ennemie ? L'un est, à mon avis, beaucoup plus dur et moins justifiable que l'autre. Si en Europe on ne brûle pas les moissons, c'est qu'en général on fait la guerre à des gouvernements et non à des peuples.[...] Le second moyen en importance, après l'interdiction du commerce, est le ravage du pays. Je crois que le droit de la guerre nous autorise à ravager le pays et que nous devons le
faire soit en détruisant les moissons à l'époque de la récolte, soit dans tous les temps en faisant de ces incursions rapides qu'on nomme razzias et qui ont pour objet de s'emparer des hommes ou des troupeaux.”

Alexis de Tocqueville (1805–1859) philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français

Œuvres complètes, La condamnation de la colonisation en Algérie

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“On sait dans quelles conditions singulières ont été commis presque tous les crimes : le coupable se croit obligé de dépenser plus de mille francs par nuit. J'étais si riche : tout le fruit de la prostitution entre les années 1914 et 1918, je n'aurais su que faire de cette pomme d'or.”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

L'Année des chapeaux rouges partie II Coutumière du fait, André Breton, Littérature Nouvelle Série, 3, Mai 1922, 11
L'Année des chapeaux rouges, 1922

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“Il y aurait hypocrisie ou naïveté à croire que la loi est faite pour tout le monde au nom de tout le monde; […] il est plus prudent de reconnaître qu'elle est faite pour quelques-uns et qu'elle porte sur d'autres; qu'en principe elle oblige tous les citoyens, mais qu'elle s'adresse principalement aux classes les plus nombreuses et les moins éclairées”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Variante: Il y aurait hypocrisie ou naïveté à croire que la loi est faite pour tout le monde au nom de tout le monde; qu'il est plus prudent de reconnaître qu'elle est faite pour quelques-uns et qu'elle porte sur d'autres; qu'en principe elle oblige tous les citoyens, mais qu'elle s'adresse principalement aux classes les plus nombreuses et les moins éclairées

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“L’art comme idéologie La « justification esthétique du monde » L’art contre la science et contre la morale Le classicisme Entre bien et mal « L’éternel absent » L’existence L’esprit « Regardez la mère, regardez l’enfant » La politique, l’art, la religion « Tous sont idolâtres et mécontents de l’être » Un philosophe et un maître « Noblesse oblige » Un spiritualisme laïque Moralisme et volontarisme « Tout seul, universellement » Les vertus Le bonheur L’action Le philosophe contre les pouvoirs La société, la famille, l’enfance Bourgeois et prolétaires Le sommeil, la peur Le droit et la force : « Tout pouvoir est militaire » La contradiction : « l’ordre est terrifiant » et nécessaire L’individu et le groupe : « Léviathan est sot » Individualisme contre totalitarisme L’humanisme : « L’homme est un dieu pour l’homme » L’égoïsme et le marché Les passions et la guerre La République, la démocratie, la gauche Obéir sans adorer Résister « Se priver du bonheur de l’union sacrée » « Il court-circuite l’enthousiasme » Le Dieu et l’idole Spinoza, philosophe du plaisir et de la joie Du monisme au dualisme Refus du matérialisme et du Dieu-Objet Refus du fatalisme « L’existence n’est pas Dieu » Désespoir ou idolâtrie ? Simone Weil et Spinoza Le nécessaire et le Bien Une idolâtrie de la nature Humanisme ou décréation L’absurde dans Le Mythe de Sisyphe L’absurde Une pensée délivrée de l’espoir Le refus du suicide Révolte et sagesse De l’absurde à l’amour L’Orientation philosophique de Marcel Conche PRÉFACE Un cheminement philosophique Le mal absolu De l’athéisme au tragique Une philosophie du devenir et de l’apparence Contre la sophistique La vie comme affirmation de la différence”

André Comte-Sponville (1952) philosophe français

Du tragique au matérialisme (et retour): Vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres

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“Logiquement, la démocratie s'oppose à la tyrannie, mais en fait, elle y mène; c'est-à-dire : comme sa réaction est sentimentale — sans quoi elle serait centripète et tendrait vers la théocratie, seule garantie d'une liberté réaliste — elle n'est qu'un extrême qui, par sa négation irréaliste de l'autorité et de la compétence, appelle fatalement un autre extrême et une nouvelle réaction autoritaire, autoritaire celle-ci et tyrannique par son principe même. L'illusion démocratique apparaît surtout dans les traits suivants : en démocratie, est vrai ce que croit la majorité; c'est elle qui « crée » pratiquement la vérité; la démocratie elle-même n'est vraie que dans la mesure où — et aussi longtemps que — la majorité y croit, elle porte donc en son sein les germes de son suicide. L'autorité, qu'on est bien obligé de tolérer sous peine d'anarchie, vit à la merci des électeurs, d'où l'impossibilité de gouverner réellement; l'idéal de « liberté » fait du gouvernement un prisonnier qui doit suivre constamment les pressions des divers groupes d'intérêt; les campagnes électorales elles-mêmes prouvent que les aspirants à l'autorité doivent duper les électeurs, et les moyens de cette duperie sont si grossiers et stupides, et constituent un tel avilissement du peuple, que cela devrait suffire pour réduire à néant le mythe de la démocratie moderne. Ce n'est pas à dire qu'aucun genre de démocratie ne soit possible : mais alors il s'agit d'abord de collectivités restreintes — nomades surtout — et ensuite d'une démocratie intérieurement aristocratique et théocratique, non d'un égalitarisme laïc imposé à de grands peuples sédentaires.

"La Transfiguration de l'homme" (1995)”

The Transfiguration of Man

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“Une veuve a deux tâches dont les obligations se contredisent: elle est mère et doit exercer la puissance paternelle.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français

A Bachelor's Establishment (1842)

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“Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde:
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.”

Jean de La Fontaine (1621–1695) poète, fabuliste, conteur et auteur dramatique français

Fables (1668–1679)

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“N’importe quel despote peut obliger ses esclaves à chanter des hymnes à la liberté, et ce chant mécanique est très compatible avec les chaînes et l’oppression de ceux qui l’ entonnent.”

Mariano Moreno (1778–1811) personnalité politique argentine

Qualquier déspota puede obligar á sus esclavos, á que canten himnos á la libertad ; y este cántico maquinal es muy compatible con las cadenas, y opresion de los que lo entonan.
es
Sur le despotisme

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“Humainement, nul n’échappe à l’obligation de croire pour pouvoir comprendre.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Vie spirituelle, Foi

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“Est beau, non ce que nous aimons et parce que nous l’aimons, mais ce qui, par sa valeur objective, nous oblige à l’aimer.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Dieu, Beauté

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“On ne considère pas comme le meilleur cet homme qui est sans cesse obligé de résister à ses propres impulsions et se trouve constamment en guerre avec ses propres désirs, mais plutôt celui dont les penchants sont d’emblée gentils et bienveillants, de façon qu’il ne cède pas au doute et au conflit intérieur. Celui qui lutte avec soi-même et triomphe de lui-même est peut-être le type du grand homme, mais pas de l’homme bon.”

Moritz Schlick (1882–1936) philosophe et physicien allemand

Un être dont la pure volonté découle de sa disposition naturelle, sans réflexion, hésitation ni indécision, est ce que nous appelons une personne innocente, et l’innocence est toujours l'état de la perfection morale la plus grande.
Du sens de la vie

Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
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