Citations sur cimetière

Une collection de citations sur le thème de cimetière, tout, bien-être, pluie.

Citations sur cimetière

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“Y a-t-il un paradis pour un gangster? Souviens-toi de moi. Tant de mes potes sont au cimetière, j'ai versé tant de larmes.”

Tupac Shakur (1971–1996) rappeur américain

Is there heaven for a G? Remember me. So many homies in the cemetery, shed so many tears.
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So Many Tears

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“Par discrétion, enterrez votre famille et vos amis autour des cimetières.”

Francis Picabia (1879–1953) peintre et écrivain français

Dactylocoque, 1922

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“Emmenez-moi à Lublin. Pour l'amour de Dieu! Je ne veux pas être enterré dans le cimetière de Goray!”

Isaac Bashevis Singer (1902–1991) écrivain américain de langue yidich né en Pologne. Prix Nobel 1978

Satan à Goray

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“Tout passe. Les catastrophes s'éloignent. Les cimetière ouvrent et ferment chaque jour.”

Andrew Coburn (1932–2018) écrivain américain

La Voix du sang , 1997

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“Pourquoi faire des enfants alors que les villes, les banlieues, les cimetières sont pleins?”

Pierre Bourgeade (1927–2009)

Citations extraites de périodiques, Dans La Nouvelle Revue Française

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“Heureusement, le ridicule ne tue pas, pas même en politique. Sinon, nos cimetières seraient remplis de nos gouvernants.”

À l'occasion du limogeage du commissaire de police Dominique Rossi, « premier flic de Corse», pour n'avoir pas pu empêcher la brève manifestation d'indépendantistes corses, dans la villa de Christian Clavier, ami personnel de Nicolas Sarkozy.
Le Bien public, 2007-2009, Politique

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“La mer est le cimetière du château d'If.”

Le Comte de Monte-Cristo

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“Il y a ceux que le malheur effondre. Il y a ceux qui en deviennent tout rêveurs. Il y a ceux qui parlent de tout et de rien au bord de la tombe, et ça continue dans la voiture, de tout et de rien, pas même du mort, de petits propos domestiques, il y a ceux qui se suicideront après et ça ne se voit pas sur leur visage, il y a ceux qui pleurent beaucoup et cicatrisent vite, ceux qui se noyent dans les larmes qu'ils versent, il y a ceux qui sont contents, débarrassés de quelqu'un, il y a ceux qui ne peuvent plus voir le mort, ils essayent mais ils ne peuvent plus, le mort a emporté son image, il y a ceux qui voient le mort partout, ils voudraient l'effacer, ils vendent ses nippes, brûlent ses photos, déménagent, changent de continent, rebelotent avec un vivant, mais rien à faire, le mort est toujours là, dans le rétroviseur, il y a ceux qui pique-niquent au cimetière et ceux qui le contournent parce qu'ils ont une tombe creusée dans la tête, il y a ceux qui ne mangent plus, il y a ceux qui boivent, il y a ceux qui se demandent si leur chagrin est authentique ou fabriqué, il y a ceux qui se tuent au travail et ceux qui prennent enfin des vacances, il y a ceux qui trouvent la mort scandaleuse et ceux qui la trouvent naturelle avec un âge pour, des circonstances qui font que, c'est la guerre, c'est la maladie, c'est la moto, la bagnole, l'époque, la vie, il y a ceux qui trouvent que la mort c'est la vie.

Et il y a ceux qui font n'importe quoi. Qui se mettent à courrir, par exemple. À courir comme s'ils ne devaient jamais plus s'arrêter. C'est mon cas.”

Daniel Pennac (1944) écrivain français

La fata carabina

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“La mémoire de la plupart des hommes est un cimetière abandonné, où gisent sans honneurs des morts qu'ils ont cessé de chérir. Toute douleur prolongée insulte à leur oubli.”

Memoirs of Hadrian
Variante: La mémoire de la plupart des hommes est un cimetière abandonné, où gisent sans honneurs des morts qu'ils ont cessé de chérir.

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“J’aime beaucoup les cimetières, moi, ça me repose et me mélancolise j’en ai besoin. Et puis, il y a aussi de bons amis là dedans, de ceux qu’on ne va plus voir; et j’y vais encore, moi, de temps en temps.
Justement, dans ce cimetière Montmartre, j’ai une histoire de cœur, une maîtresse qui m’avait beaucoup pincé, très ému, une charmante petite femme dont le souvenir, en même temps qu’il me peine énormément, me donne des regrets… des regrets de toute nature. Et je vais rêver sur sa tombe… C’est fini pour elle.
Et puis, j’aime aussi les cimetières, parce que ce sont des villes monstrueuses, prodigieusement habitées. Songez donc à ce qu’il y a de morts dans ce petit espace, à toutes les générations de Parisiens qui sont logés là, pour toujours, troglodytes définitifs enfermés dans leurs petits caveaux, dans leurs petits trous couverts d’une pierre ou marqués d’une croix, tandis que les vivants occupent tant de place et font tant de bruit, ces imbéciles.
Me voici donc entrant dans le cimetière Montmartre, et tout à coup imprégné de tristesse, d’une tristesse qui ne faisait pas trop, de mal, d’ailleurs, une de ces tristesses qui vous font penser, quand on se porte bien : « Ça n’est pas drôle, cet endroit-là, mais le moment n’en est pas encore venu pour moi… »
L’impression de l’automne, de cette humidité tiède qui sent la mort des feuilles et le soleil affaibli, fatigué, anémique, aggravait en la poétisant la sensation de solitude et de fin définitive flottant sur ce lieu, qui sent la mort des hommes.”

Guy de Maupassant (1850–1893) écrivain français

La Maison Tellier

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“Je suis un cimetière abhorré de la lune.”

Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)
Source: Paris Spleen

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“J’ai voulu que tu comprennes pourquoi nous avons pris les armes, docteur Jaafari, pourquoi des gosses se jettent sur les chars comme sur des bonbonnières, pourquoi nos cimetières sont saturés, pourquoi je veux mourir les armes à la main… pourquoi ton épouse est allée se faire exploser dans un restaurant. Il n’est pire cataclysme que l’humiliation.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

C’est un malheur incommensurable, docteur. Ça vous ôte le goût de vivre. Et tant que vous tardez à rendre l’âme, vous n’avez qu’une idée en tête : comment finir dignement après avoir vécu misérable, aveugle et nu ?
L’Attentat, 2005