Citations sur bénéfice

Une collection de citations sur le thème de bénéfice, pluie, tout, bien-être.

Citations sur bénéfice

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“Entre colonisateur et colonisé, il n'y a de place que pour la corvée, l'intimidation, la pression, la police, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la méfiance, la morgue, la suffisance, la muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies. […] J'entends la tempête. On me parle de progrès, de "réalisations", de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d'eux-mêmes. Moi, je parle de sociétés vidées d'elles-mêmes, des cultures piétinées, d'institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d'extraordinaires possibilités supprimées. On me lance à la tête des faits, des statistiques, des kilométrages de routes, de canaux, de chemin de fer. Moi, je parle de milliers d'hommes sacrifiés au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l'heure où j'écris, sont en train de creuser à la main le port d'Abidjan. Je parle de millions d'hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la danse, à la sagesse. Je parle de millions d'hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d'infériorité, le tremblement, l'agenouillement, le désespoir, le larbinisme. On m'en donne plein la vue de tonnage de coton ou de cacao exporté, d'hectares d'oliviers ou de vignes plantés. Moi, je parle d'économies naturelles, d'économies harmonieuses et viables, d'économies à la mesure de l'homme indigène désorganisées, de cultures vivrières détruites, de sous-alimentation installée, de développement agricole orienté selon le seul bénéfice des métropoles, de rafles de produits, de rafles de matières premières.”

Discours sur le colonialisme, 1950

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“Mais ce qu'il y a de particulièrement néfaste à imposer silence à l'expression d'une opinion, c'est que cela revient à voler l'humanité : tant la postérité que la génération présente, les détracteurs de cette opinion davantage encore que ses détenteurs. Si l'opinion est juste, on les prive de l'occasion d'échanger l'erreur pour la vérité; si elle est fausse, ils perdent un bénéfice presque aussi considérable : une perception plus claire et une impression plus vive de la vérité que produit sa confrontation avec l'erreur.”

But the peculiar evil of silencing the expression of an opinion is, that it is robbing the human race; posterity as well as the existing generation; those who dissent from the opinion, still more than those who hold it. If the opinion is right, they are deprived of the opportunity of exchanging error for truth: if wrong, they lose, what is almost as great a benefit, the clearer perception and livelier impression of truth, produced by its collision with error.
en
De la liberté

Jean Rohou photo

“[…] le développement des villes, des salons, de la cour impose à chacun de maîtriser ses pulsions et d'affiner ses manières et son langage. On assiste à un remarquable effort de civilisation, c'est-à-dire de transformation de l'être naturel, égocentrique et impulsif (Alceste, héros du Misanthrope) en sujet social plus ou moins complaisant (Philinte). De 1630 à 1690 environ, la qualité sociale essentielle c'est l' honnêteté, qui ne désigne pas, comme aujourd'hui, une probité morale, mais une civilité, un art de plaire, de s'adapter à l'attente d'autrui en contrôlant ses désirs. […] le XVIIe siècle voit le développement d'une bourgeoisie composée de juristes et administrateurs, portés à la discipline, et de négociants et financiers, soucieux d'économiser pour accroître leur puissance. Or, la morale est aussi une discipline et une économie des désirs. Cette bourgeoisie veut être reconnue comme élite; il lui faut pour cela s'imposer par sa vertu, d'autant plus qu'elle n'a pas la naissance qui définit la noblesse. Il lui faut surtout se démarquer du peuple. Cet effort de distinction culturelle élimine digestion, sexualité et tout ce qui peut paraître grossier dans le comportement ou l'expression. Il tend à réduire la spontanéité au profit de la raison, à imposer à la nature la maîtrise de l'art, à récuser le savoir-faire spontané ou empirique, fondé sur le génie ou le métier, au bénéfice d'un savoir-faire méthodique, fondé en théorie. C'est pour ces raisons fondamentales que les années trente, contredisant Aristote et renversant la tendance du premier tiers du siècle, soumettent l'art, et particulièrement la tragédie, à la morale.”

Jean Rohou (1934) écrivain et universitaire breton

La Tragédie classique, 1996, La « discipline » classique

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“Punir le mauvais comportement promeut la vertu et bénéficie au groupe. Tout comme Glaucon le souligne avec l'exemple de l'Anneau de Gygès, lorsque la menace de la punition est enlevée, les gens réagissent égoïstement.”

en
Punishing bad behavior promotes virtue and benefits the group. And just as Glaucon argued in his ring of Gyges example, when the treat of punishment is removed, people behave selfishly.
The Righteous Mind (2012)

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“La redistribution à la française bénéficie aujourd'hui d'abord aux familles nombreuses aisées (via le coefficient familial) ainsi qu'aux retraités, tandis que les actifs sont, à partir de 1500 euros de revenus mensuels, contributeurs nets à la société.”

Gaspard Koenig (1982) écrivain, intellectuel français, président du think-tank GenerationLibre

Cf. rapport du think tank GenerationLibre : LIBER, un revenu de liberté pour tous, avril 2014.
Citation

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“L'indépendance de la BNS ne doit pas servir à ses dirigeants pour cacher des bénéfices personnels juteux.”

Christoph Blocher (1940) homme politique suisse

fr
À propos de la Banque nationale suisse.
Affaire Hildebrand

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“Le problème de la concurrence à l'intérieur du marché commun est un problème sérieux, est un problème grave. Seulement, ce que je souhaiterais pour ma part, c'est que ceux qui s'adressent comme vous même, qui s'adressent aux industriels, aux commerçants, à ceux qui dirigent l'économie, au lieu de leur dire que ça va mal et c'est la faute du gouvernement, leur disent : "vous avez pendant 50 ans vécu à l'abri de protections inadmissibles. Pendant 50 ans vous étiez tranquilles, chacun produisait sa petite affaire, sans savoir à quel prix de revient, et la revendait tranquillement avec son petit bénéfice. Il y avait de bonnes frontières douanières, il n'y avait aucune concurrence, et le client français était traité comme un client qui est obligé de payer ce qu'on lui donnait au prix qu'on demandait. Nous vivrons et l'économie française et les industriels et les commerçants français doivent vivre, désormais, dans la préoccupation permanente. Il s'agit de se dire qu'ils sont toujours menacés par la concurrence, qu'il faut toujours qu'ils fassent mieux, qu'il faut toujours qu'ils produisent à meilleur compte, qu'ils vendent la meilleur marchandise à meilleur prix et que c'est ça la loi de la concurrence et la seule raison d'être du libéralisme. Car si ce n'est pas ça, je ne vois pas pourquoi on se livrerait à ce genre de spéculation et pourquoi on prendrait tous ces risques et tous ces dangers. Nous serons donc en risque permanent! Et le gouvernement en est parfaitement conscient. Son rôle est de diminuer ces risques parfois, mais son rôle n'est certainement pas d'inviter les gens à la paresse en leur créant de nouvelles protections.”

Georges Pompidou (1911–1974) 2e président français de la cinquième République Française

Cité à l'occasion de l'émission « rien foutre al pais ». Déclaration faite en novembre 1967 pour justifier la suppression totale des barrière douanières au sein de la CEE.

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“T'essayes de protéger tes gosses, et si tu n'y arrives pas complètement, pourquoi tu t'emmerdes à le faire quand même? Quand mes filles sont dans la voiture avec moi, elles doivent s'attacher, et je ne démarre pas tant qu'elles n'ont pas bouclé leur ceinture. Mais quand on prend un taxi, c'est bon. Pas de problème. Les taxis sont magiques. Personne n'y meurt, assied-toi et c'est parti. […] Mes enfants prennent un taxi et elle traversent l'espace à une vitesse déterminée par le bénéfice qu'espère un homme épuisé venu d'un autre pays où la vie est moins chère et où les enfants meurent si souvent que c'en est fatiguant.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

You try to keep your kids safe and if you aren't doing it perfectly then why are you doing it at all? It's like this thing that starts to dawn on you. Like if my kids get in the car with me they have to buckle up. I'm not even starting this car until you buckle your seatbelts. And if we get in a taxi, it's fine. It's okay. Taxis are magic. Nobody dies. Just get in. Just go. I'm not diggin' in the seat for a belt. There's no way I'm blindly diggin' in to the Egyptian hepatitis and severed toes so you can put on your seatbelt. You gotta put on your own mask before helping the others. I'm not going through that. So, my kids get in a cab and they just hurdle through space at a speed determined by a profit motive of an exhausted man from another country where life is s**t cheap, where kids die all day and it's boring.
en
Louie (2010-)

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Jonathan Haidt photo

“Cinq défis adaptatifs ressortent clairement : prendre soin des enfants vulnérables, former des partenariats avec des personnes qui ne sont pas de la famille pour tirer des bénéfices de la réciprocité, former des coalitions pour rivaliser avec d'autres coalitions, établir des statuts hiérarchiques et éliminer de soi et de sa famille les parasites et autres pathogènes, qui se répandent rapidement lorsque les gens vivent à proximité les uns des autres.”

je vais présenter la sixième base — Liberté/oppression — dans le chapitre 8.
en
Five adaptative challenges stood out most clearly: caring for vulnerable children, forming partnerships with non-kin to reap the benefits of reciprocity, forming coalitions to compete with other coalitions, negotiating status hierarchies, and keeping oneself and one's kin free from parasites and pathogens, which spread quickly when people live in close proximity to each other. (I'll present the sixth foundation — Liberty/oppression — in chapter 8.)
The Righteous Mind (2012)

François-Xavier Verschave photo
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“Nous ne devrions éprouver que les plaisirs qui sont à même de contenter le Créateur. Ceci signifie que la créature donnera au Créateur, et qu'elle Le craindra tout comme elle craindra de recevoir pour elle-même, dans la mesure où recevoir du plaisir — si ce n'est que pour son propre bénéfice — l'empêche de s'arrimer au Créateur.”

Baruch Ashlag (1907–1991) rabbin polonais

One should receive pleasures that bring contentment to the Creator. This means that the creature will want to bestow upon the Creator, and will have fear of the Creator, of receiving for oneself, since reception of pleasure - when one receives for one's own benefit - removes him from cleaving to the Creator.
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