Citations sur procès

Une collection de citations sur le thème de procès, bien-être, tout, pluie.

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“Procès à Paris : contre la Chine et la « dame italienne »
J'arrivai dans le célèbre studio de télévision de Pivot pour l'émission Apostrophes [en 1983]. […] L'émission avait pour thème : « Les intellectuels face à l'histoire du communisme ». […] A y repenser aujourd'hui la tête froide, ce fut le seul procès célébré en direct à Paris contre les maoïstes années 70, les hyper-marxistes maoïstes qui avaient ponctué cette époque de manière retentissante. Mais le malheur était que tous avaient disparu. Il ne restait qu'un seul accusé, une femme, et une étrangère. Une dame italienne, comme m'appelait Simon Leys. Cette première phase de l'opération était pourtant indirectement suivie d'une seconde, qui tendait à faire oublier la furie maoïste des intellectuels parisiens -lesquels d'ailleurs avaient tourné leur veste avec roublardise. Où étaient -me demandais-je, abattue- Serge July, Sartre, Glucksmann, Philippe Sollers et Kristeva, Althusser et Badiou, sans compter Alain Peyrefitte et Roland Barthes, première manière ? Et Alberto Moravia, avec son livre de voyage, annonciateur de cet amour intellectuel de l'Occident et traduit dans plusieurs langues ? Disparu lui aussi. A Paris, en France, en Europe, sur la planète, dans cette soirée organisée par Apostrophes, il n'y avait qu'un seul survivant du maoïsme universel : la dame italienne, responsable, pour reprendre les parole de Leys, d'avoir caché « que la société chinoise était une soicété totalitaire, asservie par une bureaucratie corrompue, affamée de pouvoir, qui paralysait tout... La Chine, planète morte ». […]
Pour moi, la Chine avait été tout autre chose. Je n'avais jamais assisté dans mon voyage à un seul acte de violence, un procès. En revanche, tout l'enseignement politique que j'avais pu entendre était basé sur ce leitmotiv : « Il faut convaincre avec la parole et jamais avec le bâton .»”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

La femme à la valise

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“S’il n’a trouvé personne pour le défendre, alors même qu’il n’était qu’un accusé, faut-il en chercher la cause dans la façon dont on a surexcité, au moment de son procès, cette fièvre obsidionale dont brûlent toutes les nations qui vivent sous le régime de la paix armée? Cela ne serait pas suffisant pour expliquer l’incroyable acharnement qu’on a montré contre lui. Quelle est donc la raison de cette dernière attitude? N’ai-je pas dit que le capitaine Dreyfus appartenait à une classe de parias? Il était soldat, mais il était juif et c’est comme juif surtout qu’il a été poursuivi. C’est parce qu’il était juif qu’on l’a arrêté, c’est parce qu’il était juif qu’on l’a jugé, c’est parce qu’il était juif qu’on l’a condamné, c’est parce qu’il était juif que l’on ne peut faire entendre en sa faveur la voix de la justice et de la vérité, et la responsabilité de la condamnation de cet innocent retombe tout entière sur ceux qui l’ont provoquée par leurs excitations indignes, par leurs mensonges et par leurs calomnies. […] Il leur a fallu un traître juif propre à remplacer le Judas classique, un traître juif que l’on pût rappeler sans cesse, chaque jour, pour faire retomber son opprobre sur toute une race; un traître juif dont on pût se servir pour donner une sanction pratique à une longue campagne dont l’affaire Dreyfus a été le dernier acte.”

Affaire Dreyfus (1859–1935) militaire français

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“J’avais vingt ans quand l’Europe, fouettée à vif, fouettée à mort par Hitler, Mussolini, Franco, Staline, et rendue folle, avait sombré. Comment guérir de cette souffrance? À Lanzberg, le 4 mai 1945, il avait fallu forcer la grande porte du camp des Juifs. Seule la mort nous avait reçus. Les gardiens, avant de filer, avaient cadenassé les déportés dans les baraques, et ils avaient brûlé le tout. Des enfants avaient couru, pour échapper. Le lance-flammes les avait rattrapés. Nous avions enjambé les petits corps noircis. La neige était tombée, vers midi, du ciel sale, et les avait recouverts. […] Plus tard, j'ai assisté à la projection de la bande filmée par les services hitlériens lors du procès des conjurés du 20 juillet 1944, en Allemagne. Images terribles, ineffaçables. Un président du tribunal convulsionnaire, hurlait, tendait le poing, insultait. Un général accusé qui serait, le soir même, pendu la gorge ouverte à un croc de boucher et qui s’occupait à retenir son pantalon, dont on avait coupé les bretelles. Ces images, je ne m’en suis jamais défait. D’autres encore, de sang, de boue, de honte. Scénario interchangeable. Pas plus que la liberté, la tyrannie n’a de frontière. […] Ô nuit de l’âme! Cet univers polaire où l’homme cède à la raison d’État, à la loi du parti, au fanatisme de la race, et chavire dans la servitude, je l’exècre. Charlot s’est trompé de rôle. Je ne ris pas des dictateurs.”

François Mitterrand (1916–1996) 4e président de la cinquième République Française

Ouvrages, La Rose au poing

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“C'est un procès en sorcellerie. Sur quel fondement veut-on m'évincer? Aucune plainte n'a été déposée contre moi. On veut me dézinguer parce que je suis candidate à la primaire.”

Nadine Morano (1963) personnalité politique française

La France, «pays judéo-chrétien de race blanche» septembre 2015, Commentaires et réactions de Nadine Morano pour ses propos sur "la France de race blanche"

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“Il faut dire, cette femme est poète, est philosophe, est médecin, est auteur, est peintre; et non poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse, etc. On doit en cela déferrer à l’usage qui donne la terminaison féminine à certains mots pour le genre féminin, et qui ne la donne pas à d’autres. Ainsi on dit bien qu’une femme a été conseillère d’une telle action, mais non pas jugesse d’un tel procès; qu’elle a été mon avocate, mais non pas qu’elle a été mon oratrice.”

Nicolas Andry de Boisregard (1658–1742) médecin et homme de lettres français

On dit bien la galère capitainesse, mais on n’appelle pas une femme capitainesse, quoi qu’elle soit femme d’un capitaine ou qu’elle conduise des troupes.
Il faut dire, cette femme eſt Poëte, eſt Philoſophe, eſt Medecin, eſt Auteur, eſt Peintre ; & non Poëteſſe, Philoſopheſſe, Medecine, Autrice, Peintreſſe, &c. On doit en cela déferer à l’usage qui donne la terminaiſon feminine à certains mots pour le genre féminin, & qui ne la donne pas à d’autres. Ainſi on dit bien qu’une femme a eſté Conſeillere d’une telle action, mais non pas Jugeſſe d’un tel procés ; qu’elle a eſté mon Avocate, mais non pas qu’elle a eſté mon Oratrice. On dit bien la Galere Capitaineſſe, mais on n’appelle pas une femme Capitaineſſe, quoy qu’elle ſoit femme d’un Capitaine ou qu’elle conduiſe des Troupes.
fr1835
Reflexions sur l'usage présent de la langue françoise ou Remarques nouvelles et critiques touchant la politesse du langage

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