Citations sur patron

Une collection de citations sur le thème de patron, pluie, tout, bien-être.

Citations sur patron

Hervé Le Tellier photo
Jean-Paul Sartre photo
Henri Lefebvre photo
Jean-Paul Sartre photo
Paul Lafargue photo
Jean-Luc Mélenchon photo
Alain Soral photo
Grégoire de Nazianze photo
Dominique Fernandez photo
Karl Marx photo
Brigitte Fontaine photo

“Les petits patrons font les grandes rivières de diamant.”

Brigitte Fontaine (1939) auteur-compositeur-interprète, comédienne, dramaturge et écrivaine française
Alain Weill photo

“Jean-Jacques est quelqu'un qui n'aime pas l'autorité. J'ai donc décidé de ne plus être son patron, on est devenus amis. C'est beaucoup plus simple.”

Alain Weill (1961) homme d'affaires français

fr
Cette citation prend place dans un paragraphe qui relate le décollage de l'audience de la radio RMC — depuis son rachat par Alain Weill en novembre 2000 et la mise en ligne du nouveau format de la station en janvier 2001, avec le démarage en juin 2001 de l'émission matinale Bourdin & Co, animée par Jean-Jacques Bourdin — et les critiques voilées de Jean-Michel Aphatie, journaliste officiant sur la station de radio concurrente RTL.
Sur ses relations avec Jean-Jacques Bourdin

François Bayrou photo
Simone Weil photo
Alexandre Soljenitsyne photo
Tonino Benacquista photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Pierre Schoendoerffer photo
Noël Mamère photo
Zinedine Zidane photo
James Joyce photo
Yasmina Khadra photo
Jean-Marie Lustiger photo
Vladimir Nabokov photo
Nadine Morano photo
Bernard Maris photo
Gustave Parking photo

“Si dieu était un sous-chef et qu'il a rien dit à son patron?”

Gustave Parking (1955) acteur de théâtre et cinéma, animateur de radio et de télévision

La femme scotch

John Varley photo
Esther Dang photo
Renée Dunan photo

“Je me sentais guettée par je ne savais qui ou quoi. Tout était d'un silence massif, au-dehors. De temps à autre, seul, le train passant dans la campagne faisait résonner l'atmosphère et agrémentait son roulement métallique de sifflements enroués et sinistres. Au fond, les soirées promettaient de ne pas être amusantes. De plus, je n'ai jamais su parler à la domesticité. Cette familiarité un peu hautaine qui rehausse le prestige des patrons, ces façons intéressées et négligentes, grâce auxquelles certains arrivent à s'attacher les étrangers les plus méfiants, tout ça me fut constamment impossible. Il faut, pour savoir s'entretenir avec le peuple ancillaire, beaucoup le mépriser, et je ne le méprise pas, avoir une idée très haute de soi-même; or, je n'ai aucune vanité, enfin savoir ne rien dire en beaucoup de mots et entendre des paroles vides sans étonnement ni attention. Je n'ai encore pas cette vertu. Quant à s'intéresser réellement aux actes et à la vie de personnages incolores et amorphes dont le destin repose sur la mécanisation totale, sur l'habitude devenue l'existence même, cela, je ne le puis. Au demeurant j'ai connu beaucoup de types qui s'affirmaient amis et frères de ce prolétariat domestique. J'ai constaté qu'ils pensaient au fond comme moi, mais ne l'avouaient point. Au contraire, ils étalaient une sympathie loquace et obscure à l'égard de travaux et de destinées fort inconnus.”

Renée Dunan (1892–1936) écrivain, critique et poétesse française, anarchiste et féministe

La Culotte en jersey de soi, Renée Dunan, Le Cercle Poche, 2011, 1923, 38, 978-2-84714-152-8, La Culotte en jersey de soie
La Culotte en jersey de soi, 1923

Monique Pinçon-Charlot photo
Manuel Valls photo

“Il est absurde de parler de cadeaux faits aux patrons, ce langage n'a aucun sens. Une mesure favorable aux entreprises est favorable au pays tout entier.”

Manuel Valls (1962) homme politique français

Manuel Valls à l'ouverture de l'université d'été du Medef à Jouy-en-Josas
Ouverture économique opérée par le deuxième gouvernement Valls

Jacques Ellul photo

“Ce n'est point aujourd'hui le temps de la violence mais celui de la conscience de la violence. Que l'histoire ait toujours été le fruit de la violence, qu'il y ait toujours eu contradiction entre un impératif moral et la réalité de la violence, nous le savons bien et nous n'avons rien changé. […] Dans cette « prise de conscience », trois aspects me paraissent importants. (Tout d'abord), on comprend mieux le ridicule de la contradiction entre les efforts démesurés pour sauver un homme et la facilité des violences. D'un côté, on met tout en œuvre pour sauver un alpiniste en danger, de l'autre on torture, on bâtonne, on ne cesse d'user de violence contre [des quantités de gens]. […] Le second aspect, c'est la découverte de la généralisation de la violence : économique et psychologique, elle vient doubler la violence matérielle […] : matraquage publicitaire, propagande, guerre des (multinationales), violence des (automobilistes), terrorisme du professeur ou du prêtre envers leurs auditeurs… la violence est [multiforme]. [Enfin], on peut se justifier dans toute action par l'existence d'une violence précédente. Je jette un cocktail molotov, mais c'est parce que j'ai été victime de la violence du professeur, du père, du patron. […] Ainsi toute violence se trouve légitimée parce qu'elle n'est jamais qu'une contre-violence. […] Nous éprouvons ainsi, en réalité, la tentation, devant l'universalisation de la violence, d'entrer à notre tour dans le jeu. […] Mais alors, immanquablement, le chrétien se demandera : « comment pourrais-je être non-violent? » Et tout aussi immanquablement : « comment pourrais-je être violent? » Où serait donc enfin une attitude morale et spirituelle à la fois juste, pure et vraie?”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Contre les violents, 1972

Patrice de Plunkett photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Gabriel Terrail photo

“[…] Est exploité quiconque est salarié, car le patron qui salarie retient pour lui une part du produit du travail du salarié.”

Gabriel Terrail (1859–1930) journaliste, écrivain et homme politique français

La France socialiste: notes d'histoire contemporaine

Emmanuel Carrère photo
François Mauriac photo
Yasmina Khadra photo

“L’aube se lève. Telle une prière inutile sur un désert sourd, misérable et nu. Épaves oubliées par une mer volatilisée depuis des millénaires, quelques rochers s’effritent dans la poussière; çà et là, enguirlandés de coloquintes vénéneuses, de maigres bras de broussailles soulignent les berges de jadis sur lesquelles des acacias solitaires se sont crucifiés puis, plus rien – rien de ce que l’on espère entrevoir –, ni caravane providentielle, ni cahute salutaire, pas même la trace d’un bivouac. Le désert est d’une perversité!… C’est un code piégé, le désert, un dédale souverain et fourbe où les témérités courent à leur perte, où les distraits s’évanouissent parmi les mirages plus vite qu’une feinte, où pas un saint patron ne répondrait aux appels du naufragé afin de ne pas se couvrir de ridicule; un territoire d’échec et d’adjuration, un chemin de croix qui n’a de cesse de se ramifier, un envers du décor où l’entêtement se mue en obsession et la foi en folie. Ci-gît la vanité de toute chose en ce monde, semble clamer la nudité des pierres et des perspectives. Car, ici, tout retourne à la poussière, les montagnes taciturnes et les forêts luxuriantes, les paradis perdus comme les empires bâclés, jusqu’au règne claironnant des hommes… Ici, en ces immensités reniées des dieux, viennent abdiquer les tornades et mourir les vents bredouilles à la manière des vagues sur les plages sauvages puisque seule la course inexorable des âges est invincibilité et certitude. Au loin, très loin, là où la terre commence à s’arrondir, l’horizon se tient immobile, piètre et livide, comme si la nuit l’avait tenu en haleine jusqu’au matin…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’équation africaine, 2011

Jean-Louis Caccomo photo
Ian McEwan photo

“Rien de plus déraisonnable que de coucher avec la femme de son patron.”

Ian McEwan (1948) écrivain britannique

Solaire, 2010