Citations sur commentateur
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The Girls' Guide to Hunting and Fishing
“L'hôpital existe à Hiroshima. Comment aurais-je pu éviter de le voir?”
Comment je suis devenu stupide
La marche de Mina
Le lièvre de Patagonie
La fine è il mio inizio
Form and Substance in the Religions
Comment je suis devenu stupide
Un zeste de conscience dans la cuisine
La part du colibri : l'espèce humaine face à son devenir
Comment je suis devenu stupide
The Gentrification of the Mind: Witness to a Lost Imagination
Spiritual Perspectives And Human Facts
Notebooks
La fine è il mio inizio
Memoirs of a Dutiful Daughter
Plus tard je serai moi
Later Additions to the Maxims
“En aimant tant la gloire, comment pouvez-vous vous obstiner à un projet qui vous la fera perdre?”
“Il faut aimer n'importe qui, n'importe quoi, n'importe comment, pourvu qu'on aime.”
“On étouffe les clameurs, mais comment se venger du silence?”
Cinq-Mars; ou, une conjuration sous Louis XIII (1826)
Je ne me souviens pas d’avoir applaudi le combat des uns ou condamné celui des autres, leur trouvant à tous une attitude déraisonnable et navrante. Jamais je ne me suis senti impliqué, de quelque manière que ce soit, dans le conflit sanglant qui ne fait, en vérité, qu’opposer à huis clos les souffre-douleur aux boucs émissaires d’une Histoire scélérate toujours prête à récidiver. J’ai connu tant d’hostilités méprisables que le seul moyen de ne pas ressembler à ceux qui étaient derrière est de ne pas les pratiquer à mon tour. Entre tendre l’autre joue et rendre les coups, j’ai choisi de soulager les patients. J’exerce le plus noble métier des hommes et pour rien au monde je ne voudrais compromettre la fierté qu’il m’insuffle.
L’Attentat, 2005
Par moments, au comble du bonheur, je me posais cette question terrible : et s’il me quittait ? Tout de suite, je voyais mon âme se séparer de mon corps. Sans lui, j’étais finie. Pourtant, un soir, sans préavis, il a jeté ses affaires dans une valise et il est sorti de ma vie. Des années durant, j’ai eu l’impression d’être une enveloppe oubliée après une mue. Une enveloppe transparente suspendue dans le vide. Puis, d’autres années ont passé, et je me suis aperçue que j’étais encore là, que mon âme ne m’a jamais faussé compagnie, et d’un coup, j’ai recouvré mes esprits... [...] Ce que je veux dire est simple, Amine. On a beau s’attendre au pire, il nous surprendra toujours. Et si, par malheur, il nous arrive d’atteindre le fond, il dépendra de nous, et de nous seuls, d’y rester ou de remonter à la surface. Entre le chaud et le froid, il n’y a qu’un pas. Il s’agit de savoir où mettre les pieds. C’est très facile de déraper. Une précipitation, et on pique du nez dans le fossé. Mais est-ce la fin du monde ? Je ne le pense pas. Pour reprendre le dessus, il suffit juste de se faire une raison.
L’Attentat, 2005