Citations sur superstition

Une collection de citations sur le thème de superstition, bien-être, pluie, tout.

Citations sur superstition

Voltaire photo
Voltaire photo
Voltaire photo
Rama Yade photo
Nicolas de Condorcet photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Emma Goldman photo
Hippolyte Taine photo
Voltaire photo
Emil Cioran photo
Shūsui Kōtoku photo
Marguerite Yourcenar photo
Claude Debussy photo
Albert Einstein photo
Voltaire photo
Voltaire photo

“[Le Christianisme est] la superstition la plus infâme qui ait jamais abruti les hommes et désolé la terre.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français

Correspondances

Samuel Butler photo

“La vie est une superstition. Pourtant, les superstitions ont quelque utilité: la coquille de l’escargot est une superstition, puisque la limace va très bien sans elle; mais un escargot sans coquille ne serait pas une limace, sauf qu’il avait aussi l’indifférence de la limace vis-à´vis la coquille.”

Samuel Butler (1835–1902) écrivain britannique

Life is a superstition. But superstitions are not without their value. The snail's shell is a superstition, slugs have no shells and thrive just as well. But a snail without a shell would not be a slug unless it had also the slug's indifference to a shell.
en

Maximilien de Robespierre photo
Voltaire photo
Théophraste photo
Voltaire photo

“C'est une des superstitions de l'esprit humain d'avoir imaginé que la virginité pouvait être une vertu.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français

Sottisier

Michaël Laitman photo
Paul Henri Thiry d'Holbach photo
Paul Henri Thiry d'Holbach photo
Napoleon Hill photo
Victor Hugo photo
Emma Goldman photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Martin Lings photo

“« L’ouvrage de Rama P. Coomaraswamy, The Destruction of the Christian Tradition (…) est un exposé brillamment écrit et bien documenté sur ce qui s’est déroulé immédiatement avant, pendant et après le concile Vatican II. L’auteur s’intéresse avant tout à ce qui est orthodoxe et à ce qui est hérétique, et la manière tout à fait claire, directe et simple dont il traite son sujet est basée sur les décisions des précédents conciles et les déclarations des plus hautes autorités de l’Église à travers les siècles. Ce qu’il a écrit est suffisant et n’a pas besoin d’additifs. Mais, à partir d’un angle légèrement différent et en quelque sorte pour affronter les modernistes sur leur propre terrain, qui est celui de l’opportunisme psychique, nous voudrions néanmoins ajouter les remarques suivantes. Les responsables des changements en question ont fait valoir qu’une religion doit se conformer aux temps, à quoi on doit répondre : non, si se conformer veut dire cesser d’être soi-même et devenir complice des temps. La véritable conformité est différente : la médecine, par exemple, afin de se conformer à une époque, doit être capable de fournir des antidotes à tout ce qui se présente comme maladies. De même, il ne serait pas déraisonnable de maintenir qu’afin de se conformer à un âge caractérisé par de violents changements et des troubles désordonnés, la religion doit être plus préparée que jamais à manifester, et même à proclamer, son inébranlable stabilité sans laquelle, en tant que véhicule de la Vérité Éternelle, elle ne peut jamais être, en tout état de cause, fidèle à elle-même. Il ne fait guère de doute que l’âme humaine a profondément besoin dans son existence de quelque chose qui resterait toujours identique, et elle a le droit d’attendre de la religion qu’elle soit la constante infaillible qui satisfasse ce besoin.
De telles considérations furent disséminées aux quatre vents par le concile Vatican II. Il n’est donc pas surprenant que celui-ci ait précipité une crise sans précédent. La gravité de la situation peut être mesurée, jusqu’à un certain point, par les chiffres suivants : de 1914 à 1963, il n’y eut que 810 prêtres qui demandèrent à l’Église Catholique la permission d’abandonner le sacerdoce, et parmi ces demandes 355 seulement furent acceptées. Depuis le concile, il y a eu plus de 32 000 défections au sein du clergé. Il faut considérer que ces chiffres se rapportent en partie à ceux qui sont coupables de la crise et en partie à ceux qui en sont les victimes; en ce qui concerne ces dernières, qui sont des membres du clergé ou des laïques, il est significatif que non seulement l’usage de la liturgie traditionnelle a été découragé mais qu’il a même été expressément interdit. Cette stratégie aurait totalement échoué s’il n’y avait eu le fait que l’immense majorité des laïques — et ceci s’applique également dans une certaine mesure aux membres du clergé eux-mêmes — s’imaginent que l’obéissance due à la hiérarchie cléricale est absolue. L’un des grands mérites de l’ouvrage de Rama Coomaraswamy est de montrer à quel moment, selon la doctrine catholique strictement traditionnelle, l’obéissance devient un péché et à quel moment l’autorité, même celle d’un pape, devient nulle et non avenue. »
[recension dans """"Croyances anciennes et Superstitions modernes"""", Appendice II. ]”

Martin Lings (1909–2005) savant anglais du soufisme

Ancient Beliefs and Modern Superstitions

Jorge Luis Borges photo
Henry Miller photo
Victor Hugo photo
Max Stirner photo
Martin Lings photo

“Le monde d’aujourd’hui est un chaos d’opinions et d’aspirations désordonnées : le soi-disant « monde libre » est un chaos fluide; la partie totalitaire du monde moderne est un chaos rigide. Par opposition, le monde ancien constituait toujours un ordre, c’est-à-dire une hiérarchie de concepts, chacun au niveau qui lui est propre. Le chaos a été provoqué, nous l’avons vu, par le « télescopage » humaniste de la hiérarchie jusqu’au niveau psychique, et par l’intrusion, dans les considérations terrestres, d’aspirations vers l’autre monde, frustrées et perverties.

L’homme, en raison de sa véritable nature, ne peut pas ne pas adorer; si sa perspective est coupée du plan spirituel, il trouvera un « dieu » à adorer à un niveau inférieur, dotant ainsi quelque chose de relatif ce qui seul appartient à l’Absolu. D’où l’existence aujourd’hui de tant de « mots tout-puissants » comme « liberté », « égalité », « instruction », « science », « civilisation », mots qu’il suffit de prononcer pour qu’une multitude d’âmes se prosterne en une adoration infra-rationnelle.

Les superstitions de la liberté et de l’égalité ne sont pas seulement le résultat mais aussi, en partie, la cause du désordre général, car chacune, à sa manière, est une révolte contre la hiérarchie; et elles sont d’autant plus pernicieuses qu’elles sont des perversions de deux des élans les plus élevés de l’homme. Corruptio optimi pessima, la corruption du meilleur est la pire; mais il suffit de rétablir l’ordre ancien, et les deux idoles en question s’évanouiront de ce monde (laissant ainsi la place aux aspirations terrestres légitimes vers la liberté et l’égalité) et, transformées, reprendront leur place au sommet même de la hiérarchie.

Le désir de liberté est avant tout désir de Dieu, la Liberté Absolue étant un aspect essentiel de la Divinité. Ainsi, dans l’Hindouisme, l’état spirituel suprême qui marque la fin de la voie mystique est désigné par le terme de délivrance (moksha), car c’est un état d’union (yoga) avec l’Absolu, l’Infini et l’Éternel, qui permet l’affranchissement des liens de la relativité. C’est évidemment, avant tout, cet affranchissement auquel le Christ faisait référence lorsqu’il disait : « Recherchez la connaissance, car la connaissance vous rendra libre », étant donné que la connaissance directe, la Gnose, signifie l’union avec l’objet de la connaissance, c’est-à-dire avec Dieu. (pp. 59-60)”

Martin Lings (1909–2005) savant anglais du soufisme

Ancient Beliefs and Modern Superstitions

Frithjof Schuon photo
Voltaire photo
Voltaire photo
Pierre-Joseph Proudhon photo