Charles Baudelaire citations
Page 3

Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867.

« Dante d’une époque déchue » selon le mot de Barbey d’Aurevilly, « tourné vers le classicisme, nourri de romantisme », à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Victor Hugo , mais qu’il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal.

Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l’idéal inaccessible , la violence et la volupté , mais aussi entre le poète et son lecteur et même entre les artistes à travers les âges . Outre des poèmes graves ou scandaleux , il a exprimé la mélancolie , l’horreur et l’envie d’ailleurs à travers l’exotisme. Wikipedia  

✵ 9. avril 1821 – 31. août 1867   •   Autres noms Charles Pierre Baudelaire
Charles Baudelaire photo
Charles Baudelaire: 294   citations 7   J'aime

Charles Baudelaire Citations

“On ne peut oublier le temps qu'en s'en servant.”

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

“Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan.”

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

“La femme ne sait pas séparer l'âme du corps.”

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

“Il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau.”

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

“Je suis un cimetière abhorré de la lune.”

Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)
Source: Paris Spleen

“Ne pouvant supprimer l'amour, l'Église a voulu au moins le désinfecter, et elle a fait le mariage.”

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

“Glorifier le culte des images (ma grande, mon unique, ma primitive passion).”

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

“Ô douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie.”

Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)

“L’amour ressemblait fort à une torture ou à une opération chirurgicale.”

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Fusées (1867)

“La Révolution a été faite par des voluptueux.”

L'art romantique (1869)