Citations sur réalisateur
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“J’espère qu’il paraît évident que si l’on accepte l’idée d’une vérité objective — et donc la connaissance objective — on doit estimer […] qu’un argument ad hominem n’est pas valide. Si quelqu’un revendique la vérité d’une affirmation et peut soutenir celle-ci, et si de plus cette affirmation est réellement vraie, alors cette personne connaît effectivement quelque chose. Le fait que toute l’entreprise de formulation et de validation d’une affirmation peut avoir été réalisée par un raciste ou par un sexiste est tout simplement sans objet pour ce qui concerne la validité de l’affirmation.”

John Searle (1932) philosophe américain

I hope it is obvious why anyone who accepts the idea of objective truth and therefore of objective knowledge thinks […] that an argumentum ad hominem is an invalid argument. If someone makes a claim to truth and can give that claim the right kind of support, and if that claim is indeed true, then that person genuinely knows something. The fact that the whole enterprise of claiming and validating may have been carried out by someone who is racist or sexist is just irrelevant to the truth of the claim.
en
Rationalité et Réalisme : qu’est-ce qui est en jeu ? ('), 1993

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“Notre devoir suprême est de réaliser Dieu.”

Our supreme dharma is to realize God.
À propos de Dieu

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“[en citant sa réalisatrice] « Le réseau est préoccupé par l'ampleur de ton visage. Ils trouvent que tu fais vraiment de surpoids, et qu'il faut que tu t'en occupes. » … Je ne savais pas trop quoi y répondre. Je m'étais toujours crue d'assez bonne apparence; je n'avais aucune idée que j'étais un visage géant à la conquête d'Amérique! GARE AU VISAGE!!”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

"The network is concerned. They're concerned about the fullness of your face. They think you're really overweight, and you're going to have to do something about it." ...I didn't know what to say to that. I always thought I was decent looking; I had no idea that I was a giant face taking over America! HERE COMES THE FACE!!
en
I'm the One that I Want

“Je commençais à réaliser pourquoi le Parti n'avait pas de programme à long terme pour les services sociaux, les hôpitaux, les écoles ou le gardiennage d'enfants. Ils plagiaient les programmes de divers syndicats et associations sociales. De telles réformes, si elles convenaient, pouvaient être adaptées au goût du jour. Mais les réformes étaient un anathème de la stratégie à long terme du communisme, qui visait la révolution et la dictature du prolétariat.”

Bella Dodd (1904–1969)

I began to realize why the Party had no long-range program for welfare, hospitals, schools, or child care. They plagiarized programs from the various civil-service unions. Such reforms, if they fitted in, could be adapted to the taste of the moment. But reforms were anathema to communist long-range strategy, which stood instead for revolution and

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“Je suis metteur en scène de théâtre, décorateur, peintre romancier, illusionniste, comédien, réalisateur de films : je m'étonne d'être venu si nombreux.”

Orson Welles (1915–1985) réalisateur, acteur, producteur et scénariste américain

D'Orson Welles

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“Il n'y a quun pouvoir qui ne s'y est pas trompé, l'Église catholique. Elle est l'inexorable ennemie de toute la Maçonnerie. Il vous est certainement connu que tout catholique est automatiquement excommunié à partir du moment où il devient franc-maçon. L'Église sait parfaitement pourquoi elle est si impitoyable. Elle fonctionne elle-même sur des principes maçonniques; ses ordres religieux, en particulier les jésuites, ne sont rien d'autres que de puissantes loges de l'Église catholique. Elle sait ce qu'elle a accompli avec ce système et ne tolèrera aucune loge opposée, usant de tous les moyens nécessaires pour prévenir ses brebis de s'imiscer dedans. On ne peut se tromper sur l'explication que l'Église est contre les franc-maçons à cause de leurs idées libérales. Désormais ces idées ont atteint une telle progression même au sein de l'Église catholique que les avertissements et les interdictions sont inutiles. Son impitoyable attitude contre la Maçonnerie est la meilleure preuve de la justesse de notre analyse. Seuls les pasteurs évangéliques, dans leur folie, n'ont toujours pas réalisé ce qui est à l'œuvre. Ils rejoignent la Maçonnerie sans réaliser qu'ils creusent leurs propres tombes.”

Heinrich Himmler (1900–1945) homme politique nazi et militaire allemand

Only one power has not allowed itself to be deceived, the Catholic Church. She is the inexorable enemy of all Masonry. It is certainly known to you that any Catholic is automatically excommunicated the moment he becomes a Mason. The Church knows very well why she is so inexorable. She herself works on Masonic principles; her religious Orders, in particular the Jesuits, are nothing more nor less than powerful lodges of the Catholic Church. She knows what she has herself achieved with this system and will suffer no opposition lodge, using every means to prevent her sheep from straying into it. One cannot be misled by the explanation that the Church is against the Masons because they pay hommage to liberal ideas. By now, these ideas have made such progress even inside the Catholic Church that warnings and prohibitions ont that account are out of place. The inexorable stand of the Catholic Church against Masonry is the best proof of how accurately we have summed it up. Only the foolish Evangelical parsons have still not realized what is at stake. They join the Masons without realizing that they are digging their own graves.
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Sur la Franc-maçonnerie

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“Engels, dans l' Origine de la Famille, n'hésite pas à faire de l'amour sexuel individuel, né de cette forme supérieure des rapports sexuels qu'est la monogamie, le plus grand progrès moral accompli par l'homme dans les temps modernes. Quelque entorse qu'on cherche aujourd'hui à faire subir à la pensée marxiste sur ce point comme sur tant d'autres, il est indéniable que les auteurs du Manifeste communiste n'ont cessé de s'élever contre les espoirs de retour aux rapports sexuels « désordonnés » qui marquèrent l'aube de l'histoire humaine. La propriété privée une fois abolie, « on peut affirmer avec raison, déclare Engels, que loin de disparaître, la monogamie sera plutôt pour la première fois réalisée ». Dans le même ouvrage il insiste à plusieurs reprises sur le caractère exclusif de cet amour qui, au prix de quels égarements – j'en sais de misérables et de grandioses – s'est enfin trouvé. Cette vue sur ce que peut sans doute présenter de plus agitant la considération du devenir humain ne peut être corroborée plus nettement que par celle de Freud pour qui l'amour sexuel, tel même qu'il est déjà donné, rompt les liens collectifs créés par la race, s'élève au-dessus des différences nationales et des hiérarchies sociales, et, ce faisant, contribue dans une grande mesure au progrès de la culture. Ces deux témoignages, qui donnent la conception de moins en moins frivole de l'amour pour principe fondamental au progrès moral aussi bien que culturel, me sembleraient à eux seuls de nature à faire la part la plus belle à l'activité poétique comme moyen éprouvé de fixation du monde sensible et mouvant sur un seul être aussi bien que comme force permanente d'anticipation.”

112, L'Amour fou/Gallimard-Folio
Récit, L'Amour fou, 1937

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“Ecoutez, ce que j'avais dit en 98 est en train de se réaliser aujourd'hui, […] le PACS était la première marche vers le mariage homosexuel, il était tout à fait possible de rétablir l'égalité de droit vis à vis des personnes homosexuelles […] sans créer un statut particulier.”

Christine Boutin (1944) femme politique française

Autour du débat suite à la proposition de loi socialiste visant à instituer le Pacte civil de solidarité (PACS) pour les couples non mariés
Débat et bataille autour du Pacs

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“Avec la grâce de Dieu, tu dois entreprendre et réaliser l'impossible…, parce que ce qui est possible, tout le monde le fait.”

Josemaría Escrivá de Balaguer (1902–1975) prêtre, fondateur de l'Opus Dei et saint catholique

#216
Forge, 1987

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“L'idée commune que les bonnes habitudes qui ne nous ont pas été inculquées de force dans notre prime enfance ne peuvent se développer en nous plus tard dans la vie est une idée avec laquelle nous avons été élevés et que nous acceptons aveuglément, tout simplement parce qu'elle n'a jamais été contestée. Pour ma part, je la renie.
La liberté est nécessaire à l'enfant parce que seule la liberté peut lui permettre de grandir naturellement -- de la bonne façon. Je vois les résultats de l'asservissement dans mes nouveaux élèves en provenance d'écoles secondaires de toutes sortes. Ils ne sont qu'un tas d'hypocrites, avec une fausse politesse et des manières affectées.
Leur réaction devant la liberté est rapide et exaspérante. Pendant les deux premières semaines ils tiennent les portes pour laisser passer leurs professeurs, ils m'appellent "Monsieur" et se lavent soigneusement. Ils regardent dans ma direction avec respect, ce que je reconnais facilement comme de la crainte. Après quelques semaines de liberté, ils montrent leur vrai visage. Ils deviennent impudents, sans manières, crasseux. Ils font toutes les choses qui leur ont été défendues dans le passé : ils jurent, ils fument, ils cassent des objets. Et pendant tout ce temps ils ont une expression polie et fausse dans les yeux et dans la voix.
Il leur faut dix mois pour perdre leur hypocrisie. Après cela ils perdent leur déférence envers ce qu'ils regardaient auparavant comme l'autorité. Au bout de dix mois environ, ce sont des enfants naturels et sains qui disent ce qu'ils pensent, sans rougir, ni haïr. Quand un enfant grandit librement dès son jeune âge, il n'a pas besoin de traverser ce stade de mensonge et de comédie. La chose la plus frappante à Summerhill, c'est la sincérité de ses élèves.
La question de sincérité dans la vie et vis-à-vis de la vie est primordiale. C'est ce qu'il y a de plus primordial au monde. Chacun réalise la valeur de la sincérité de la part de nos politiciens (tel est l'optimisme du monde), de nos juges, de nos magistrats, de nos professeurs, de nos médecins. Cependant, nous éduquons nos enfants de telle façon qu'ils n'osent être sincères. (p. 154-155)”

Summerhill: A Radical Approach to Child Rearing

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“Que signifie qu’il n’y pas une continuation de l’œuvre de René Guénon par consensus? Je ne sais ce que font les Maçons guénoniens, mais je sais que le groupe soufique de Vâlsan correspond pleinement à tout ce que désirait Guénon; quant à moi l’œuvre de Guénon en tant qu’ensemble indivisible ne me concerne pas puisque je n’en accepte pas tous les axiomes, et on ne peut en bonne logique me reprocher de ne pas avoir réalisé un programme que je n’ai jamais eu l’intention de réaliser. »

« On peut ironiser sur des « excommunications réciproques » quand il s’agit d’une secte intrinsèquement hétérodoxe, donc d’une caricature, – de mormons, de béhaïstes, d’anthroposophes – mais non quand il s’agit d’un milieu normal et honorable se référant à des vérités spirituelles; dans ce dernier cas, même les anathèmes peuvent être honorables, et il y eut dans tous les climats, dans les premiers siècles du Christianisme aussi bien qu’aux débuts de l’Islam, et jusque dans les ordres monastiques et les confréries. « Les divergences des sages sont une bénédiction » disait le Prophète. Les guénoniens, dans leur ensemble sont des hommes respectables, et il faut respecter même leur divergences, lesquelles ne peuvent prêter au ridicule, ou plutôt au mépris, que dans les cas où un individu se mêle sottement ou effrontément des choses qui le dépassent; or je revendique la plus rigoureuse honorabilité non seulement pour moi-même, mais aussi pour mon ancien adversaire Vâlsan, dont j’ai toujours respecté la position – ce fut celle de Guénon – et avec lequel j’ai eu de bons rapports jusqu’à sa mort, malgré nos divergences. Mais il va sans dire que je ne saurais revendiquer cette honorabilité pour des personnes, guénoniennes ou non, qui n’ont ni vertu ni bonne foi. »

« Vâlsan me disait une fois qu’il y a peu d’hommes intelligents parmi les guénoniens, quelqu’en puisse être la raison; il parlait évidemment, non d’un groupe, mais de tous les guénoniens; et il avait une certaine expérience de leur moyenne, comme je l’ai moi-même. Une des raisons de cet état de choses est la suivante : l’ésotérisme attire, non seulement les hommes d’élite mais aussi les médiocres souffrant de sentiments d’infériorité qu’ils cherchent à compenser par quelque sublimation; et il y a ausi des psychopathes à la recherche soit d’un espace de rêve, soit d’un abri donnant un sentiment de sécurité. On ne peut pas empêcher que de tels hommes existent, mais ce n’est pas une raison pour être dupe de leur « orthodoxie », ni surtout de leur mythomanie. »

« J’ajouterai que Vâlsan fut la personnification du guénonisme intégral et inflexible, qu’il fut – lui seul – le « dauphin » de Guénon; qu’il fut un homme fort intelligent et profondément spirituel, en sorte qu’il me fut possible d’avoir avec lui les meilleurs rapports, malgré nos divergences. C’est d’ailleurs sa paix avec moi, et son désir de m’avoir comme collaborateur à la revue, qui est le principal chef d’accusation de la part des sectaires de Turin; »

[Frithjof Schuon – Lettre à Jean-Pierre Laurant (Pully avril 1976)]”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse
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“L’homme est le seul être, dans le monde terrestre, à pouvoir se purifier consciemment des taches de son existence, et c’est pour cela qu’il est dit que « l’homme est le seul animal qui sacrifie » (Shatapatha-Brâhmana, VII, 5); en d’autres termes, la vie étant un don du Créateur, les êtres conscients et responsables doivent, afin de réaliser spirituellement le sens de ce don en se référant à sa qualité symbolique, et afin de rendre ce don, par là même, plus prospère et plus durable, sacrifier au Créateur une partie de ce qu’il a donné. Ce sacrifice peut avoir des formes soit sanglantes, soit non sanglantes : ainsi, pour ne citer que ces exemples parmi une multitude d’autres, les Hindous, comme beaucoup de peuples, ne mangent qu’après avoir offert une part aux divinités, de sorte qu’ils ne se nourrissent au fond que de restes sacrificiels; de même encore, les Musulmans et les Juifs versent tout le sang de la viande destinée à la consommation. Dans un sens analogue, les guerriers de certaines tribus de l’Amérique du Nord sacrifiaient, au moment de leur initiation guerrière, un doigt au « Grand- Esprit »; il est à retenir que les doigts sont sous un certain rapport ce qu’il y a de plus précieux pour le guerrier, homme d’action, et d’autre part, le fait que l’on possède dix doigts et que l’on en sacrifie un, c’est-à-dire un dixième de ce qui représente notre activité, est fort significatif, d’abord parce que le nombre dix est celui du cycle accompli ou entièrement réalisé, et ensuite à cause de l’analogie qui existe entre le sacrifice dont nous venons de parler et la dîme (décima, dixième).
Celle-ci est du reste l’équivalent exact de la zakkât musulmane, l’aumône ordonnée par la Loi qoranique : afin de conserver et d’augmenter les biens, on empêche le cycle de prospérité de se fermer et cela en sacrifiant le dixième, c’est-à-dire la partie qui constituerait précisément l’achèvement et la fin du cycle. Le mot zakkât a le double sens de « purification » et de « croissance », termes dont le rapport étroit apparaît très nettement dans l’exemple de la taille des plantes; ce mot zakkât vient étymologiquement du verbe zakâ qui veut dire « prospérer » ou « purifier », ou encore, dans une autre acception, « lever » ou « payer » la contribution sacrée, ou encore « augmenter ». Rappelons aussi, dans cet ordre d’idées, l’expression arabe dîn, qui signifie non seulement « tradition », selon l’acception la plus courante, mais aussi « jugement », et, avec une voyellisation un peu différente qui fait que le mot se prononce alors dayn, « dette »; ici encore, les sens respectifs du mot se tiennent, la tradition étant considérée comme la dette de l’homme vis-à-vis de Dieu; et le « Jour du Jugement » (Yawm ed-Dîn) — « Jour » dont Allâh est appelé le « Roi » (Mâlik) — n’est autre que le jour du « paiement de la dette » de l’individu envers Celui à qui il doit tout et qui est son ultime raison suffisante.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

The Eye of the Heart: Metaphysics, Cosmology, Spiritual Life

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“Les Tantras, dans cette optique, estiment que le lien du secret, qui s’imposait autrefois pour les doctrines et les pratiques de la « Voie de la Main Gauche » à cause de leur caractère périlleux et de la possibilité d’abus, d’aberrations et de déformations, est périmé.
Le principe fondamental de l’enseignement secret, commun tant aux Tantras hindouistes qu’aux Tantras bouddhiques (ceux-ci définissant essentiellement le Vajrayâna), c’est la nature transformable du poison en remède ou « nectar »; c’est l’emploi, à des fins de libération, des forces mêmes qui ont conduit ou qui peuvent conduire à la chute et à la perdition. Il est précisément affirmé qu’il faut adopter « le poison comme antidote du poison ». Un autre principe tantrique, c’est que « fruition » et « libération » (ou détachement, renoncement) ne s’excluent pas nécessairement, contrairement à ce que pensent les écoles unilatéralement ascétiques. On se propose comme but de réaliser les deux choses à la fois, donc de pouvoir alimenter la passion et le désir tout en restant libre. Un texte avait précisé qu’il s’agit d’une voie « aussi difficile que le fait de marcher sur le fil de l’épée ou de tenir en bride un tigre ».
(…)
De toute façon, à ceux qui penseraient que le tantrisme offre un commode alibi spirituel pour s’abandonner à ses instincts et à ses sens, il faudrait rappeler que tous ces courants supposent une consécration et une initiation préliminaires, le rattachement à une communauté ou chaîne (kula) d’où tirer une force protectrice, dans tous les cas une ascèse sui generis, une disciple énergique de maîtrise de soi chez celui qui entend se livre aux pratiques dont nous allons parler.""
""Métaphysique du sexe"", pp. 303-304”

Eros and the Mysteries of Love: The Metaphysics of Sex

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“L’état humain — ou tout autre état « central » analogue — est comme entouré d’un cercle de feu : il n’y a là qu’un choix, ou bien échapper au « courant des formes » par le haut, en direction de Dieu, ou bien sortir de l’humanité par le bas, à travers le feu, lequel est comme la sanction de la trahison de ceux qui n’ont pas réalisé le sens divin de la condition humaine; si « la condition humaine est difficile à atteindre», comme l’estiment les Asiates « transmigrationnistes », elle est également difficile à quitter, pour la même raison de position centrale et de majesté théomorphe. Les hommes vont au feu parce qu’ils sont des dieux, et ils en sortent parce qu’ils ne sont que des créatures; Dieu seul pourrait aller éternellement en enfer s’il pouvait pécher. Ou encore : l’état humain est tout près du Soleil divin, s’il est possible de parler ici de « proximité »; le feu est la rançon éventuelle — à rebours — de cette situation privilégiée; on peut mesurer celle-ci à l’intensité et à l’inextin-guibilité du feu. Il faut conclure de la gravité de l’enfer à la grandeur de l’homme, et non pas, inversement, de l’apparente innocence de l’homme à l’injustice supposée de l’enfer.

[…] Bien des hommes de notre temps tiennent en somme le langage suivant : « Dieu existe ou il n ’existe pas; s’il existe et s’il est ce qu’on dit, il reconnaîtra que nous sommes bons et que nous ne méritons aucun châtiment »; c’est-a-dire qu’ils veulent bien croire à son existence s’il est conforme à ce qu’ils s’imaginent et s’il reconnaît la valeur qu’ils s’attribuent à eux-mêmes. C’est oublier, d’une part, que nous ne pouvons connaître les mesures avec lesquelles l’Absolu nous juge, et d’autre part, que le « feu » d’outre-tombe n’est rien d ’autre, en définitive, que notre propre intellect qui s’actualise à l'encontre de notre fausseté, ou en d’autres termes, qu’il est la vérité immanente qui éclate au grand jour. A la mort, l’homme est confronté avec l’espace inouï d’une réalité, non plus fragmentaire, mais totale, puis avec la norme de ce qu’il a prétendu être, puisque cette norme fait partie du Réel; l’homme se condamne donc lui-même, ce sont — d’après le Koran — ses membres mêmes qui l’accusent; ses violations, une fois le mensonge dépassé, le transforment en flammes; la nature déséquilibrée et faussée, avec toute sa vaine assurance, est une tunique de Nessus. L’homme ne brûle pas que pour ses péchés; il brûle pour sa majesté d’image de Dieu. C’est le parti pris d’ériger la déchéance en norme et l’ignorance en gage d’impunité que le Koran stigmatise avec véhémence — on pourrait presque dire : par anticipation — en confrontant l’assurance de ses contradicteur avec les affres de la fin du monde (1).
En résumé, tout le problème de la culpabilité se réduit au rapport de la cause à l’effet. Que l’homme soit loin d'être bon, l’histoire ancienne et récente le prouve surabondamment, l’homme n’a pas l’innocence de l’animal, il a conscience de son imperfection, puisqu’il en possède la notion; donc il est responsable. Ce qu’on appelle en terminologie morale la faute de l’homme et le châtiment de Dieu, n’est rien d ’autre, en soi, que le heurt du déséquilibre humain avec l’Equilibre immanent; cette notion est capitale. […]

(1) C'est la même un des thèmes les plus instamment répétés de ce livre sacré, qui marque parfois son caractère d'ultime message par une éloquence presque désespérée.”

Understanding Islam

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“Rares sont ceux qui ont assez de folie pour entreprendre de réaliser leurs rêves”

Marc Lévy (1961) écrivain français

Le premier jour

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“L'utopie n'est pas l'irréalisé, l'utopie d'aujourd'hui peut être réalisé demain”

Théodore Monod (1902–2000) naturaliste, biologiste, explorateur, érudit et humaniste français

Dictionnaire humaniste et pacifiste

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“Par le foot, les spectateurs croient réaliser ce dont on leur a tant parlé et qu’ils ne connaîtront jamais : vivre dans l’égalité.”

Bernard Maris (1946–2015) économiste, écrivain et journaliste français

Sur le football

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“Un miracle, comme un pari, cela se prépare, cela se conditionne, cela se mesure, cela se décide et cela se réalise à force de volonté et de persévérance.”

Félix Houphouët-Boigny (1905–1993) homme politique ivoirien

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Pose de la Première Pierre de la Cité « Riviéra », 7 septembre 1970

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