Citations sur devise

Une collection de citations sur le thème de devise, bien-être, être, pluie.

Citations sur devise

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“Pour [mon père], les infortunes ne sont pas une fatalité, mais des incidents de parcours qu’il faut dépasser, quitte à en pâtir dans les minutes qui suivent. Son humilité et son discernement étaient un régal. J’ai tant voulu lui ressembler, jouir de sa frugalité et sa modération! Grâce à lui, alors que je grandissais sur une terre tourmentée depuis la nuit des temps, je refusais de considérer le monde comme une arène. Je voyais bien que les guerres se succédaient aux guerres, les représailles aux représailles, mais je m’interdisais de les cautionner d’une manière ou d’une autre. Je ne croyais pas aux prophéties de la discorde et n’arrivais pas à me faire à l’idée que Dieu puisse inciter ses sujets à se dresser les uns contre les autres et à ramener l’exercice de la foi à une absurde et effroyable question de rapport de forces. Dès lors, je m’étais méfié comme d’une teigne de ce qui me réclame un peu de mon sang pour purifier mon âme. Je ne voulais croire ni aux vallées des larmes ni à celles des ténèbres – il y avait d’autres sites plus séduisants et moins déraisonnables autour de soi. Mon père me disait : « Celui qui te raconte qu’il existe symphonie plus grande que le souffle qui t’anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton cœur, tu auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n’auras qu’à tendre la main pour le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n’y a rien, absolument rien au-dessus de ta vie… Et ta vie n’est pas au-dessus de celle des autres. »
Je ne l’ai pas oublié.
J’en ai même fait ma principale devise, convaincu que lorsque les hommes auront adhéré à cette logique, ils auront enfin atteint la maturité.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Tous pour un, un pour tous, c’est notre devise.”

Paroles de d'Artagnan
Les Trois Mousquetaires, 1844
Variante: Tous pour un, un pour tous
Source: The Three Musketeers

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“Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes.”

Jean de La Fontaine (1621–1695) poète, fabuliste, conteur et auteur dramatique français

Fables (1668–1679)

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“Pour la pensée, pour l'éducation, pour l’industrie, la devise des gouvernements doit être laissez faire et laissez passer.”

Benjamin Constant (1767–1830) romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine suisse

Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri, 1822-1824

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“Il est difficile d'attirer l'attention tendue du monde pendant plus d'une demi-heure de suite. Moi, j'ai réussi à le faire pendant vingt ans, et chaque jour. Ma devise a été « que l'on parle de Dali même si on en parle bien.»”

Salvador Dalí (1904–1989) peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain catalan

Journal d’un génie adolescent, Les moustaches radar, 1964
Variante: Il est difficile d’attirer l’attention tendue du monde pendant plus d’une demi-heure de suite. Moi, j’ai réussi à le faire pendant vingt ans, et chaque jour. Ma devise a été « que l’on parle de Dali même si on en parle bien ».

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“La devise du mollusque serait alors : il faut vivre pour bâtir sa maison et non bâtir sa maison pour y vivre.”

Gaston Bachelard (1884–1962) philosophe français

La Poétique de l'espace, 1957

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“Le devoir d'arracher les misérables à la misère et le devoir de répartir également les biens ne sont pas du même ordre : le premier est un devoir d'urgence; le deuxième est un devoir de convenance; non seulement les trois termes de la devise républicaine, liberté, égalité, fraternité, ne sont pas sur le même plan, mais les deux derniers eux-mêmes, qui sont plus rapprochés entre eux qu'ils ne sont tous deux proches du premier, présentent plusieurs différences notables; par la fraternité nous sommes tenus d'arracher à la misère nos frères les hommes; c'est un devoir préalable; au contraire le devoir d'égalité est un devoir beaucoup moins pressant; autant il est passionnant, inquiétant de savoir qu'il y a encore des hommes dans la misère, autant il m'est égal de savoir si, hors de la misère, les hommes ont des morceaux plus ou moins grands de fortune; je ne puis parvenir à ma passionner pour la question célèbre de savoir à qui reviendra, dans la cité future, les bouteilles de champagne, les chevaux rares, les châteaux de la vallée de la Loire; j'espère qu'on s'arrangera toujours; pourvu qu'il y ait vraiment une cité, c'est-à-dire pourvu qu'il n'y ait aucun homme qui soit banni de la cité, tenu en exil dans la misère économique, tenu dans l'exil économique, peu m'importe que tel ou tel ait telle ou telle situation; de bien autres problèmes solliciteront sans doute l'attention des citoyens; au contraire il suffit qu'un seul homme soit tenu sciemment, ou, ce qui revient au même, sciemment laissé dans la misère pour que le pacte civique tout entier soit nul; aussi longtemps qu'il y a un homme dehors, la porte qui lui est fermée au nez ferme une cité d'injustice et de haine.”

Charles Péguy (1873–1914) écrivain, poète et essayiste français

De Jean Coste

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“Dans ce tribunal établi pour effrayer l'imagination, et qui devait être nécessairement environné de formes mystérieuses et sévères pour produire l'effet qu'en attendait le législateur, le principe religieux conserve néanmoins toujours son caractère ineffaçable. 'Au milieu même de l'appareil des supplices, il est doux et miséricordieux, et parce que le sacerdoce entre dans ce tribunal, ce tribunal ne doit ressembler à aucun autre'. En effet, il porte dans ses bannières la devise nécessairement inconnue à tous les tribunaux du monde, MISERICORDIA ET JUSTITIA. Partout ailleurs la justice seule appartient aux tribunaux, et la miséricorde n'appartient qu'aux souverains. Des juges seraient rebelles, s'ils se mêlaient de faire grâce; ils s'attribueraient les droits de la souveraineté; mais dès que le sacerdoce est appelé à siéger parmi les juges, il refusera d'y prendre place à moins que la souveraineté ne lui prête sa grande prérogative. La miséricorde siège donc avec la justice et la précède même : l'accusé traduit devant ce tribunal est libre de confesser sa faute, d'en demander pardon, et de se soumettre à des expiations religieuses. Dès ce moment le délit se change en péché, et le supplice en pénitence. Le coupable jeûne, prie, se mortifie. Au lieu de marcher au supplice, il récite des psaumes, il confesse ses péchés, il entend la messe, on l'exerce, on l'absout, on le rend à sa famille et à la société. Si le crime est énorme, si le coupable s'obstine, s'il faut verser du sang, le prêtre se retire, et ne reparaît que pour consoler la victime sur l'échafaud.”

Joseph de Maistre (1753–1821) philosophe, écrivain, juriste et diplomate savoyard

Lettres à un gentilhomme russe sur l'Inquisition espagnole, 1815

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“Si le sportif a une telle place dans nos médias, c'est parce qu'il est le symbole parfait de nos sociétés sans but, dont la devise pourrait être « tout ça pour ça.»”

Riss (1966) caricaturiste et auteur de bande dessinée français

Sur les sportifs professionnels

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“Je sais aussi que quand votre fils de cinq mois se réveille à deux heures du matin et pleure avec persistance sans raison apparente vous ne l'aimez pas beaucoup à ce moment-là. Soyez tranquille, il a une raison pour pleurer, même si vous ne la découvrez pas immédiatement. Si vous êtes irrité, tâchez de ne pas le montrer. La voix d'un homme est plus terrifiante pour un enfant que celle d'une femme et vous ne savez pas quelle peur permanente vous pouvez laisser s'infiltrer dans un bébé un criant très fort au mauvais moment.
"Ne prenez pas le bébé dans votre lit", dit le manuel d'instructions aux parents. Oubliez-le. Donnez à votre bébé autant de baisers et de caresses que vous pouvez.
Ne vous servez pas de vos enfants pour vous enorgueillir. Soyez aussi prudent pour louer que pour blâmer. C'est mauvais de chanter les louanges d'un enfant en sa présence. Oui, bien sûr, Mary travaille très bien. Première de sa classe ce mois-ci. C'est une enfant intelligente. Non pas que vous ne devez pas faire d'éloges à votre enfant. Il est bon de dire à votre fils : "C'est un bien joli cerf-volant que tu as fait là", mais les éloges au service des autres sont inutiles. Les jeunes oies dressent le cou aussi bien que les cygnes quand on les admire. Par contre, si votre enfant ne réussit pas ce qu'il fait, n'enfoncez pas le couteau dans la plaie. Même si le carnet de notes n'est pas bon, ne dites rien. Et si Billy rentre en pleurant parce qu'il a été vaincu dans une bataille avec les copains, ne lui dites pas qu'il est une mauviette.
Si jamais vous dites "Quand j'avais ton âge…" vous faites une grande erreur. En somme, acceptez votre enfant tel qu'il est et retenez-vous d'essayer de le faire vous ressembler.
Ma devise pour la maison, en toute circonstance, c'est Pour l'amour du ciel, laissez les gens vivre leur vie. C'est une attitude qui sied à toutes les situations.
C'est la seule attitude qui encourage la tolérance. On apprend aux enfants à être tolérants en leur montrant de la tolérance. (p. 168-169)”

Summerhill: A Radical Approach to Child Rearing

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“La devise de la république est une somme de rêves vers lesquels les hommes marchent.”

Bernard Dadié (1916–2019) écrivain et homme politique ivoirien

Climbié, 1956

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“Devise de roi dont la traduction et le sens demeurent incertains mais elle insisterait sur la supériorité de celui-ci.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

NEC PLURIBUS IMPAR