Citations sur livre
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“j'aime mieux tes lèvres que mes livres”

Jacques Prévert (1900–1977) poète et scénariste français
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“Les livres ne sont qu'un pauvre substitut à la compagnie féminine, mais ils sont plus faciles à trouver.”

Patrick Rothfuss (1973) écrivain américain

Chronique Du Tueur de Roi - Premiere Journee, T1: Le Nom Du Vent

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“Mais les livres représentaient-ils la vie ou ne cherchaient-ils qu'à nous en consoler?”

Yves Beauchemin (1941) écrivain canadien

Un temps de chien

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“Je sais fort bien que je ne suis qu'une machine à faire des livres.”

François-René de Chateaubriand (1768–1848) écrivain et homme politique français, précurseur du romantisme
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“Les livres que j'aimais devinrent une Bible où je puisais des conseils et des secours.”

Simone de Beauvoir (1908–1986) philosophe, romancière, épistolière, mémorialiste et essayiste française

Memoirs of a Dutiful Daughter

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“Un livre est un outil de liberté.”

Jean Guéhenno (1890–1978) écrivain français

Carnets du vieil écrivain

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“Les livres sont pleins de livres.”

Christian Grenier (1945) écrivain français

Virus LIV 3 ou La Mort des livres

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“L'homme à qui Dieu n'a pas révélé la vie directement, ce n'est pas un livre qui la lui révélera.”

Éric-Emmanuel Schmitt (1960) écrivain franco-belge

Monsieur Ibrahim and The Flowers of the Qur'an

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“Les Poets de Sept ans

Et la Mère, fermant le livre du devoir,
S'en allait satisfaite et très fière sans voir,
Dans les yeux bleus et sous le front plein d'éminences,
L'âme de son enfant livrée aux répugnances.

Tout le jour, il suait d'obéissance; très
Intelligent; pourtant des tics noirs, quelques traits
Semblaient prouver en lui d'âcres hypocrisies.
Dans l'ombre des couloirs aux tentures moisies,
En passant il tirait la langue, les deux poings
A l'aine, et dans ses yeux fermés voyait des points.
Une porte s'ouvrait sur le soir : à la lampe
On le voyait, là-haut, qui râlait sur la rampe,
Sous un golfe de jour pendant du toit. L'été
Surtout, vaincu, stupide, il était entêté
A se renfermer dans la fraîcheur des latrines:
Il pensait là, tranquille et livrant ses narines.
Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinet
Derrière la maison, en hiver, s'illunait,
Gisant au pied d'un mur, enterré dans la marne
Et pour des visions écrasant son oeil darne,
Il écoutait grouiller les galeux espaliers.
Pitié! Ces enfants seuls étaient ses familiers
Qui, chétifs, fronts nus, oeil déteignant sur la joue,
Cachant de maigres doigts jaunes et noirs de boue
Sous des habits puant la foire et tout vieillots,
Conversaient avec la douceur des idiots!
Et si, l'ayant surpris à des pitiés immondes,
Sa mère s'effrayait, les tendresses profondes,
De l'enfant se jetaient sur cet étonnement.
C'était bon. Elle avait le bleu regard, - qui ment!

A sept ans, il faisait des romans, sur la vie
Du grand désert où luit la Liberté ravie,
Forêts, soleils, rives, savanes! - Il s'aidait
De journaux illustrés où, rouge, il regardait
Des Espagnoles rire et des Italiennes.
Quand venait, l'Oeil brun, folle, en robes d'indiennes,
-Huit ans -la fille des ouvriers d'à côté,
La petite brutale, et qu'elle avait sauté,
Dans un coin, sur son dos, en secouant ses tresses,
Et qu'il était sous elle, il lui mordait les fesses,
Car elle ne portait jamais de pantalons;
- Et, par elle meurtri des poings et des talons,
Remportait les saveurs de sa peau dans sa chambre.

Il craignait les blafards dimanches de décembre,
Où, pommadé, sur un guéridon d'acajou,
Il lisait une Bible à la tranche vert-chou;
Des rêves l'oppressaient, chaque nuit, dans l'alcôve.
Il n'aimait pas Dieu; mais les hommes qu'au soir fauve,
Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourg
Où les crieurs, en trois roulements de tambour,
Font autour des édits rire et gronder les foules.
- Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles
Lumineuses, parfums sains, pubescences d'or,
Font leur remuement calme et prennent leur essor!

Et comme il savourait surtout les sombres choses,
Quand, dans la chambre nue aux persiennes closes,
Haute et bleue, âcrement prise d'humidité,
Il lisait son roman sans cesse médité,
Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées,
De fleurs de chair aux bois sidérals déployées,
Vertige, écroulement, déroutes et pitié!
- Tandis que se faisait la rumeur du quartier,
En bas, - seul et couché sur des pièces de toile
Écrue et pressentant violemment la voile!”

Arthur Rimbaud (1854–1891) poète français
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“Dis-lui que les livres ont la puissance que leur accorde leur lecteur et que celle-ci peut être sans fin.”

Bernard Werber (1961) écrivain français (1961-)

Le livre du voyage

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“Tu es tres belle quand tu marches dans les vestibules, quand tu empiles des livres, et quand tu pleures.”

Janette Rallison (1966) écrivaine américaine

All's Fair in Love, War, and High School

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“Les livres sont ce que nous avons de meilleur en cette vie, ils sont notre immortalité.”

Varlam Shalamov (1907–1982) écrivain soviétique

Οι βιβλιοθήκες μου

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“Les esprits les plus originaux empruntent les uns des autres.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français

Contexte: Ainsi, presque tout est imitation. L’idée des Lettres persanes est prise de celle de l’Espion turc. Le Boiardo a imité le Pulci, l’Arioste a imité le Boiardo. Les esprits les plus originaux empruntent les uns des autres. Michel Cervantes fait un fou de son don Quichotte; mais Roland est-il autre chose qu'un fou? Il serait difficile de décider si la chevalerie errante est plus tournée en ridicule par les peintures grotesques de Cervantes que par la féconde imagination de l'Arioste. Métastase a pris la plupart de ses opéras dans nos tragédies françaises. Plusieurs auteurs anglais nous ont copiés, et n'en ont rien dit. Il en est des livres comme du feu de nos foyers; on va prendre ce feu chez son voisin, on l’allume chez soi, on le communique à d’autres, et il appartient à tous.

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“Un livre est une bouteille jetée en pleine mer sur laquelle il faut coller cette étiquette: attrape qui peut.”

Alfred de Vigny (1797–1863) romancier, dramaturge et poète français

Journal d'un poète (1867)

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“A mesure que j'avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l'humanité.”

Victor Hugo (1802–1885) écrivain français

Letter To M. Daelli on Les Misérables (1862)
Contexte: Ce livre, les Misérables, n'est pas moins que votre miroir que le nôtre. Certains hommes, certaines castes, se révoltent contre ce livre, je le comprends. Les miroirs, ces diseurs de vérité, sont haïs; cela ne les empêche pas d'être utiles.
Quant à moi, j'ai écrit pour tous, avec un profond amour pour mon pays, mais sans me préoccuper de la France plus que d'un autre peuple. A mesure que j'avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l'humanité.

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