Citations sur oppression

Une collection de citations sur le thème de oppression, tout, homme, bien-être.

Citations sur oppression

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“Ce n'est pas dans le monde des intellectuels, avilis par un siècle d'oppression capitaliste, qu'il faut aller chercher des exemples de courage civique et de dignité morale.”

Paul Lafargue (1842–1911) personnalité politique française, journaliste et socialiste

Le socialisme et les intellectuels, 1900

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“Combien il vaut mieux souffrir de l'oppression de ses ennemis que rougir des excès de ses alliés.”

Benjamin Constant (1767–1830) romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine suisse

De l'esprit de conquête et de l'usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne, 1814

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“Cinq défis adaptatifs ressortent clairement : prendre soin des enfants vulnérables, former des partenariats avec des personnes qui ne sont pas de la famille pour tirer des bénéfices de la réciprocité, former des coalitions pour rivaliser avec d'autres coalitions, établir des statuts hiérarchiques et éliminer de soi et de sa famille les parasites et autres pathogènes, qui se répandent rapidement lorsque les gens vivent à proximité les uns des autres.”

je vais présenter la sixième base — Liberté/oppression — dans le chapitre 8.
en
Five adaptative challenges stood out most clearly: caring for vulnerable children, forming partnerships with non-kin to reap the benefits of reciprocity, forming coalitions to compete with other coalitions, negotiating status hierarchies, and keeping oneself and one's kin free from parasites and pathogens, which spread quickly when people live in close proximity to each other. (I'll present the sixth foundation — Liberty/oppression — in chapter 8.)
The Righteous Mind (2012)

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“Le moraliste insiste encore :
Serait-ce que dans la lutte des classes contre le capitalisme tous les moyens sont permis? Le mensonge, le faux, la trahison, l'assassinat, "et caetera"?
Nous lui répondons : ne sont admissibles et obligatoires que les moyens qui accroissent la cohésion du prolétariat, lui insufflent dans l'âme une haine inextinguible de l'oppression, lui apprennent à mépriser la morale officielle et ses suiveurs démocrates, le pénètrent de la conscience de sa propre mission historique, augmentent son courage et son abnégation. Il découle de là précisément que tous les moyens ne sont point permis. Quand nous disons que la fin justifie les moyens, il en résulte pour nous que la grande fin révolutionnaire repousse, d'entre ses moyens, les procédés et les méthodes indignes qui dressent une partie de la classe ouvrière contre les autres; ou qui tentent de faire le bonheur des masses sans leur propre concours; ou qui diminuent la confiance des masses en elles-mêmes et leur organisation en y substituant l'adoration des "chefs". Par-dessus tout, irréductiblement, la morale révolutionnaire condamne la servilité à l'égard de la bourgeoisie et la hauteur à l'égard des travailleurs, c'est-à-dire un des traits les plus profonds de la mentalité des pédants et des moralistes petits-bourgeois.”

Léon Trotsky (1879–1940) révolutionnaire et homme politique russo-soviétique

Leur morale et la nôtre, 1938

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“Il y a un moment où il faut sortir les couteaux.
C’est juste un fait. Purement technique.
Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez-vous à sa place.
Ce n’est pas son chemin.
Le lui expliquer est sans utilité.
L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme un langage mais comme un bruit. C’est dans la définition de l’oppression.
En particulier les « plaintes » de l’opprimé sont sans effet, car naturelles. Pour l’oppresseur il n’y a pas d’oppression, forcément, mais un fait de nature.
Aussi est-il vain de se poser comme victime : on ne fait par là qu’entériner un fait de nature, que s’inscrire dans le décor planté par l’oppresseur.
L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux.
Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes. C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance. Ou : divertissement-corvée. Ou : loisir-travail. Etc. Allez donc causer sur ces bases.
C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a « écouté » son opprimé est en gros : mais de quoi diable se plaint-il? Tout ça, c’est épatant.
Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.
Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.
Peu importent le caractère, la personnalité, les mobiles actuels de l’opprimé.
C’est le premier pas réel hors du cercle.
C’est nécessaire.”

Christiane Rochefort (1917–1998) écrivain française
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“L'ideologie chrétienne n'a pas peu contribué à l'oppression de la femme.”

Simone de Beauvoir (1908–1986) philosophe, romancière, épistolière, mémorialiste et essayiste française

Le deuxième sexe I

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“Seule l’oppression devrait craindre l’expression complète de la liberté.”

José Martí (1853–1895) homme politique, philosophe, penseur, journaliste et un poète cubain

“La gauche socialiste se lançait sur la voie d'une mutation profonde, qui allait s'accentuer d'année en année, et commençait de se placer avec un enthousiasme suspect sous l'emprise d'intellectuels néoconservateurs qui, sous couvert de renouveler la pensée de gauche, travaillaient à effacer tout ce qui faisait que la gauche était la gauche. Se produisait, en réalité, une métamorphose générale et profonde des ethos autant que des références intellectuelles. On en parla plus d'exploitation et de résistance, mais de « modernisation nécessaire » et de « refondation sociale »; plus de rapports de classe, mais de « vivre-ensemble »; plus de destins sociaux, mais de « responsabilité individuelle ». La notion de domination et l'idée d'une polarité structurante entre les dominants et les dominés disparurent du paysage politique de la gauche officielle, au profit de l'idée neutralisante de « contrat sociale », de « pacte social », dans le cadre desquels des individus définis comme « égaux en droit » (« égaux »? Quelle obscène plaisanterie!) étaient appelés à oublier leurs « intérêts particuliers » (c'est-à-dire à se taire et à laisser les gouvernants gouverner comme ils l'entendaient). Quels furent les objectifs idéologique de cette « philosophie politique », diffusée et célébrée d'un bout à l'autre du champ médiatique, politique et intellectuel, de la droite à la gauche (ses promoteurs s'évertuant d'ailleurs à effacer la frontière entre la droite et la gauche, en attirant, avec le consentement de celle-ci, la gauche vers la droite)? L'enjeu était à peine dissimulé : l'exaltation sur « sujet autonome » et la volonté concomitante d'en finir avec les pensée qui s'attachaient à prendre en considération les déterminismes historiques et sociaux eurent pour principale fonction de défaire l'idée qu'il existait des groupes sociaux - des « classes » - et de justifier ainsi le démantèlement du welfare state et de la protection sociale, au nom d'une nécessaire individualisation (ou décollectivisation, désocialisation) du droit du travail et des systèmes de solidarité et de redistribution. Ces vieux discours et ces vieux projets, qui étaient jusqu'alors ceux de la droite, et ressassé obsessionnellement par la droite, mettant en avant la responsabilité individuelle contre le « collectivisme », devinrent aussi ceux d'une bonne partie de la gauche. Au fond, on pourrait résumer la situation en disant que les partis de gauche et leurs intellectuels de parti et d'État pensèrent et parlèrent désormais un langage de gouvernants et non plus le langage des gouvernés, s'exprimèrent au nom de gouvernants (et avec eux) et non plus au nom des gouvernés (et avec eux), et donc qu'ils adoptèrent sur le monde un point de vue de gouvernants en repoussant avec dédain (avec une grande violence discursive, qui fut éprouvée comme telle par ceux sur qui elle s'exerça) le point de vue des gouvernés. Tout au plus daigna-t-on, dans les versions chrétiennes ou philanthropiques de ces discours néoconservateurs, remplacer les opprimés et les dominés d'hier - et leurs combats - par les « exclus » d'aujourd'hui - et leur passivité présomptive - et se pencher sur eux comme les destinataires potentiels, mais silencieux, de mesures technocratiques destinés à aider les « pauvres » et les « victimes » de la « précarisation » et de la « désaffiliation ». Ce qui n'était qu'une autre stratégie intellectuelle, hypocrite et retorse, pour annuler toute approcher en termes d'oppression et de lutte, de reproduction et de transformation des structures sociales, d'inertie et de dynamique des antagonismes de classe. (p. 130-132)”

Returning to Reims

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“N’importe quel despote peut obliger ses esclaves à chanter des hymnes à la liberté, et ce chant mécanique est très compatible avec les chaînes et l’oppression de ceux qui l’ entonnent.”

Mariano Moreno (1778–1811) personnalité politique argentine

Qualquier déspota puede obligar á sus esclavos, á que canten himnos á la libertad ; y este cántico maquinal es muy compatible con las cadenas, y opresion de los que lo entonan.
es
Sur le despotisme