Citations sur élus

Une collection de citations sur le thème de élus, tout, bien-être, pluie.

Citations sur élus

François Cavanna photo

“Dites voir, s'ils l'avaient empalé, leur Jésus-Christ, où les porteraient-ils, les stigmates, les élus de Dieu?”

François Cavanna (1923–2014) écrivain et dessinateur humoristique français

Lettre ouverte aux culs-bénits, 1994

Arthur Koestler photo
Nicolas Sarkozy photo
Ségolène Royal photo
André Breton photo
Muriel Barbery photo
Léon Bloy photo
Amélie Nothomb photo
Carl Gustav Jung photo
François Bayrou photo
William S. Burroughs photo
Simone Weil photo
Alain de Benoist photo
Étienne Mourrut photo
Étienne de La Boétie photo
Yves Nidegger photo
Laurence Parisot photo
Jean-Louis Tixier-Vignancour photo
Nadine Morano photo
Yasmina Reza photo
William Tecumseh Sherman photo

“Si l'on me propose, je n'y participerai pas; si je suis nominé, je refuserai; si je suis élu, je n'exercerai pas mon mandat.”

William Tecumseh Sherman (1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain

If drafted, I will not run; if nominated, I will not accept; if elected, I will not serve.
en

Samuel Huntington photo
Augustin d'Hippone photo

“(2) La crainte et l'amour, tel est en effet, dans toute sa concision, la différence qui sépare les deux Testaments; la crainte était le partage de l'homme ancien, l'amour est le privilège de l'homme nouveau; et cependant l'un et l'autre sont l'œuvre d'un Dieu infiniment miséricordieux. (…) (3) La charité peut donc s'allier à la vengeance. Nous en voyons la preuve dans un père qui inflige une répression sévère à son fils, quand il le voit s'abandonner à des penchants coupables; plus il l'aime, plus il sent le besoin de le corriger, surtout quand la correction lui laisse espérer des résultats. Mais en voulant le corriger il se garde bien de le tuer : car pour beaucoup la vie présente est du plus haut prix, et souvent même c'est d'elle seule qu'ils attendent la récompense de l'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants. Quant aux parents sages et fidèles qui attendent une autre vie meilleure, ils ne tuent pas non plus leurs enfants en voulant les châtier, parce qu'ils sont persuadés qu'ils peuvent les corriger dans cette vie mais Dieu, qui connaît ce qui convient à chacun, se venge en frappant de mort soit par lui-même, soit par les causes secondes; et si c'est la haine qui l'inspire, il ne les hait pas parce qu'ils sont hommes, mais parce qu'ils sont pécheurs. (…) Quelle preuve plus évidente que Dieu châtie avec amour, non-seulement par des infirmités et des maladies, mais même par la mort temporelle, ceux qu'il ne veut pas condamner avec le monde? (4) (…) Il n'y a donc pas lieu de soutenir la moindre contradiction entre l'Ancien Testament et le précepte que nous impose le Sauveur d'aimer nos ennemis. Tout en nous ordonnant de les aimer, il s'engage lui-même à en tirer vengeance, puisqu'il se représente sous la figure d'un juge qui tout partial et coupable qu'il est, n'ayant aucune crainte de Dieu, aucun respect pour les hommes, se laisse pourtant fléchir par les instances réitérées d'une pauvre veuve qui demande justice contre son persécuteur; à la fin il l'exauce, pour se délivrer de ses prières. S'il en est ainsi dans cette parabole, à combien plus forte raison Dieu, qui est la bienveillance et la justice même, n'affirme-t-il pas qu'il vengera ses élus de la haine de leurs ennemis (Luc, XVIII, 2-8.)?”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

(2) Nam hæc est brevissima et apertissima differentia duorum Testamentorum, timor et amor: illud ad veterem, hoc ad novum hominem pertinet; utrumque tamen unius Dei misericordissima dispensatione prolatum atque conjunctum. (...) (3) Potest ergo esse dilectio in vindicante. Quod unusquisque in filio suo probat, cum eum in mores pessimos defluentem, severissima cœrcitione constringit, et tanto magis, quanto magis eum diligit, atque hoc modo corrigi posse arbitratur. Non autem occidunt filios quos diligunt homines, quando eos corrigere volunt: quia multi hanc vitam pro magno bono habent, et totum quare volunt educare filios suos, in hac vita sperant. Fideles autem atque sapientes homines, qui credunt esse aliam vitam meliorem, et quanta possunt ex parte noverunt; nec ipsi vindicant occidendo, cum filios suos volunt corrigere, quia in hac vita eos posse corrigi credunt: Deus autem qui novit quid cuique tribuat, vindicat occidendo in quos voluerit, sive per homines, sive occulto rerum ordine; non quia eos odit in quantum homines sunt, sed in quantum peccatores sunt. (...) Ecce manifestum est Deum cum dilectione corrigere, non solum infirmitatibus et ægritudinibus, sed etiam mortibus temporalibus, eos quos non vult damnare cum mundo. (4) (...) et quomodo non sit contrarium quod Dominus nobis in Evangelio præcepit, ut diligamus inimicos nostros: de quibus tamen promittit ipse vindictam, cum de illo iudice similitudinem inducit, qui quotidianas interpellationes viduæ mulieris petentis ut se vindicaret, quamvis esset injustus, nec Deum timens, nec homines reverens, tamen sustinere non potuit, et audivit eam, ne ulterius tædium pateretur: ex cujus comparatione multo magis Deum, qui est benignissimus atque justissimus, dixit vindicare electos suos de inimicis eorum (Cf. Lc 18, 2-8.).
la
Citations de saint Augustin, Contre Adimantus, Manichéen

Louis Michel photo

“Celui qui sera élu le sera avec la légitimité démocratique, c’est ma conviction.”

Louis Michel (1947) personnalité politique belge

Au sujet du déroulement du scrutin et de sa portée lors du second tour de l’élection présidentielle au Mali, donnant Ibrahim Boubacar Keïta largement vainqueur selon les premiers résultats officiels.

Jean Raspail photo
Paul Nizan photo

“Tout bourgeois se sent élu.”

Les Chiens de garde

Napoléon Bonaparte photo
Marie d'Agoult photo
Joseph Conrad photo
Noël Mamère photo
François Mitterrand photo
Yasmina Khadra photo

“Ça va changer quoi? Quelle plaie cautériser, quelle fracture rebouter?… Au fond de moi, je ne suis même pas sûr de vouloir remonter jusqu’à la racine de mon malheur. Certes, je n’ai pas peur d’en découdre, mais comment croiser le fer avec des fantômes. Ça crève les yeux que je ne fais pas le poids. Je ne connais rien aux gourous ni à leurs sbires. Toute ma vie, j’ai tourné opiniâtrement le dos aux diatribes des uns et aux agissements des autres, cramponné à mes ambitions tel un jockey à sa monture. J’ai renoncé à ma tribu, accepté de me séparer de ma mère, consenti concession sur concession pour ne me consacrer qu’à ma carrière de chirurgien; 'je n’avais pas le temps de m’intéresser aux traumatismes qui sapent les appels à la réconciliation de deux peuples élus qui ont choisi de faire la terre bénie de Dieu un champ d’horreur et de colère'. Je ne me souviens pas d’avoir applaudi le combat des uns ou condamné celui des autres, leur trouvant à tous une attitude déraisonnable et navrante. Jamais je ne me suis senti impliqué, de quelque manière que ce soit, dans le conflit sanglant qui ne fait, en vérité, qu’opposer à huis clos les souffre-douleur aux boucs émissaires d’une Histoire scélérate toujours prête à récidiver. J’ai connu tant d’hostilités méprisables que le seul moyen de ne pas ressembler à ceux qui étaient derrière est de ne pas les pratiquer à mon tour. Entre tendre l’autre joue et rendre les coups, j’ai choisi de soulager les patients. J’exerce le plus noble métier des hommes et pour rien au monde je ne voudrais compromettre la fierté qu’il m’insuffle.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

Uli Windisch photo
Gaston Bachelard photo
Philippe Alexandre photo
Milan Kundera photo
Jean-Jacques Rousseau photo
André Comte-Sponville photo

“Le mal n’est pas sans remède. « Tout pouvoir est méchant dès qu’on le laisse faire ; tout pouvoir est sage dès qu’il se sent jugé2119. » Enfin, c’est la raison principale, au moins dans une démocratie, il faut résister aux pouvoirs parce qu’il importe de préserver la liberté de l’esprit, qui n’existe qu’en l’individu, contre toute puissance, même démocratique, contre tout groupe, même et surtout majoritaire. On a vu que la majorité, pour dire la loi, est la meilleure voie. Mais le vrai ne se vote pas, ni le bien, ni le juste. Quand tout le peuple condamnerait Socrate ou Dreyfus, ils n’en seraient pas moins innocents. Le danger existe d’une dictature de l’opinion publique ou du nombre. Ce ne serait qu’une tyrannie comme une autre, pire qu’une autre peut-être par l’enthousiasme. Ce serait « la théocratie revenue2120 », autrement dit l’idolâtrie du gros animal. Nos ministres ou nos journalistes seraient nos prêtres. La liberté n’y survivrait pas. La justice n’y survivrait pas. C’est où Platon revient. « La Saint-Barthélemy, quand elle aura été approuvée par le plus grand nombre, n’était pas juste pour cela2121. » Une loi injuste, pareillement, est certes une loi (positivisme juridique) ; mais n’en est pas moins injuste pour cela. Le suffrage universel ne prouve que lui-même. C’est dire qu’il ne prouve rien et ne saurait suffire à la démocratie. « Quand le pape, infaillible et irresponsable, serait élu au suffrage universel, l’Église ne serait pas démocratique par cela seul. Un tyran peut être élu au suffrage universel, et n’être pas moins tyran pour cela. Ce qui importe, ce n’est pas l’origine des pouvoirs, c’est le contrôle continu et efficace que les gouvernés exercent sur les gouvernants2122. » La démocratie, ce n’est pas le choix du chef, que les tyrannies peuvent connaître aussi ; c’est la résistance, contre les abus du pouvoir, c’est la critique, c’est le « pouvoir de contrôle, de blâme et enfin de renvoi2123 ». Tel est le sens, selon Alain, du parlementarisme et de la liberté de la presse. Mais ni parlement ni journaux n’y suffisent. Car ce contrôle, pour être effectif, doit être le fait de sujets libres ; et, pour être juste, d’esprits raisonnables, c’est-à-dire d’esprits. « La fonction de penser ne se délègue point », écrit Alain2124 ; « la vigilance ne se délègue point2125. » La démocratie n’échappe à la tyrannie du nombre que par le jugement individuel : le peuple, même souverain, n’est protégé de la barbarie et de lui-même que par la vigilance des citoyens.”

André Comte-Sponville (1952) philosophe français

Du tragique au matérialisme (et retour): Vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres

Milan Kundera photo
Wilhelm Reich photo

“L'éducation sexuelle familiale est condamnée à détériorer la sexualité de l'individu. Si tel ou tel individu réussit malgré tout à accéder à une vie sexuelle saine, il le fait d'ordinaire aux dépens des liens familiaux.
La répression des besoins sexuels provoque l'anémie intellectuelle et émotionnelle générale, et en particulier le manque d'indépendance, de volonté et d'esprit critique. La société autoritaire n'est pas liée à la "morale en soi", mais bien plutôt aux altérations de l'être psychique, qui, destinées à l'ancrage de la morale sexuelle, constituent en premier lieu cette structure mentale qui est la base psychique collective de toute société autoritaire. La structure servile est un mixte d'impuissance sexuelle, de détresse, d'aspiration à un appui, à un, de crainte de l'autorité, de peur de la vie et de mysticisme. Elle se caractérise par un loyalisme dévot mêlé de révolte. La peur de la sexualité et l'hypocrisie sexuelle caractérisent le "bourgeois" et son milieu. Les individus ayant cette structure sont inaptes à un mode de vie démocratique, et annihilent tout effort destiné à instituer et à maintenir des organisations régies par des principes véritablement démocratiques. Ils constituent le terrain psychologique sur lequel peuvent proliférer les tendances dictatoriales ou bureaucratiques de dirigeants démocratiquement élus. (p. 140-141)”

The Sexual Revolution: Toward a Self-governing Character Structure

Ken Follett photo
Philippe Besson photo
Howard Zinn photo
Yasmina Khadra photo

“Ça va changer quoi? Quelle plaie cautériser, quelle fracture rebouter?… Au fond de moi, je ne suis même pas sûr de vouloir remonter jusqu’à la racine de mon malheur. Certes, je n’ai pas peur d’en découdre, mais comment croiser le fer avec des fantômes. Ça crève les yeux que je ne fais pas le poids. Je ne connais rien aux gourous ni à leurs sbires. Toute ma vie, j’ai tourné opiniâtrement le dos aux diatribes des uns et aux agissements des autres, cramponné à mes ambitions tel un jockey à sa monture. J’ai renoncé à ma tribu, accepté de me séparer de ma mère, consenti concession sur concession pour ne me consacrer qu’à ma carrière de chirurgien; je n’avais pas le temps de m’intéresser aux traumatismes qui sapent les appels à la réconciliation de deux peuples élus qui ont choisi de faire la terre bénie de Dieu un champ d’horreur et de colère.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

Je ne me souviens pas d’avoir applaudi le combat des uns ou condamné celui des autres, leur trouvant à tous une attitude déraisonnable et navrante. Jamais je ne me suis senti impliqué, de quelque manière que ce soit, dans le conflit sanglant qui ne fait, en vérité, qu’opposer à huis clos les souffre-douleur aux boucs émissaires d’une Histoire scélérate toujours prête à récidiver. J’ai connu tant d’hostilités méprisables que le seul moyen de ne pas ressembler à ceux qui étaient derrière est de ne pas les pratiquer à mon tour. Entre tendre l’autre joue et rendre les coups, j’ai choisi de soulager les patients. J’exerce le plus noble métier des hommes et pour rien au monde je ne voudrais compromettre la fierté qu’il m’insuffle.
L’Attentat, 2005

Nadine Ribault photo
Dieudonné photo

“Le peuple élu, c’est le début du racisme.”

Dieudonné (1966) humoriste, acteur et militant politique français
Alan Moore photo
François Hollande photo