Citations sur tourbillon

Une collection de citations sur le thème de tourbillon, tout, vers, vie.

Citations sur tourbillon

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“C'est le propre de la jeunesse de comparer la brise à un tourbillon.”

Edmund Cooper (1926–1982) écrivain britannique

Le Dernier Continent, 1970

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“Rappelons les noms de ces êtres imaginaires, à la nature d'ange, que ma plume, pendant le deuxième chant, a tirés d'un cerveau, brillant d'une lueur émanée d'eux-mêmes. Ils meurent, dès leur naissance, comme ces étincelles dont l'ail a de la peine à suivre l'effacement rapide, sur du papier brûlé. (…) un instant, vous appa-rûtes, recouverts des insignes de la jeunesse, à mon horizon charmé: mais je vous ai laissés retomber dans le chaos, comme des cloches de plongeur. Vous n'en sortirez plus. Il me suffit que j'aie gardé votre souvenir; vous devez céder la place à d'autres substances, peut-être moins belles, qu'enfantera le débordement orageux d'un amour qui a résolu de ne pas apaiser sa soif auprès de la race humaine. Amour affamé, qui se dévoreraitlui-même, s'il ne cherchait sa nour-riture dans des fictions célestes : créant, à la longue, une pyramide de séraphins, plus nom-breux que les insectes qui fourmillent dans une goutte d'eau, il les entrelacera dans une ellipse qu'il fera tourbillonner autour de lui. Pendant ce temps le voyageur, arrêté contre l'aspect d'une cataracte, s'il relève le visage, verra, dans le loin-tain, un être humain, emporté vers la cave de l'enfer par une guirlande de camélias vivants! Mais… silence!”

Comte de Lautréamont (1846–1870) écrivain français

Variante: Rappelons les noms de ces êtres imaginaires, à la nature d'ange, que ma plume, pendant le deuxième chant, a tirés d'un cerveau, brillant d'une lueur émanée d'eux-mêmes. Ils meurent. dès leur naissance, comme ces étincelles dont l'ail a de la peine à suivre l'effacement rapide, sur du papier brûlé. Léman!... Lohengrin Lombano Holzer!... un instant, vous appa-rûtes, recouverts des insignes de la jeunesse, à mon horizon charmé: mais je vous ai laissés retomber dans le chaos, comme des cloches de plongeur. Vous n'en sortirez plus. Il me suffit que j'aie gardé votre souvenir; vous devez céder la place à d'autres substances, peut-être moins belles, qu'enfantera le débordement orageux d'un amour qui a résolu de ne pas apaiser sa soif auprès de la race humaine. Amour affamé, qui se dévoreraitlui-même, s'il ne cherchait sa nour-riture dans des fictions célestes : créant, à la longue, une pyramide de séraphins, plus nom-breux que les insectes qui fourmillent dans une goutte d'eau, il les entrelacera dans une ellipse qu'il fera tourbillonner autour de lui. Pendant ce temps le voyageur, arrêté contre l'aspect d'une cataracte, s'il relève le visage, verra, dans le loin-tain, un être humain, emporté vers la cave de l'enfer par une guirlande de camélias vivants! Mais... silence!

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