Citations sur exemple
Page 3

Frigide Barjot photo
Daniel Pennac photo
Benoît Mandelbrot photo
Robert Darnton photo
Jacques Attali photo
Joseph Schumpeter photo
Orson Welles photo
Bertrand Russell photo
Benoît Mandelbrot photo
Imre Kertész photo
Gustave Flaubert photo
Marguerite Yourcenar photo
Rainer Maria Rilke photo
Virginia Woolf photo
Marguerite Yourcenar photo
Alexis de Tocqueville photo
Jacques Attali photo
Élise Turcotte photo
Edward Said photo
Comte de Lautréamont photo
Marguerite Duras photo
Alexandre Dumas photo

“Chacun connaît ce retour de l'île d'Elbe, retour étrange, miraculeux, qui, sans exemple dans le passé, restera probablement sans imitation dans l'avenir.”

Alexandre Dumas (1802–1870) écrivain et dramaturge français, père de l'écrivain et dramaturge homonyme

Oeuvres d'Alexandre Dumas

Frithjof Schuon photo
Paul Valéry photo
Frithjof Schuon photo

“[…] Nous ne reprochons pas à la science moderne d'être une science fragmentaire, analytique, privée d’éléments spéculatifs, métaphysiques et cosmologiques, ou de provenir des résidus ou des déchets des sciences anciennes; nous lui reprochons d'être subjectivement et objectivement une transgression et de mener subjectivement et objectivement au déséquilibre et partant au désastre"
[…] Nous sommes fort loin de contester que la médecine traditionnelle avait, et a, l'immense avantage d'une perspective qui englobe l'homme total; qu'elle était, et est, efficace dans des cas ou la médecine moderne est impuissante; que la médecine moderne contribue à la dégénérescence du genre humain et à la surpopulation; qu'une médecine absolue n'est ni possible ni souhaitable, et cela pour d'évidentes raisons.
Mais qu'on ne vienne pas nous dire que la médecine traditionnelle est supérieure du seul fait de ses spéculations cosmologique et en l'absence de tels remèdes efficaces, et que la médecine moderne, qui possède ces remèdes, n'est qu'un pitoyable résidu parce qu'elle ignore les dites spéculations; ou que les médecins de la Renaissance, tel Paracelse, avaient tort de découvrir les erreurs anatomiques et autres de la médecine gréco-arabe; ou d'une manière toute générale, que les sciences traditionnelles sont merveilleuses à tous les égards et que les sciences modernes, la chimie par exemple, ne sont que des fragments et des déchets.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Esoterism as Principle and as Way

Annemarie Schimmel photo

“C’est à Ibn ‘Arabi que l’on attribue le rôle le plus éminent dans cette interprétation de plus en plus approfondie du principe féminin. Pour lui non seulement la nafs [âme] est féminine – comme c’est le cas généralement – mais aussi dhât, « essence divine », de sorte que la féminité, dans son œuvre, est la forme sous laquelle Dieu se manifeste le mieux (…) cette phrase savant exprime, en effet, parfaitement le concept d’Ibn ‘Arabi puisqu’il écrit au sujet de sa compréhension du divin :
« Dieu ne peut être envisagé en dehors de la matière et il est envisagé plus parfaitement en la matière humaine que dans toute autre et plus parfaitement en la femme qu’en l’homme. Car Il est envisagé soit comme le principe qui agit soit comme le principe qui subit, soit comme les deux à la fois (…) quand Dieu se manifeste sous la forme de la femme Il est celui qui agit grâce au fait qu’Il domine totalement l’âme de l’homme et qu’Il l’incite à se donner et à se soumettre entièrement à Lui (…) c’est pourquoi voir Dieu dans la femme signifie Le voir sous ces deux aspects, une telle vision est plus complète que de Le voir sous toute autre forme par laquelle Il se manifeste. »
(…)
Des auteurs mystiques postérieurs à Ibn ‘Arabi développèrent ses idées et représentèrent les mystères de la relation physique entre l’homme et la femme par des descriptions tout à fait concrètes. L’opuscule du soufi cachemirien Ya’qub Sarfi (mort en 1594), analysé par Sachiko Murata, en est un exemple typique; il y explique la nécessité des ablutions complètes après l’acte d’amour par l’expérience « religieuse » de l’amour charnel : au moment de ce plaisir extatique extrême – le plus fort que l’on puisse imagine et vivre – l’esprit est tant occupé par les manifestations du divin qu’il perd toute relation avec son corps. Par les ablutions, il ramène ce corps devenu quasiment cadavre à la vie normale.
(…)
On retrouve des considérations semblables concernant le « mystère du mariage » chez Kasani, un mystique originaire de Farghana (mort en 1543). Eve, n’avait-elle pas été créée afin que « Adam pût se reposer auprès d’elle », comme il est dit dans le Coran (sourate 7:189)? Elle était le don divin pour le consoler dans sa solitude, la manifestation de cet océan divin qu’il avait quitté. La femme est la plus belle manifestation du divin, tel fut le sentiment d’Ibn ‘Arabi.”

Annemarie Schimmel (1922–2003)

My Soul Is a Woman: The Feminine in Islam

Éric-Emmanuel Schmitt photo
Victor Hugo photo
Haruki Murakami photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Voltaire photo
François de La Rochefoucauld photo
Victor Hugo photo
Louis Tronson photo

“Avons-nous pour le monde toute la haine et toute l'aversion que Notre Seigneur demande, et que nous doit inspirer son exemple?”

Louis Tronson (1622–1700) prêtre catholique français

Examens particuliers sur divers sujets [Examination of Conscience upon Special Subjects] (1690)

Pierre Corneille photo
Simone Weil photo
Antoine François Prévost photo
Louis Tronson photo
François Rabelais photo
Paul Verlaine photo
Ana Mirallès photo
Chris Patten photo
Céline Amaudruz photo
Edward Snowden photo

“Aux agents de la NSA et du FBI lisant mon courriel : s’il vous plaît, veuillez considérer si la défense de la Constitution des États-Unis contre tous les ennemis, étrangers ou de l’intérieur, nécessite que vous suiviez l’exemple de Snowden.”

Edward Snowden (1983) lanceur d'alerte américain

To any NSA and FBI agents reading my email: please consider whether defending the US Constitution against all enemies, foreign or domestic, requires you to follow Snowden’s example.
en

Élisabeth Vonarburg photo
Albert Rösti photo
Nadja Pieren photo
Ueli Maurer photo
Gustave de Molinari photo
Dimitri Casali photo
Sylvain Tesson photo
Charles Loyseau photo

“Les uns sont dédiés particulièrement au service de Dieu; les autres à conserver l’État par les armes; les autres à le nourrir et maintenir par les exercices de la paix. Ce sont nos trois ordres ou états généraux de France, le clergé, la noblesse et le tiers état. Mais chacun de ces trois ordres est encore subdivisé en degrés subordonnés, ou ordres subalternes, à l’exemple de la hiérarchie céleste.”

Charles Loyseau (1566–1627) jurisconsulte français

Les vns ſont dediez particulierement au ſervice de Dieu : les autres à conſerver l’Eſtat par les armes : les autres à le nourrir & maintenir par les exercices de la paix. Ce ſont nos trois Ordres ou Eſtats generaux de France, le clergé, la nobleſſe & les tiers Eſtat. Mais chacun de ces trois Ordres eſt encor ſubdiuiſé en degrés ſubordinez, ou Ordres ſubalternes, à l’exemple de la hierarchie celeſte.
fr1835
Traité des ordres et simples dignitez

Michel Henry photo

“La vie dont nous parlons ne se confond donc pas avec l'objet d'un savoir scientifique, objet dont la connaissance serait réservée à ceux qui sont en possession de ce savoir et qui ont dû l'acquérir. Bien plutôt est-elle ce que tout le monde sait, étant cela même que nous sommes. Mais comment « tout le monde », c'est-à-dire chacun de nous en tant qu'il est un vivant, peut-il savoir ce qu'est la vie, sinon dans la mesure où la vie se sait elle-même et où ce savoir originel de soi constitue son essence propre ? Car la vie se sent et s'éprouve soi-même en sorte qu'il n'y a rien en elle qu'elle n'éprouve ni ne sente. Et cela parce que le fait de se sentir soi-même est justement ce qui fait d'elle la vie. Ainsi tout ce qui porte en soi cette propriété merveilleuse de se sentir soi-même est-il vivant, tandis que tout ce qui s'en trouve dépourvu n'est que de la mort. La pierre, par exemple, ne s'éprouve pas soi-même, on dit que c'est une « chose .»”

Michel Henry (1922–2002) philosophe français

La terre, la mer, les étoiles sont des choses. Les plantes, les arbres, les végétaux en général sont également des choses, à moins qu'on ne fasse apparaître en eux une sensibilité au sens transcendantal, c'est-à-dire cette capacité de s'éprouver soi-même et de se sentir soi-même qui ferait justement d'eux des vivants -- non plus au sens de la biologie mais au sens d'une vie véritable, laquelle est la vie phénoménologique absolue dont l'essence consiste dans le fait même de se sentir ou de s'éprouver soi-même et n'est rien d'autre --, ce que nous appellerons encore une subjectivité.
Livres sur la culture et la barbarie, La Barbarie, 1987