Citations sur la recherche
Page 2

Jean-Jacques Rousseau photo
Didier Tauzin photo
Gustave Le Bon photo
Stephen Hawking photo

“La chose la plus incompréhensible de l'Univers, c'est qu'il soit compréhensible.”

Selon le magazine La Recherche (numéro 370 de décembre 2003 à la page 34) http://www.larecherche.fr/savoirs/epistemologie/univers-est-il-intelligible-01-12-2003-84130, la formulation correcte est : L'éternellement incompréhensible à propos du monde est sa compréhensibilité.
Albert Einstein, Physique et réalité, 1936.
Y a-t-il un grand architecte dans l'univers ?, 2011

Robert Desnos photo
August Strindberg photo
Marshall Sahlins photo
Jacques Attali photo
Paul Samuelson photo
Cesare Beccaria photo
Paul Léautaud photo
André Breton photo
Antoine Prost photo
Jacques Ellul photo
Maurice Merleau-Ponty photo
Alexandre Vinet photo

“La vérité, sans la recherche de la vérité, n’est que la moitié de la vérité.”

Alexandre Vinet (1797–1847) théologien protestant et historien de la littérature suisse

Essai sur la manifestation des convictions religieuses, 1842

Jorge Luis Borges photo
Gilad Atzmon photo
Jean-Marie Le Méné photo
Edgar Morin photo

“Et ainsi l'automobile, machine on ne peut plus triviale et presque archaïque, que chacun s'accorde à trouver bien utile et même indispensable à notre liberté de déplacement, devient tout autre chose si on la replace dans la société des machines, dans l'organisation générale dont elle est un simple élément, un rouage. On voit alors tout un système complexe, un gigantesque organisme composé de routes et d'autoroutes, de champs pétrolifères et d'oléoducs, de stations-service et de motels, de voyages orga­nisés en cars et de grandes surfaces avec leurs parkings, d'échangeurs et de rocades, de chaînes de montage et de bureaux de « recherche et développement »; mais aussi de surveillance policière, de signalisation, de codes, de réglemen­tations, de normes, de soins chirurgicaux spécialisés, de « lutte contre la pollution », de montagnes de pneus usés, de batteries à recycler, de tôles à compresser. Et dans tout cela, tels des parasites vivant en symbiose avec l'organisme hôte, d'affectueux aphidiens chatouilleurs de machines, des hommes s'affairant pour les soigner, les entretenir, les alimenter, et les servant encore quand ils croient circuler à leur propre initia­tive, puisqu'il faut qu'elles soient ainsi usées et détruites au rythme prescrit pour que ne s'interrompe pas un instant leur reproduction, le fonctionnement du système général des machines.”

Jaime Semprun (1947–2010)

Défense et illustration de la novlangue française, 2005

Suzanne Curchod photo

“Fort recherchée pour son esprit et sa beauté, elle avait institué à Lausanne, que sa famille était venue habiter pour elle, une Académie des Eaux où la jeunesse des deux sexes se livrait à des exercices littéraires que ne distinguait pas toujours la simplicité. Sous les auspices de Thémire — c’est le nom qu’elle s’était donné, — les cimes alpestres qui couronnent le lac de Genève et les riantes campagnes du pays de Vaud avaient vu renaître les fictions de l’ Astrée jadis enfantées dans la fièvre des grandes villes. Cette éducation à la fois simple et hardie, grave et aimable, fondée sur une large base d’études et ouverte à toutes les inspirations, même à celles de la fantaisie, avait été également celle de Germaine. Toute jeune, Germaine avait sa place aux vendredis de sa mère, sur un petit tabouret de bois où il lui fallait se tenir droite sans défaillance; elle entendait discourir sur la vertu, les sciences, la philosophie, Marmontel, Morellet, D’Alembert, Grimm, Diderot, Naigeon, Thomas, Buffon, se prêtait aux questions qu’on prenait plaisir à lui adresser, — non sans chercher parfois à l’embarrasser, — et se faisait rarement prendre en défaut. Mme Necker lui apprenait les langues, la laissait lire à son gré, la conduisait à la comédie. À onze ans elle composait des éloges, rédigeait des analyses, jugeait l’ Esprit des lois; l’abbé Raynal voulait lui faire écrire, pour son Histoire philosophique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, un morceau sur la révocation de l’Édit de Nantes; elle adressait à son père, à l’occasion du Compte rendu de 1781, un mémoire où son style la trahissait. La poésie n’avait pas pour elle moins d’attraits. Envoyée à la campagne pour rétablir sa santé loin des livres et des entretiens, elle parcourait les bosquets avec son amie, Mlle Huber, vêtue en nymphe, déclamait des vers, composait des drames champêtres et des élégies.”

Suzanne Curchod (1737–1794) femme de lettres française et salonnière, épouse de Jacques Necker.

D'autres auteurs la concernant

Emmanuel Levinas photo
Marguerite Yourcenar photo
Jean-Paul II photo
Maxence Layet photo
Aristote photo
François Mitterrand photo
George Sand photo
Germaine de Staël photo

“La recherche de la vérité est la plus noble des occupations, et sa publication un devoir.”

Germaine de Staël (1766–1817) femme de lettres, romancière et essayiste française

De l’Allemagne [Germany] (1813)

Guillaume Apollinaire photo
François Mauriac photo
Jean-Paul II photo
Michel Foucault photo
Henri Poincaré photo
Honoré de Balzac photo
Louis Tronson photo

“Avons-nous pour cela méprisé ce qu'il estime, et estimé ce qu'il méprise? Avons nous fui ce qu'il recherche , et recherché ce qu'il fuit? Avons-nous aimé ce qu'il hait, et haï ce qu'il aime?”

Louis Tronson (1622–1700) prêtre catholique français

Examens particuliers sur divers sujets [Examination of Conscience upon Special Subjects] (1690)

Lorenzo Mattotti photo
Jean-Paul II photo
Félix Houphouët-Boigny photo
Gustave de Molinari photo
Charles Darwin photo
Boccace photo

“Je lui laissais libre et pleine jouissance du Montmorel dans toute son étendue et en version vulgaire, ainsi que de quelques parties de Cabriole à la recherche desquelles il se perdait depuis longtemps déjà.”

Boccace (1313–1375) poète et romancier italien, ministre plénipotentiaire de la République de Florence

Sixième journée, 10
Source: Métaphore libidineuse
Source: Métaphore érotique

Joseph Weizenbaum photo

“Notre ignorance des fonctions cérébrales est actuellement si totale que nous n'avons même pas pu commencer à élaborer des stratégies de recherche appropriées. Nous nous trouverions devant le cerveau ouvert, des instruments sophistiqués à la main, à peu près comme un ouvrier non scolarisé pourrait se tenir devant le câblage exposé d'un ordinateur : impressionné peut-être, mais sûrement impuissant. Une microanalyse des fonctions cérébrales n'est d'ailleurs pas plus utile pour comprendre quoi que ce soit sur la pensée qu'une analyse correspondante des impulsions qui circulent dans un ordinateur ne le serait pour comprendre quel programme l'ordinateur exécute. De telles analyses se situeraient simplement au mauvais niveau conceptuel. Elles pourraient aider à décider d'expériences cruciales, mais seulement après que ces expériences aient été conçues sur la base de théories de niveau beaucoup plus élevé”

Joseph Weizenbaum (1923–2008) informaticien germano-américain

par exemple, linguistiques

(en) Our ignorance of brain function is currently so very nearly total that we could not even begin to frame appropriate research strategies. We would stand before the open brain, fancy instruments in hand, roughly as an unschooled labourer might stand before the exposed wiring of a computer: awed perhaps, but surely helpless. A microanalysis of brain functions is, moreover, no more useful for understanding anything about thinking than a corresponding analysis of the pulses flowing through a computer would be for understanding what program the computer is running. Such analyses would simply be at the wrong conceptual level. They might help to decide crucial experiments, but only after such experiments had been designed on the basis of much higher-level (for example, linguistic) theories.
Computer Power and Human Reason: From Judgment To Calculation (1976)