Citations sur ligne
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“Je ne me vois absolument pas comme un journaliste. Je suis un comédien de bout en bout. Vous pouvez m'ouvrir le bide et compter les lignes de blagues. Si les gens apprennent quelque chose en regardant [The Colbert Report], c'est un dommage collatéral.”

Stephen Colbert (1964) humoriste, satiriste et animateur de télévision américain

I don't perceive my role as a newsman at all. I'm a comedian from stem to stern. You can cut me open and count the rings of jokes. If people learn something about the news by watching the show, that is incidental to my goal.
en

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“Je suis issu d'une lignée d'éternels enfants.”

J. M. Coetzee (1940) romancier et professeur en littérature sud-africain

Michael K, sa vie, son temps , 1983

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“Un écrivain, même habile, n'empêche pas un bon lecteur de lire entre les lignes.”

Christian Grenier (1945) écrivain français

Virus LIV 3 ou La Mort des livres

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“Comme le Christianisme, l'Islam enseigne que Jésus n'a pas eu de père humain, qu'il est « Parole de Dieu », qu'il est né d'une Vierge et que lui et cette Vierge-Mère ont le privilège unique de ne pas avoir été « touchés par le diable » au moment de leur naissance, ce qui indique l'Immaculée Conception; comme il est impossible même au point de vue musulman que tous ces privilèges incomparables n'aient une signification secondaire, qu'ils ne se soient produits qu'« en passant » et sans laisser de traces décisives, les chrétiens se demanderont comment les musulmans peuvent sans contradiction concilier cette sublimité avec la foi en un Prophète subséquent. Pour le comprendre, - tout argument métaphysique mis à part, - il faut tenir compte de ceci: le Monothéisme intégral comporte deux lignées distinctes, israélite l'une et ismaélienne l'autre; or, alors que dans la lignée israélite Abraham se trouve pour ainsi dire renouvelé ou remplacé par Moïse, - la Révélation sinaïtique étant comme un second commencement du Monothéisme, - Abraham reste toujours le Révélateur primordiale et unique pour les fils d'Ismaël. Le miracle sinaïtique appelait le miracle messianique ou christique : c'est le Christ qui, à un certain point de vue, clôt la lignée mosaïque et clôt la Bible, glorieusement et irrévocablement. Mais ce cycle allant de Moïse à Jésus, ou du Sinaï à l'Ascension, n'englobe précisément pas tout le Monothéisme : la lignée ismaélienne, et toujours abrahamique, se situait en dehors de ce cycle et restait en quelque sorte disponible; elle appelait à son tour un achèvement glorieux, de caractère non sinaïtique et christique, mais abrahamique et mohammédien, et en un certain sens « désertique » et « nomade »”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Form and Substance in the Religions

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“Les caractères chinois s’étalent verticalement, de haut en bas; ils imitent le mouvement d’une théogonie descendant du ciel sur terre. L’écriture arabe, elle progresse horizontalement, sur le plan du devenir, mais elle va de la droite, champ de l’action, vers la gauche, région du cœur. Elle décrit donc un mouvement allant de l’extérieur vers l’intérieur.
Les lignes successives d’un texte sont comparables à la trame d’un tissu. En fait, le symbolisme de l’écriture s’apparente à celui du tissage et se réfère comme lui à la croix des axes cosmiques. Pour comprendre ce à quoi nous faisons allusion, il faut se représenter le métier à tisser primitif : les fils de la chaîne sont tendus verticalement et la trame les unit horizontalement par le va-et-vient de la navette, mouvement qui rappelle l’écoulement des cycles tels que jours, mois ou années, tandis que l’immobilité de la chaîne correspond à celle de l’axe polaire. Cet axe est en réalité unique mais son image de répète dans tous les fils de la chaîne, de même que l’instant présent, qui reste toujours un, semble se répéter à travers le temps.
Comme dans le tissage, le mouvement horizontal de l’écriture, mouvement qui est en fait ondulé, correspond à la dimension du devenir et du changement, tandis que le vertical représente la dimension de l’Essence ou des essences immuables.”

Titus Burckhardt (1908–1984)

Art Of Islam: Language And Meaning

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“Quand Marco passait, tous les jeunes hommes Se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes Où les feux d'Amour brûlaient sans pitié Ta pauvre cahute, ô froide Amitié; Tout autour dansaient des parfums mystiques Où l'âme, en pleurant, s'anéantissait. Sur ses cheveux roux un charme glissait; Sa robe rendait d'étranges musiques Quand Marco passait. Quand Marco chantait, ses mains, sur l'ivoire, Évoquaient souvent la profondeur noire Des airs primitifs que nul n'a redits, Et sa voix montait dans les paradis De la symphonie immense des rêves, Et l'enthousiasme alors transportait Vers des cieux connus quiconque écoutait Ce timbre d'argent qui vibrait sans trèves, Quand Marco chantait. Quand Marco pleurait, ses terribles larmes Défiaient l'éclat des plus belles armes; Ses lèvres de sang fonçaient leur carmin Et son désespoir n'avait rien d'humain; Pareil au foyer que l'huile exaspère, Son courroux croissait, rouge, et l'on aurait Dit d'une lionne à l'âpre forêt Communiquant sa terrible colère, Quand Marco pleurait. Quand Marco dansait, sa jupe moirée Allait et venait comme une marée, Et, tel qu'un bambou flexible, son flanc Se tordait, faisant saillir son sein blanc; Un éclair partait. Sa jambe de marbre, Emphatiquement cynique, haussait Ses mates splendeurs, et cela faisait Le bruit du vent de la nuit dans un arbre, Quand Marco dansait. Quand Marco dormait, oh! quels parfums d'ambre Et de chair mêlés opprimaient la chambre! Sous les draps la ligne exquise du dos Ondulait, et dans l'ombre des rideaux L'haleine montait, rhythmique et légère; Un sommeil heureux et calme fermait Ses yeux, et ce doux mystère charmait Les vagues objets parmi l'étagère, Quand Marco dormait. Mais quand elle aimait, des flots de luxure Débordaient, ainsi que d'une blessure Sort un sang vermeil qui fume et qui bout, De ce corps cruel que son crime absout: Le torrent rompait les digues de l'âme, Noyait la pensée, et bouleversait Tout sur son passage, et rebondissait Souple et dévorant comme de la flamme, Et puis se glaçait.”

Oeuvres complètes de Paul Verlaine, Vol. 1 Poèmes Saturniens, Fêtes Galantes, Bonne chanson, Romances sans paroles, Sagesse, Jadis et naguère

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“Les banlieues tristes des dimanches et les lignes d'intérêt local sont un triste décor”

Philippe Soupault (1897–1990) poète, romancier, éditeur, critique, essayiste, journaliste, homme de radio français

The Magnetic Fields

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