Citations sur courses

Une collection de citations sur le thème de course, courses, tout, bien-être.

Citations sur courses

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“J'appréhende mon corps comme s'il était neuf. Je suis un pilote de course avec une occasion qui peut lâcher à tout moment.”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Rompre le charme (2012)

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“Comme mon cœur battait tandis qu'il revenait vers moi au pas de course à travers le champ! Il courait comme s'il avait dû me porter secours. Et je fus tout contrit; car au fond de moi je l'avais toujours un peu méprisé.”

James Joyce (1882–1941) romancier, auteur dramatique, poète, critique et professeur irlandais

How my heart beat as he came running across the field to me ! He ran as if to bring me aid. And I was penitent ; for in my heart I had always despised him a little.
en
Dublinois, 1914, Une rencontre (An Encounter)

“[…] lancés comme nous sommes dans les méandres des paradoxes, irons-nous en voyage au sud de l'Italie, à Élée, aujourd'hui Velia, dans un paysage merveilleusement virgilien d'oliviers et de lauriers-roses, jadis fréquenté par Énée un des premiers armateurs grecs à la recherche d'un siège social en Italie entre le cap Palinuro où il perdit son pilote, et le cap Leucosie, où il rejoignit une starlette, ou une nymphe, qui l'attendait dans une vaste propriété aujourd'hui privée? A Élée nous retrouverions Parménide, qui aimait l'éternité, et surtout Zénon, champion des apories et des paradoxes, Zénon qui avait installé une fabrique de flèches n'atteignant jamais leur cible mobile, et qui organisait des courses entre lièvres et tortues, que nul ne gagnait jamais. Faut-il être fou, faut-il être schizophrène pour assurer qu'on peut arrêter le temps avec sa tête! Alors, schizo, Zénon? Freud disait à peu près que les philosophies sont les délires des bien-portants et vous vous rappelez que j'ai pris soin de distinguer la folie de la psychose. Irons-nous cependant penser que, dirigée ainsi qu'elle l'était par des gens comme Parménide et Zénon, Élée était une cité folle? Eh bien pas du tout. Je me suis laissé dire que nulle part aux temps antiques la démocratie n'a mieux réussi qu'à Élée ce qui donne à penser que mieux vaut penser les paradoxes, mieux vaut certes les penser, que les semer comme peaux de bananes sous les semelles de ses congénères, comme il en est qui aiment à le faire.”

Paul-Claude Racamier (1924–1996) psychiatre et psychanalyste français

Les Schizophrènes, 1980, Préambule et divertimento

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“J’avais lu un jour un livre sur un journaliste, écrit par un journaliste, qui comparait cette existence à une course permanente devant une moissonneuse-batteuse. C’était la description la plus juste qu’il m’ait été donné de lire. Parfois, certains journalistes se lassaient de cavaler devant la machine, parfois, ils se faisaient happer et se retrouvaient broyés. Parfois aussi, ils réussissaient à esquiver la trajectoire de la machine. Ils utilisaient alors leur expérience dans le métier pour rechercher la routine d’un poste où ils pouvaient manipuler les médias, au lieu d’en faire partie.”

Michael Connelly (1956) journaliste et écrivain américain de romans policiers

I once read a book about a reporter written by a reporter who described the life as always running in front of a thresher. I thought it was the most accurate description I'd read. Sometimes people got tired of running in front of the machine, sometimes they got pulled in and were left shredded. Sometimes they managed to get out from in front of it. They used their expertise in the business to seek the steadiness of a job as a person who handled the media rather than was part of it.
en
Citation attribuée au personnage de Jack McEvoy, lui-même journaliste, narrateur principal du roman policier Le Poète, paru en 1996.
Sur le métier de journaliste

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“Le propre de l'homme, c'est d'abord la course d'un bipède.”

Jacques Attali (1943) économiste français

L'homme nomade, 2003

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“L’aube se lève. Telle une prière inutile sur un désert sourd, misérable et nu. Épaves oubliées par une mer volatilisée depuis des millénaires, quelques rochers s’effritent dans la poussière; çà et là, enguirlandés de coloquintes vénéneuses, de maigres bras de broussailles soulignent les berges de jadis sur lesquelles des acacias solitaires se sont crucifiés puis, plus rien – rien de ce que l’on espère entrevoir –, ni caravane providentielle, ni cahute salutaire, pas même la trace d’un bivouac. Le désert est d’une perversité!… C’est un code piégé, le désert, un dédale souverain et fourbe où les témérités courent à leur perte, où les distraits s’évanouissent parmi les mirages plus vite qu’une feinte, où pas un saint patron ne répondrait aux appels du naufragé afin de ne pas se couvrir de ridicule; un territoire d’échec et d’adjuration, un chemin de croix qui n’a de cesse de se ramifier, un envers du décor où l’entêtement se mue en obsession et la foi en folie. Ci-gît la vanité de toute chose en ce monde, semble clamer la nudité des pierres et des perspectives. Car, ici, tout retourne à la poussière, les montagnes taciturnes et les forêts luxuriantes, les paradis perdus comme les empires bâclés, jusqu’au règne claironnant des hommes… Ici, en ces immensités reniées des dieux, viennent abdiquer les tornades et mourir les vents bredouilles à la manière des vagues sur les plages sauvages puisque seule la course inexorable des âges est invincibilité et certitude. Au loin, très loin, là où la terre commence à s’arrondir, l’horizon se tient immobile, piètre et livide, comme si la nuit l’avait tenu en haleine jusqu’au matin…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’équation africaine, 2011

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