Citations sur dictature

Une collection de citations sur le thème de dictature, bien-être, pluie, tout.

Citations sur dictature

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“Il est important de comprendre que le fascisme et le nazisme étaient des dictatures socialistes.”

Ludwig von Mises (1881–1973) économiste

Le Chaos du planisme, 1947

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“Cette information nous apprend, tout d'abord, que l'entrée dans le gouvernement révolutionnaire de représentants du prolétariat socialiste aux côtés de la petite bourgeoisie est, sur le plan des principes, parfaitement acceptable et, dans des conditions déterminées, tout simplement obligatoire. Cette information nous montre ensuite que la tâche réelle dont la Commune a dû s'acquitter était avant tout la réalisation de la dictature non pas socialiste, mais démocratique, l'application de notre « programme minimum ». Enfin, cette information nous rappelle que, tirant la leçon de la Commune de Paris, nous devons imiter non ses erreurs (les communards n'ont pas pris la Banque de France, ils n'ont pas lancé d'offensive contre Versailles, n'avaient pas de programme clair, etc.), mais ces actions pratiques couronnées de succès qui nous montrent la voie à suivre. Nous ne devons pas emprunter le mot « Commune » aux grands combattants de 1871, nous ne devons pas répéter aveuglément chacun de leurs mots d'ordre, mais promouvoir clairement des mots d'ordre de programme et d'action qui répondent à la situation actuelle de la Russie et que l'on peut résumer ainsi: dictature révolutionnaire démocratique du prolétariat et des paysans.”

Lénine (1870–1924) révolutionnaire et homme d'état soviétique

Conclusion de l'article « La Commune de Paris et les tâches de la dictature démocratique», in Prolétari n°8 du 17 juillet 1905

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“Je dirai que, comme institutions pour le long terme, je suis complètement contre les dictatures. Mais une dictature peut être un système nécessaire pour une période transitoire. Parfois il est nécessaire pour un pays d'avoir, pour un temps, une forme ou une autre de pouvoir dictatorial. […] Personnellement je préfère un dictateur libéral plutôt qu'un gouvernement démocratique manquant de libéralisme. Mon impression personnelle est que […] au Chili par exemple, nous assisterons à la transition d'un gouvernement dictatorial vers un gouvernement libéral.”

Friedrich Hayek (1899–1992) philosophe et économiste autrichien

Well, I would say that, as long-term institutions, I am totally against dictatorships. But a dictatorship may be a necessary system for a transitional period. At times it is necessary for a country to have, for a time, some form or other of dictatorial power. […] Personally I prefer a liberal dictator to democratic government lacking liberalism. My personal impression […] is that in Chile, for example, we will witness a transition from a dictatorial government to a liberal government.
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Autre

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“Il s'agit de choisir entre la dictature qui vient d'en bas, et la dictature qui vient d'en haut : je choisis celle qui vient d'en haut, parce qu'elle vient de régions plus pures et sereines; il s'agit de choisir, en fin de compte, entre la dictature du poignard et la dictature du sabre : je choisis celle du sabre, parce qu'elle est plus noble.”

Juan Donoso Cortés (1809–1853)

Se trata de escoger entre la dictadura que viene de abajo, y la dictadura que viene de arriba: yo escojo la que viene de arriba, porque viene de regiones más limpias y serenas; se trata de escoger, por último, entre la dictadura del puñal y la dictadura del sable: yo escojo la dictadura del sable, porque es más noble.
es
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Discours sur la dictature, 1849

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“Les dictatures sont les premières à désarmer leurs citoyens car l'arme, c'est le pouvoir.”

Oskar Freysinger (1960) homme politique suisse valaisan (UDC)

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À propos de l'Initiative populaire «Pour la protection face à la violence des armes».

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“Je commençais à réaliser pourquoi le Parti n'avait pas de programme à long terme pour les services sociaux, les hôpitaux, les écoles ou le gardiennage d'enfants. Ils plagiaient les programmes de divers syndicats et associations sociales. De telles réformes, si elles convenaient, pouvaient être adaptées au goût du jour. Mais les réformes étaient un anathème de la stratégie à long terme du communisme, qui visait la révolution et la dictature du prolétariat.”

Bella Dodd (1904–1969)

I began to realize why the Party had no long-range program for welfare, hospitals, schools, or child care. They plagiarized programs from the various civil-service unions. Such reforms, if they fitted in, could be adapted to the taste of the moment. But reforms were anathema to communist long-range strategy, which stood instead for revolution and

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“Une dictature ne survit pas au doute. Or la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev exprimait un doute fondamental sur le système soviétique.”

François Mitterrand (1916–1996) 4e président de la cinquième République Française

Ouvrages, De l’Allemagne, de la France

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“Richelieu, appuyé sur le roi, avait exercé une véritable dictature que le peuple français avait supportée impatiemment, mais sans laquelle l’œuvre nationale eût été impossible.”

Jacques Bainville (1879–1936) critique littéraire, publiciste, journaliste, chroniqueur de politique étrangère, historien et académicien …

Histoire de France

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“Le mal n’est pas sans remède. « Tout pouvoir est méchant dès qu’on le laisse faire ; tout pouvoir est sage dès qu’il se sent jugé2119. » Enfin, c’est la raison principale, au moins dans une démocratie, il faut résister aux pouvoirs parce qu’il importe de préserver la liberté de l’esprit, qui n’existe qu’en l’individu, contre toute puissance, même démocratique, contre tout groupe, même et surtout majoritaire. On a vu que la majorité, pour dire la loi, est la meilleure voie. Mais le vrai ne se vote pas, ni le bien, ni le juste. Quand tout le peuple condamnerait Socrate ou Dreyfus, ils n’en seraient pas moins innocents. Le danger existe d’une dictature de l’opinion publique ou du nombre. Ce ne serait qu’une tyrannie comme une autre, pire qu’une autre peut-être par l’enthousiasme. Ce serait « la théocratie revenue2120 », autrement dit l’idolâtrie du gros animal. Nos ministres ou nos journalistes seraient nos prêtres. La liberté n’y survivrait pas. La justice n’y survivrait pas. C’est où Platon revient. « La Saint-Barthélemy, quand elle aura été approuvée par le plus grand nombre, n’était pas juste pour cela2121. » Une loi injuste, pareillement, est certes une loi (positivisme juridique) ; mais n’en est pas moins injuste pour cela. Le suffrage universel ne prouve que lui-même. C’est dire qu’il ne prouve rien et ne saurait suffire à la démocratie. « Quand le pape, infaillible et irresponsable, serait élu au suffrage universel, l’Église ne serait pas démocratique par cela seul. Un tyran peut être élu au suffrage universel, et n’être pas moins tyran pour cela. Ce qui importe, ce n’est pas l’origine des pouvoirs, c’est le contrôle continu et efficace que les gouvernés exercent sur les gouvernants2122. » La démocratie, ce n’est pas le choix du chef, que les tyrannies peuvent connaître aussi ; c’est la résistance, contre les abus du pouvoir, c’est la critique, c’est le « pouvoir de contrôle, de blâme et enfin de renvoi2123 ». Tel est le sens, selon Alain, du parlementarisme et de la liberté de la presse. Mais ni parlement ni journaux n’y suffisent. Car ce contrôle, pour être effectif, doit être le fait de sujets libres ; et, pour être juste, d’esprits raisonnables, c’est-à-dire d’esprits. « La fonction de penser ne se délègue point », écrit Alain2124 ; « la vigilance ne se délègue point2125. » La démocratie n’échappe à la tyrannie du nombre que par le jugement individuel : le peuple, même souverain, n’est protégé de la barbarie et de lui-même que par la vigilance des citoyens.”

André Comte-Sponville (1952) philosophe français

Du tragique au matérialisme (et retour): Vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres

“L'éducation devrait commencer par enseigner la valeur de la non-violence, qui, du reste, est liée à des tas de domaines : au fait d'être végétarien, de respecter le monde, à l'idée que cette terre, on ne nous l'a pas donnée, qu'elle appartient à tout un chacun et qu'on ne peut impunément se mettre à couper et à creuser n'importe où. Le problème, c'est que, d'après moi, tout le système est fait de telle sorte que l'homme, sans même s'en rendre compte, commence dès son plus jeune âge à se fondre dans une mentalité qui lui interdit de penser autrement. On aboutit à une situation dans laquelle on n'a même plus besoin de dictature, désormais, car il y a la dictature de l'école, de la télévision, de ce qu'on nous enseigne. Si on éteint la télévision, on devient un homme libre.
La liberté. Elle n'existe plus. Je ne cesse de le répéter : nous n'avons jamais été aussi peu libres, malgré cette énorme liberté apparente d'acheter, de baiser, de choisir entre différentes sortes de dentifrices, entre quarante mille voitures, entre tous ces téléphones portables qui font aussi des photos. Il n'y a plus la liberté d'être soi-même. Car tout est déjà prévu, tout est déjà mis sur des rails, et il n'est pas facile d'en sortir, car cela crée des conflits. Combien de gens sont rejetés par le système, sont marginalisés parce qu'ils ne rentrent pas dans le monde? Ah, s'ils faisaient autre chose, au contraire! Mais il n'y a rien d'autre à faire, il n'y a que cette poussée vers le marché. (p. 458)”

La fine è il mio inizio

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“Le totalitarisme démocratique et la dictature financière excluent la révolution sociale.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

La grande rupture - Sociologie d'un monde bouleversé, 2000, Dernier entretien en terre d'occident, 1999

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