Citations sur bibliothèque

Une collection de citations sur le thème de bibliothèque, livre, livres, bien-être.

Citations sur bibliothèque

Anatole France photo
James Joyce photo
Guy Bedos photo
Amos Oz photo
Alain Finkielkraut photo
Françoise Giroud photo
Cicéron photo

“Je n'aurai rien à désirer, si votre bibliothèque est accompagnée d'un jardin.”

Cicéron (-106–-43 avant J.-C.) orateur, homme politique et philosophe romain

Si hortum in bibliotheca habes, deerit nihil.
la

Jorge Luis Borges photo
Michel de Marolles photo
Jorge Luis Borges photo

“(…) la bibliothèque du Mont-Saint-Michel au”

Régine Pernoud (1909–1998) archiviste paléographe et historienne médiéviste, fondatrice et directrice du Centre Jeanne d’Arc, à Orléan…

Citations de ses ouvrages, Pour en finir avec le Moyen Âge, 1977

Michel Onfray photo

“Les bibliothèques ne servent qu’à cela : offrir des occasions de méditer, penser, réfléchir sa vie, son existence.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

Contre-histoire de la philosophie II — Le christianisme hédoniste, 2006

Muriel Barbery photo
Augustin d'Hippone photo

“Définissons d'abord le péché, qui procède nécessairement de la volonté, comme nous l'atteste la loi divine elle-même gravée dans la nature humaine. Je dis donc que le péché est, à proprement parler, la volonté de conserver ou d'obtenir ce que la justice nous défend et ce dont il nous est libre de nous abstenir. Et en effet, s'il n'y avait pas de liberté, il n'y aurait pas de volonté. Cette définition du péché, je l'avoue, est plus grossière que scrupuleuse. Ai-je donc besoin de scruter tant de livres obscurs pour apprendre que personne ne peut être condamné ni au mépris ni au supplice, pour vouloir ce que la justice ne lui défend pas, ou pour ne pas faire ce qui ne lui est pas permis? N'est-ce pas là ce que les bergers chantent sur les montagnes, les poètes dans les théâtres, les ignorants dans leurs cercles, les savants dans les bibliothèques, les maîtres dans les écoles, les évêques dans les temples et le genre humain sur la face du monde tout entier? Que si personne n'est digne ni de mépris ni de condamnation, pour ne pas faire ce que lui défend la justice, ou ce qu'il ne peut faire, tandis que tout péché est, par lui-même, digne de mépris et de condamnation, doutera-t-on encore qu'il y ait péché quand on veut ce qui est injuste et quand on est libre de ne pas le vouloir? Voilà pourquoi je puis maintenant, et j'aurais toujours dû pouvoir donner du péché cette définition tout à la fois vraie et facile à saisir : le péché c'est la volonté de retenir ou d'acquérir ce que la justice défend, quand on est libre de s'en abstenir.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Sine prius etiam peccatum definiamus, quod sine voluntate esse non posse omnis mens apud se divinitus conscriptum legit. Ergo peccatum est voluntas retinendi vel consequendi quod justitia vetat, et unde liberum est abstinere. Quanquam si liberum non sit, non est voluntas. Sed malui grossius quam scrupulosius definire. Etiamne hi libri obscuri mihi scrutandi erant, unde discerem neminem vituperatione suppliciove dignum, qui aut id velit quod justitia velle non prohibet, aut id non faciat quod facere non potest ? Nonne ista cantant et in montibus pastores, et in theatris pœtæ, et indocti in circulis, et docti in bibliothecis, et magistri in scholis, et antistites in sacratis locis, et in orbe terrarum genus humanum? Quod si nemo vituperatione vel damnatione dignus est, aut non contra vetitum justitiæ faciens, aut quod non potest non faciens, omne autem peccatum vel vituperandum est, vel damnandum; quis dubitet tunc esse peccatum, cum et velle injustum est, et liberum nolle; et ideo definitionem illam et veram et ad intellegendum esse facillimam, et non modo nunc, sed tunc quoque a me potuisse dici: Peccatum est voluntas retinendi vel consequendi quod iustitia vetat, et unde liberum est abstinere ?
la
Citations de saint Augustin, Des deux âmes

Michael Crichton photo

“Mais assurément, le jeu que joue le livre avec ses bases factuelles se fait de plus en plus complexe à mesure qu'il se développe, jusqu'au moment où le texte devient assez difficile à évaluer. Je m'intéresse depuis longtemps à la vraisemblance, au détail qui nous fait prendre quelque chose pour réel, à celui qui nous fait comprendre qu'il s'agit d'une fiction. Mais je conclus finalement que dans Les Mangeurs de morts, j'avais poussé le jeu trop loin. Pendant que j'écrivais, j'avais l'impression que la réalité et la fiction étaient parfaitement délimitées; par exemple, l'un des traducteurs cité, Per Fraus-Dohus, signifie littéralement en latin « par tromperie-fourberie ». Mais au bout de quelques années, je ne pouvais plus distinguer avec certitude les passages vrais des passages inventés; à un certain stade, j'allai même un jour dans une bibliothèque universitaire pour essayer de retrouver certaines références de ma bibliographie, concluant finalement, après des heures de recherches frustrantes, que, malgré leur aspect convaincant, elles devaient être fictives. J'étais furieux d'avoir perdu mon temps, mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi. (…) En ces circonstances, je devrais peut-être préciser que les notes de cette postface sont authentiques. Le reste du roman, y compris l'introduction, le texte, les notes et la bibliographie, doit être considéré comme de la fiction.”

Michael Crichton (1942–2008)

Les Mangeurs de morts (Le Treizième Guerrier)

Pierre-Louis Ginguené photo
Gabriele d'Annunzio photo

“Une clameur nouvelle, plus forte et plus longue, s’éleva d’entre les deux tutélaires colonnes de granit, pendant que la barque royale abordait à la Piazzetta noire de peuple. Quand le bruit cessait, la foule épaisse avait des remous; et les galeries du Palais des Doges s’emplissaient d’une rumeur confuse, pareille au bourdonnement illusoire qui anime les volutes des conques marines. Puis, tout à coup, la clameur rejaillissait dans l’air limpide, montait se briser contre la légère forêt marmoréenne, franchissait les têtes des hautes statues, atteignait les pinacles et les croix, se dispersait dans le lointain crépusculaire. Puis, c’était une autre pause pendant laquelle, imperturbable, dominant l’agitation inférieure, continuait l’harmonie multiple des architectures sacrées et profanes où couraient comme une agile mélodie les modulations ioniques de la Bibliothèque et s’élançait comme un cri mystique la cime de la tour nue. Et cette musique silencieuse des lignes immobiles était si puissante qu’elle créait le fantôme presque visible d’une vie plus belle et plus riche, superposé au spectacle de la multitude inquiète. Celle-ci sentait la divinité de l’heure; et, lorsqu’elle acclamait cette forme nouvelle de la royauté abordant au rivage antique, cette fraîche Reine blonde qu’illuminait un inextinguible sourire, peut-être exhalait-elle son obscure aspiration à dépasser l’étroitesse de la vie vulgaire et à recueillir les dons de l’éternelle Poésie épars sur les pierres et sur les eaux.”

Romans, Le Feu, 1900

Daniel Tammet photo
Théophile Gautier photo
Fred Vargas photo
Antoine Prost photo
Jonathan Haidt photo

“Et dans aucun de ces cas les éthiciens sont meilleurs que les autres philosophes ou professeurs d'autres disciplines. Schwitzgebel a même emprunté les listes des livres manquants de dizaines de bibliothèques et a trouvé que les livres traitants d'éthique, qui sont probablement principalement empruntés par les éthiciens, sont plus susceptible d'être volés ou jamais retournés que les livres d'autres branches de la philosophie.”

en
And in none of these ways are moral philosophers better than other philosophers or professors in other fields. Schwitzgebel even scrounged up the missing-book lists from dozens of libraries and found that academic books on ethics, which are presumably borrowed mostly by ethicists, are more likely to be stolen or just never returned than books in other areas of philosophy.
The Righteous Mind (2012)

Jorge Luis Borges photo
Robert Desnos photo

“Je ne vais à la Bibliothèque Nationale que pour lire des livres obscènes et je suis prêt à faire l'amour avec n'importe qui.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

Pénalités de l'enfer, Robert Desnos, Littérature Nouvelle Série, 4, Septembre 1922, 10
Pénalités de l'enfer, 1922

Antoine de Saint-Exupéry photo

“La vertu c'est de sauver le patrimoine spirituel français en demeurant conservateur de la bibliothèque de Carpentras.”

Antoine de Saint-Exupéry (1900–1944) aviateur et écrivain français

Cette citation est extraite d'une lettre parfois citée ainsi : Lettre à Pierre Chevrier [30 juillet 1944]. Pierre Chevrier est le pseudonyme sous lequel Hélène de Vogüé fit paraître en 1950 une biographie de Saint-Exupéry. Un extrait de cette lettre y figure à la page 278. Il s'agit d'une des deux dernières lettres de Saint-Exupéry.
Œuvres complètes

Nancy Huston photo
Wilhelm Reich photo
Jean-Paul Sartre photo
Michel Onfray photo
Alphonse Daudet photo

“Que de gens à bibliothèques sur la bibliothèque desquels on pourrait écrire: "Usage externe!" comme sur les fioles de pharmacie.”

Alphonse Daudet (1840–1897) écrivain et auteur dramatique français

Notes sur la vie (published posthumously 1899)

Antoine Bello photo