Citations sur divertissement

Une collection de citations sur le thème de divertissement, bien-être, tout, être.

Citations sur divertissement

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“Se divertir, c'est comme mourir. Sauf qu'on peut le faire tous les jours.”

Frédéric Beigbeder (1965) écrivain français

, 2000

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“Au niveau de la collectivité de base, les gens ne passent pas tant leurs journées à travailler qu'à échanger des informations, à se divertir, à faire en sorte de conserver et d'améliorer leur situation, à établir des contacts avec les personnes dont dépend leur bien-être, à assister à d'innombrables réunions, à tenter d'obtenir des bons de séjour, un logement, quelques fois même du ravitaillement supplémentaire. Ils améliorent leur qualification, reçoivent des certificats. Ils font partie de troupes d'amateurs, de clubs sportifs, sans parler bien sûr des cercles d'éducation politique. Ils font du travail social. Ils participent à des manifestations, des rencontres, des fêtes, des soirées, des excursions et des voyages. C'est leur vie propre qui se déroule là avec ses joies et ses peines, ses réussites et ses échecs, une vie pleine de passions et de drames. Et c'est de cette vie réelle que doit tenir compte en premier lieu toute description scientifique du communisme. Or c'est généralement la chose qu'ignorent tous ceux qui parlent du communisme. Ils préfèrent parler de choses extérieures beaucoup plus frappantes (les répressions, l'absence de libertés civiques), mais qui demeurent pratiquement inexistantes pour tous ceux qui vivent au niveau de la collectivité de base. Lorsque celle-ci aborde ces problèmes, c'est uniquement pour condamner les dissidents et exprimer son soutien aux autorités.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

Le Communisme comme réalité, 1981, Personne et fonction

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“Mon spectacle n'est pas blasphématoire. Au contraire, il est divertissant et très instructif! Sa morale est la suivante : soyez fort, croyez en la liberté et en Dieu, aimez-vous, comprenez votre sexualité, ayez le sens de l'humour, masturbez-vous, ne jugez pas les gens selon leur religion, couleur ou orientation sexuelle, aimez la vie et votre famille.”

Madonna (1958) chanteuse américaine

My show is not blasphemous. On the contrary it is entertaining and educational. The moral is be strong, believe in freedom and in God, love yourself, understand your sexuality, have a sense of humor, masturbate, don't judge people by their religion, color or sexual habits, love life and your family.
en
Propos tenus lors d'une conférence de presse en Italie après que l'Église catholique a jugé son Blond Ambition Tour « immoral » et « blasphématoire ».
Années 1990

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“Pour sortir du divertissement, il faut affronter l'angoisse.”

Frédéric Beigbeder (1965) écrivain français

, 2000

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“Il y a un moment où il faut sortir les couteaux.
C’est juste un fait. Purement technique.
Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez-vous à sa place.
Ce n’est pas son chemin.
Le lui expliquer est sans utilité.
L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme un langage mais comme un bruit. C’est dans la définition de l’oppression.
En particulier les « plaintes » de l’opprimé sont sans effet, car naturelles. Pour l’oppresseur il n’y a pas d’oppression, forcément, mais un fait de nature.
Aussi est-il vain de se poser comme victime : on ne fait par là qu’entériner un fait de nature, que s’inscrire dans le décor planté par l’oppresseur.
L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux.
Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes. C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance. Ou : divertissement-corvée. Ou : loisir-travail. Etc. Allez donc causer sur ces bases.
C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a « écouté » son opprimé est en gros : mais de quoi diable se plaint-il? Tout ça, c’est épatant.
Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.
Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.
Peu importent le caractère, la personnalité, les mobiles actuels de l’opprimé.
C’est le premier pas réel hors du cercle.
C’est nécessaire.”

Christiane Rochefort (1917–1998) écrivain française
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“_ Pourquoi sont-ils si méprisants? demanda Chloé. Ce n'est pas tellement bien de travailler…
_ On leur a dit que c’était bien, dit Colin. En général, on trouve ça bien. En fait, personne ne le pense. On le fait par habitude et pour ne pas y penser, justement.
_ En tout cas, c'est idiot de faire un travail que des machines pourraient faire.
_ Il faut construire des machines, dit Colin. Qui le fera?
_ Oh! Evidemment, dit Chloé. Pour faire un œuf, il faut une poule, mais, une fois qu'on a la poule, on peut avoir des tas d’œufs. Il vaut donc mieux commencer par la poule.
_ Il faudrait savoir, dit Colin, qui empêche de faire des machines. C'est le temps qui doit manquer. Les gens perdent leur temps à vivre, alors, il ne leur en reste plus pour travailler.
_ Ce n'est pas plutôt le contraire? dit Chloé.
_ Non, dit Colin. S'ils avaient le temps de construire les machines, après ils n'auraient plus besoin de rien faire. Ce que je veux dire c'est qu'ils travaillent pour vivre au lieu de travailler à construire des machines qui les feraient vivre sans travailler.
_ C'est compliqué, estima Chloé.
_ Non, dit Colin. C'est très simple. Ça devrait, bien entendu, venir progressivement. Mais, on perd tellement de temps à faire des choses qui s'usent…
- Mais, tu crois qu'ils n'aimeraient pas mieux rester chez eux et embrasser leur femme et aller à la piscine et aux divertissements?
- Non, dit Colin. Parce qu'ils n'y pensent pas.
- Mais est-ce que c'est leur faute si ils croient que c'est bien de travailler?
- Non, dit Colin, ce n'est pas leur faute. C'est parce qu'on leur a dit : « Le travail, c'est sacré, c'est bien, c'est beau, c'est ce qui compte avant tout, et seuls les travailleurs ont droit à tout. » Seulement, on s'arrange pour les faire travailler tout le temps et alors ils ne peuvent pas en profiter.
_ Mais, alors, ils sont bêtes? dit Chloé.
_ Oui, ils sont bêtes, dit Colin. C'est pour ça qu'ils sont d'accord avec ceux qui leur font croire que le travail c'est ce qu'il y a de mieux. Ça leur évite de réfléchir et de chercher à progresser et à ne plus travailler.”

L'Écume des jours

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