Citations sur effondrement

Une collection de citations sur le thème de effondrement, pluie, monde, tout.

Citations sur effondrement

Antonin Artaud photo
Imre Kertész photo

“New-York s’est effondré. Entraînant l’ordre mondial dans sa chute.(…)”

Imre Kertész (1929–2016) écrivain hongrois

Sauvegarde Journal 2001-2003 , 2012

Jared Diamond photo
Alexandre Najjar photo
Christoph Blocher photo
Christian Bobin photo
Stephen Hawking photo
Philippe Alexandre photo
Alfred Elton van Vogt photo
Émile Zola photo
Loïc Decrauze photo
Rosa Luxemburg photo
Marc-Édouard Nabe photo
Wassyl Slipak photo
Léon Trotsky photo
Luc Ferry photo
Alain de Benoist photo
Michel Houellebecq photo
Benoît Mandelbrot photo
Carl Gustav Jung photo
Konrad Lorenz photo
Frédéric Lefebvre photo
Yasmina Khadra photo

“[S]oudain, au tréfonds des abysses, une lueur infinitésimale… Elle frétille, approche, se silhouette lentement; c’est un enfant… qui court; sa foulée fantastique fait reculer les pénombres et les opacités… Cours, lui crie la voix de son père, cours… Une aurore boréale se lève sur les vergers en fête; les branches se mettent aussitôt à bourgeonner, à fleurir, à ployer sous leurs fruits. L’enfant longe les herbes folles et fonce sur le Mur qui s’effondre telle une cloison en carton, élargissant l’horizon et exorcisant les champs qui s’étalent sur les plaines à perte de vue… Cours… Et il court, l’enfant, parmi ses éclats de rires, les bras déployés comme les ailes des oiseaux. La maison du patriarche se relève de ses ruines; ses pierres s’époussettent, se remettent en place dans une chorégraphie magique, les murs se redressent, les poutres au plafond se recouvrent de tuiles; la maison de grand-père est debout dans le soleil, plus belle que jamais. L’enfant court plus vite que les peines, plus vite que le sort, plus vite que le temps… Et rêve, lui lance l’artiste, rêve que tu es beau, heureux et immortel… Comme délivré de ses angoisses, l’enfant file sur l’arête des collines en battant des bras, la frimousse radieuse, les prunelles en liesse, et s’élance vers le ciel, emporté par la voix de son père : On peut tout te prendre; tes biens, tes plus belles années, l’ensemble de tes joies, et l’ensemble de tes mérites, jusqu’à ta dernière chemise – il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

Emmanuel Todd photo
Christian Bobin photo
Loïc Decrauze photo
Andreï Makine photo
Loïc Decrauze photo
Haruki Murakami photo
Frithjof Schuon photo