Citations sur la nostalgie

Une collection de citations sur le thème de nostalgie, pluie, tout, passé.

Citations sur la nostalgie

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“Je crois que tout est né de la nostalgie. […] Nostalgie de mon pays et nostalgie de la vie.”

Gabriel García Márquez (1927–2014) écrivain colombien

À propos de l’origine de son goût d’écrire et de raconter des histoires.
Entretiens

“Figure lointaine à nos yeux que celle du chevalier. Et pourtant figure intacte, ayant triomphé des injures des hommes et du temps, préservée par les cheminements secrets de la nostalgie.”

Dominique Venner (1935–2013) historien, journaliste et essayiste français d'extrême droite

Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité, 2002

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“La nostalgie ne fait pas une politique éducative, la confiance aveugle dans le présent non plus.”

Philippe Meirieu (1949) chercheur et écrivain, spécialiste des sciences de l'éducation et de la pédagogie, personnalité politique frança…

“Inviter des tiers à partager sa nostalgie, c'est risquer l'embarras.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

L'Analyste ('), 2003

“Que faire de la nostalgie quand vous êtes choyé par le présent?”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

L'Analyste (The Speaking Cure), 2003

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“Nous vivons presque toute notre vie entre souvenirs et projets, entre nostalgie et espérance.”

Luc Ferry (1951) personnalité politique française

Apprendre à vivre, 2006

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“Je n'ai même jamais entendu sa voix. […] C'est une souffrance étrange. […] Mourir de nostalgie pour quelque chose que tu ne vivras jamais.”

Alessandro Baricco (1958) écrivain italien

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Variante: C'est une souffrance étrange.
Doucement.
-Mourir de nostalgie pour quelque chose que tu ne vivras jamais.

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“Faut-il regretter le temps des guerres ""à sens""? souhaiter que les guerres d'aujourd'hui ""retrouvent"" leur sens perdu? le monde irait-il mieux, moins bien, indifféremment, si les guerres avaient, comme jadis, ce sens qui les justifiait? Une part de moi, celle qui a la nostalgie des guerres de résistance et des guerres antifascistes, a tendance à dire : oui, bien sûr; rien n'est plus navrant que la guerre aveugle et insensée; la civilisation c'est quand les hommes, tant qu'à faire, savent à peu près pourquoi ils se combattent; d'autant que, dans une guerre qui a du sens, quand les gens savent à peu près quel est leur but de guerre et quel est celui de leur adversaire, le temps de la raison, de la négociation, de la transaction finit toujours par succéder à celui de la violence; et d'autant (autre argument) que les guerres sensées sont aussi celles qui, par principe, sont les plus accessibles à la médiation, à l'intervention - ce sont les seules sur lesquelles des tiers, des arbitres, des observateurs engagés, peuvent espérer avoir quelque prise… Une autre part hésite. L'autre part de moi, celle qui soupçonne les guerres à sens d'être les plus sanglantes, celle qui tient la ""machine à sens"" pour une machine de servitude et le fait de donner un sens à ce qui n'en a pas, c'est-à-dire à la souffrance des hommes, pour un des tours les plus sournois par quoi le Diabolique nous tient, celle qui sait, en un mot, qu'on n'envoie jamais mieux les pauvres gens au casse-pipe qu'en leur racontant qu'ils participent d'une grande aventure ou travaillent à se sauver, cette part-là, donc, répond : ""non; le pire c'était le sens""; le pire c'est, comme disait Blanchot, ""que le désastre prenne sens au lieu de prendre corps""; le pire, le plus terrible, c'est d'habiller de sens le pur insensé de la guerre; pas question de regretter, non, le ""temps maudit du sens"". (ch. 10
De l'insensé, encore)”

Bernard-Henri Lévy (1948) écrivain français

War, Evil and the End of History

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“Tu sais, jeune homme, remonter aux origines n’est jamais facile : il y a l’oubli – ce grand trou noir –, la nostalgie, la pudeur qui transmuent les souvenirs. Et si raconter ma propre vie suppose que je vide ma mémoire sans crainte de réveiller d’anciennes douleurs, raconter celle des autres exige le secours de l’imagination.”

Alexandre Najjar (1967) écrivain libanais

Car enfin, comment appréhender la pensée, les sentiments, les secrets d’autrui quand on ne les a pas partagés ? Comment pénétrer, comment violer, le sanctuaire d’une vie ? Comment remplir les blancs que nos semblables ont, sciemment ou non, laissés derrière eux ? Comment cerner tout ce qui a déterminé leur action, comment justifier leurs actes – si tant est qu’il faille toujours « justifier » ?
Le roman de Beyrouth, 2005