Citations sur pyramide

Une collection de citations sur le thème de pyramide, pluie, grand, hommes.

Citations sur pyramide

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“La pyramide trônait sur ce plateau creusé dans la montagne avant que la vie soit née dans les eaux de la Terre.”

Arthur C. Clarke (1917–2008) écrivain de science-fiction, écrivain scientifique, futurologue, présentateur télé, explorateur sous-marin …

Citations de ses nouvelles, La sentinelle, 1951

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“La ville en état de peste — et là je vous cite toute une série de règlements, d'ailleurs absolument identiques les uns aux autres, qui ont été publiés depuis la fin du Moyen Âge jusqu'au début du XVIIIe siècle — était partagée en districts, les districts étaient partagés en quartiers, puis dans ces quartiers on isolait les rues, et il y avait dans chaque rue des surveillants, dans chaque quartier des inspecteurs, dans chaque district des responsables de district et dans la ville elle-même soit un gouverneur nommé à cet effet, soit encore les échevins qui avaient reçu, au moment de la peste, un supplément de pouvoir. Analyse, donc, du territoire dans ses éléments les plus fins; organisation, à travers ce territoire ainsi analysé, d'un pouvoir continu, et continu dans deux sens. D'une part, à cause de cette pyramide, dont je vous parlais tout à l'heure. Depuis les sentinelles qui veillaient devant les portes des maisons, à l'extrémité des rues, jusqu'aux responsables des quartiers, responsables des districts et responsables de la ville, vous aviez là une sorte de grande pyramide de pouvoir dans laquelle aucune interruption ne devait avoir place. C'était un pouvoir qui était également continu dans son exercice, et pas simplement dans sa pyramide hiérarchique, puisque la surveillance devait être exercée sans interruption aucune. Les sentinelles devaient être toujours présentes à l'extrémité des rues, les inspecteurs des quartiers et des districts devaient, deux fois par jour, faire leur inspection, de telle manière que rien de ce qui se passait dans la ville ne pouvait échapper à leur regard. Et tout ce qui était ainsi observé devait être enregistré, de façon permanente, par cet espèce d'examen visuel et, également, par la retranscription de toutes les informations sur des grands registres.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 15 janvier 1975

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“Rappelons les noms de ces êtres imaginaires, à la nature d'ange, que ma plume, pendant le deuxième chant, a tirés d'un cerveau, brillant d'une lueur émanée d'eux-mêmes. Ils meurent, dès leur naissance, comme ces étincelles dont l'ail a de la peine à suivre l'effacement rapide, sur du papier brûlé. (…) un instant, vous appa-rûtes, recouverts des insignes de la jeunesse, à mon horizon charmé: mais je vous ai laissés retomber dans le chaos, comme des cloches de plongeur. Vous n'en sortirez plus. Il me suffit que j'aie gardé votre souvenir; vous devez céder la place à d'autres substances, peut-être moins belles, qu'enfantera le débordement orageux d'un amour qui a résolu de ne pas apaiser sa soif auprès de la race humaine. Amour affamé, qui se dévoreraitlui-même, s'il ne cherchait sa nour-riture dans des fictions célestes : créant, à la longue, une pyramide de séraphins, plus nom-breux que les insectes qui fourmillent dans une goutte d'eau, il les entrelacera dans une ellipse qu'il fera tourbillonner autour de lui. Pendant ce temps le voyageur, arrêté contre l'aspect d'une cataracte, s'il relève le visage, verra, dans le loin-tain, un être humain, emporté vers la cave de l'enfer par une guirlande de camélias vivants! Mais… silence!”

Comte de Lautréamont (1846–1870) écrivain français

Variante: Rappelons les noms de ces êtres imaginaires, à la nature d'ange, que ma plume, pendant le deuxième chant, a tirés d'un cerveau, brillant d'une lueur émanée d'eux-mêmes. Ils meurent. dès leur naissance, comme ces étincelles dont l'ail a de la peine à suivre l'effacement rapide, sur du papier brûlé. Léman!... Lohengrin Lombano Holzer!... un instant, vous appa-rûtes, recouverts des insignes de la jeunesse, à mon horizon charmé: mais je vous ai laissés retomber dans le chaos, comme des cloches de plongeur. Vous n'en sortirez plus. Il me suffit que j'aie gardé votre souvenir; vous devez céder la place à d'autres substances, peut-être moins belles, qu'enfantera le débordement orageux d'un amour qui a résolu de ne pas apaiser sa soif auprès de la race humaine. Amour affamé, qui se dévoreraitlui-même, s'il ne cherchait sa nour-riture dans des fictions célestes : créant, à la longue, une pyramide de séraphins, plus nom-breux que les insectes qui fourmillent dans une goutte d'eau, il les entrelacera dans une ellipse qu'il fera tourbillonner autour de lui. Pendant ce temps le voyageur, arrêté contre l'aspect d'une cataracte, s'il relève le visage, verra, dans le loin-tain, un être humain, emporté vers la cave de l'enfer par une guirlande de camélias vivants! Mais... silence!

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