Citations sur cas
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“Bientôt, je vais moi-même casser la gueule de mon enfant. Le frapper sans les mains. Juste avec les mots qui ne veulent rien dire.”

Samuel Benchetrit (1973) écrivain, acteur, scénariste, réalisateur et metteur en scène français.

La Nuit avec ma femme, 2016

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“Le pouvoir de mort, il est rarement du côté des femmes. Et en tout cas, quand il est du côté des femmes, il séduit rarement les hommes.”

Éric Zemmour (1958) journaliste et essayiste français

Propos médiatiques, Sur les femmes et les féministes

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“Il faut toujours viser la Lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles.”

Oscar Wilde (1854–1900) poète irlandais

Voir aussi : il faut savoir viser suffisamment haut pour ne pas tomber trop bas.

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“L'idéologie dans le cas présent brûle de se donner des airs de science.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

Le Communisme comme réalité, 1981, Pensée Idéologique et pensée scientifique, Idéologie et science

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“L'exclusion de la lèpre, c'était une pratique sociale qui comportait d'abord un partage rigoureux, une mise à distance, une règle de non-contact entre un individu (ou un groupe d'individus) et un autre. C'était, d'autre part, le rejet de ces individus dans un monde extérieur, confus, au-delà des murs de la ville, au-delà des limites de la communauté. Constitution, par conséquent, de deux masses étrangères l'une à l'autre. Et celle qui était rejetée, était rejetée au sens strict dans les ténèbres extérieures. Enfin, troisièmement, cette exclusion du lépreux impliquait la disqualification — peut-être pas exactement morale, mais en tout cas juridique et politique — des individus ainsi exclus et chassés. Ils entraient dans la mort, et vous savez que l'exclusion du lépreux s'accompagnait régulièrement d'une sorte de cérémonie funèbre, au cours de laquelle on déclarait morts (et, par conséquent, leurs biens transmissibles) les individus qui étaient déclarés lépreux, et qui allaient partir vers ce monde extérieur et étranger. Bref, c'était en effet des pratiques d'exclusion, des pratiques de rejet, des pratiques de « marginalisation », comme nous dirions maintenant. Or, c'est sous cette forme-là qu'on décrit, et je crois encore actuellement, la manière dont le pouvoir s'exerce sur les fous, sur les malades, sur les criminels, sur les déviants, sur les enfants, sur les pauvres.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 15 janvier 1975

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“L'émotivité « perçoit » et révèle ceux des aspects d'un bien ou d'un mal, que la simple définition logique ne saurait montrer directement et concrètement : ce sont les aspects existentiels, subjectifs, psychologiques, moraux et esthétiques, soit de la vérité, soit de l'erreur; ou soit de la vertu, soit du vice. Que l'on se représente un enfant qui, par simple ignorance et partant par manque de sens des proportions, profère une parole en fait blasphématoire; si le père fulmine, l'enfant apprend «existenciellement» quelque chose qu'il n'apprendrait pas si le père se bornai à une dissertation abstraite sur le caractère blasphématoire de la dite parole. La fulmination du père démontre concrètement à l'enfant l'étendue de la faute, elle rend visible une dimension qui autrement serait restée abstraite et anodine; de même dans les cas inverses, mutatis mutandis : la joie des parents rend tangible pour l'enfant, la valeur de son acte méritoire ou de la vertu tout court. Au rebours de l'expérience et du bon sens, certaines adeptes de la psychanalyse – sinon tous- estiment qu'on ne devrait jamais punir un enfant, car, pensent-ils, une punition le « traumatiserait »; ce qu'ils oublient, c'est qu'un enfant qui se laisse traumatiser par une punition juste – donc proportionnée à la faute- est déjà un monstre. L'essence de l'enfant normal, sous un certain rapport, est le respect des parents et l'instinct du bien; une juste punition, loin de le blesser foncièrement, l'illumine et le délivre, en le projetant pour ainsi dire dans la conscience immanente de la norme. Certes, il est des cas où les parents ont tort et où l'enfant est traumatisé à juste titre, mais l'enfant normal, ou normalement vertueux, n'en tombera pas pour autant dans une amertume vindicative et stérile, bien au contraire : il tirera de son expérience le meilleur parti, grâce à l'intuition que toute adversité est métaphysiquement méritée, aucun homme n'étant parfait sans épreuve.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Résumé de métaphysique intégrale

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“[…] Nous ne reprochons pas à la science moderne d'être une science fragmentaire, analytique, privée d’éléments spéculatifs, métaphysiques et cosmologiques, ou de provenir des résidus ou des déchets des sciences anciennes; nous lui reprochons d'être subjectivement et objectivement une transgression et de mener subjectivement et objectivement au déséquilibre et partant au désastre"
[…] Nous sommes fort loin de contester que la médecine traditionnelle avait, et a, l'immense avantage d'une perspective qui englobe l'homme total; qu'elle était, et est, efficace dans des cas ou la médecine moderne est impuissante; que la médecine moderne contribue à la dégénérescence du genre humain et à la surpopulation; qu'une médecine absolue n'est ni possible ni souhaitable, et cela pour d'évidentes raisons.
Mais qu'on ne vienne pas nous dire que la médecine traditionnelle est supérieure du seul fait de ses spéculations cosmologique et en l'absence de tels remèdes efficaces, et que la médecine moderne, qui possède ces remèdes, n'est qu'un pitoyable résidu parce qu'elle ignore les dites spéculations; ou que les médecins de la Renaissance, tel Paracelse, avaient tort de découvrir les erreurs anatomiques et autres de la médecine gréco-arabe; ou d'une manière toute générale, que les sciences traditionnelles sont merveilleuses à tous les égards et que les sciences modernes, la chimie par exemple, ne sont que des fragments et des déchets.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Esoterism as Principle and as Way

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“C’est à Ibn ‘Arabi que l’on attribue le rôle le plus éminent dans cette interprétation de plus en plus approfondie du principe féminin. Pour lui non seulement la nafs [âme] est féminine – comme c’est le cas généralement – mais aussi dhât, « essence divine », de sorte que la féminité, dans son œuvre, est la forme sous laquelle Dieu se manifeste le mieux (…) cette phrase savant exprime, en effet, parfaitement le concept d’Ibn ‘Arabi puisqu’il écrit au sujet de sa compréhension du divin :
« Dieu ne peut être envisagé en dehors de la matière et il est envisagé plus parfaitement en la matière humaine que dans toute autre et plus parfaitement en la femme qu’en l’homme. Car Il est envisagé soit comme le principe qui agit soit comme le principe qui subit, soit comme les deux à la fois (…) quand Dieu se manifeste sous la forme de la femme Il est celui qui agit grâce au fait qu’Il domine totalement l’âme de l’homme et qu’Il l’incite à se donner et à se soumettre entièrement à Lui (…) c’est pourquoi voir Dieu dans la femme signifie Le voir sous ces deux aspects, une telle vision est plus complète que de Le voir sous toute autre forme par laquelle Il se manifeste. »
(…)
Des auteurs mystiques postérieurs à Ibn ‘Arabi développèrent ses idées et représentèrent les mystères de la relation physique entre l’homme et la femme par des descriptions tout à fait concrètes. L’opuscule du soufi cachemirien Ya’qub Sarfi (mort en 1594), analysé par Sachiko Murata, en est un exemple typique; il y explique la nécessité des ablutions complètes après l’acte d’amour par l’expérience « religieuse » de l’amour charnel : au moment de ce plaisir extatique extrême – le plus fort que l’on puisse imagine et vivre – l’esprit est tant occupé par les manifestations du divin qu’il perd toute relation avec son corps. Par les ablutions, il ramène ce corps devenu quasiment cadavre à la vie normale.
(…)
On retrouve des considérations semblables concernant le « mystère du mariage » chez Kasani, un mystique originaire de Farghana (mort en 1543). Eve, n’avait-elle pas été créée afin que « Adam pût se reposer auprès d’elle », comme il est dit dans le Coran (sourate 7:189)? Elle était le don divin pour le consoler dans sa solitude, la manifestation de cet océan divin qu’il avait quitté. La femme est la plus belle manifestation du divin, tel fut le sentiment d’Ibn ‘Arabi.”

Annemarie Schimmel (1922–2003)

My Soul Is a Woman: The Feminine in Islam

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“Le regret est un état d'âme. Le remords est un cas de conscience. Et je n'ai ni l'un ni l'autre. (p.57)”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L'équation africaine

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“Si l'on veut abolir la peine de mort en ce cas, que MM. les assassins commencent: qu'ils ne tuent pas, on ne les tuera pas.”

Alphonse Karr (1808–1890) romancier et journaliste français

http://books.google.com/books?id=5RAoAQAAIAAJ&q=%22Si+l'on+veut+abolir+la+peine+de+mort+en+ce+cas+que%22+%22MM+les+assassins+commencent+qu'ils+ne+tuent+pas+on+ne+les+tuera+pas%22&pg=PA304#v=onepage

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“Je suis bien sûr tout à fait d’accord que nous ayons besoin de services secrets. Le travail d’Intelligence est très important, pas seulement par rapport au terrorisme. Le terrorisme n’est en tout cas pas la menace la plus grande que nous ayons. Mais je pense à la criminalité organisée, au trafic d’armes et à la traite d’êtres humains, et là, le service d’Intelligence est évidemment très important. Mais je trouve l’affirmation que les services secrets ne sont par principe pas contrôlables très dangereuse. Comme je l’ai déjà dit, aux Pays-Bas, on a mis une cellule de juges indépendants au sein des services secrets. Ces juges sont naturellement tenus au secret. Mais il y a un contrôle interne et cet organe de contrôle peut suivre toutes les activités et dire: Non, minute, on ne peut pas faire cela. Et malheureusement on voit maintenant qu’on délègue tout le sale travail aux services secrets parce qu’ils ne sont pas contrôlés. En Europe, on a par habitude délégué les vols secrets et les prisons secrètes aux services secrets militaires qui ne sont pas du tout contrôlés – je trouve cela extrêmement dangereux pour des Etats démocratiques. Aujourd’hui c’est pour la lutte contre le terrorisme, demain on peut faire un usage abusif de ces services à beaucoup d’autres fins, sans contrôle effectif. Cela ne va pas.”

Dick Marty (1945) personnalité politique suisse

français

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“Il ne faut pas évaluer les programmeurs par leur ingéniosité ou leur logique, mais par l’exhaustivité de leur étude de cas.”

Alan Perlis (1922–1990) informaticien américain

Programmeurs
Source: completeness
Source: case analysis

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“Il faut arrêter immédiatement le flot d’Israélites qui arrive par Lisbonne pour s’engager ici. Téléphoner à Lisbonne que nous examinerons chaque cas, et, en attendant, les refuser ici, sauf mon autorisation personnelle.”

Charles de Gaulle (1890–1970) militaire français et 1er président de la cinquième République Française

Note de 1942 au colonel Billotte.
Lettres, notes et carnets

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