Citations sur entrée
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“Un écrivain, même habile, n'empêche pas un bon lecteur de lire entre les lignes.”

Christian Grenier (1945) écrivain français

Virus LIV 3 ou La Mort des livres

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“L'eau est vraiment l'élément transitoire. Il est la métamorphose ontologique essentielle entre le feu et la terre”

Gaston Bachelard (1884–1962) philosophe français

Water and Dreams: An Essay on the Imagination of Matter

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“Je hay entre autres vices, cruellement la cruauté, et par nature et par jugement, comme l'extreme de tous les vices.”

Michel de Montaigne (1533–1592) écrivain français, philosophe, humaniste, qui fut maire de Bordeaux

The Complete Essays

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“Peindre d'abord une cage
Avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger…
Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s’il Ie faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
n’ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.”

Paroles
Variante: Peindre d'abord une cage/ Avec une porte ouverte/ peindre ensuite/ quelque chose de joli/ quelque chose de simple/ quelque chose de beau/ quelque chose d'utile/ pour l'oiseau/ placer ensuite la toile contre un arbre/ dans un jardin/ dans un bois/ ou dans une forêt/ se cacher derrière l'arbre/ sans rien dire/ sans bouger.../ Parfois l'oiseau arrive vite/ mais il peut aussi bien mettre de longues années/ avant de se décider/ Ne pas se décourager
attendre/ attendre s’il Ie faut pendant des années/ la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau/ n’ayant aucun rapport/ avec la réussite du tableau/ Quand l'oiseau arrive/ s'il arrive/ observer le plus profond silence/ attendre que l'oiseau entre dans la cage/ et quand il est entré/ fermer doucement la porte avec le pinceau/ puis/ effacer un à un tous les barreaux/ en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau/ Faire ensuite le portrait de l'arbre/ en choisissant la plus belle de ses branches/ pour l'oiseau/ peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent/ la poussière du soleil/ et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été/ et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter/ Si l'oiseau ne chante pas/ c'est mauvais signe/ signe que le tableau est mauvais/ mais s'il chante c'est bon signe/ signe que vous pouvez signer/ Alors vous arrachez tout doucement/ une des plumes de l'oiseau/ et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.

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“Ne dis pas: je vis maintenant, je mourrai demain. Ne divise pas la réalité entre la vie et la mort. Dis: maintenant je vis et je meurs.”

Marcel Schwob (1867–1905) conteur, poète, traducteur français

The Book of Monelle

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“En honorant l'école à l'excès, c'est toi [l'élève excellent] que tu flattes en douce, tu te poses plus ou moins consciemment en élève idéal. Ce faisant, tu masques les innombrables paramètres qui nous font tellement inégaux dans l'acquisition du savoir : circonstances, entourage, pathologies, tempérament… Ah! l'énigme du tempérament!
« Je dois tout à l'école de la République! »
Serait-ce que tu voudrais faire passer tes aptitudes pour des vertus? (Les unes et les autres n'étant d'ailleurs pas incompatibles…) Réduire ta réussite à une question de volonté, de ténacité, de sacrifice, c'est ça que tu veux? Il est vrai que tu fus un élève travailleur et persévérant, et que le mérite t'en revient, mais c'est, aussi, pour avoir joui très tôt de ton aptitude à comprendre, éprouvé dès tes premières conforntations au travail scolaire la joie immense d'avoir compris, et que l'effort portait en lui-même la promesse de cette joie! À l'heure où je m'asseyais à ma table écrasé par la conviction de mon idiotie, tu t'installais à la tienne vibrant d'impatience, impatience de passer à autre chose aussi, car ce problème de math sur lequel je m'endormais tu l'expédiais, toi, en un tournemain. Nos devoirs, qui étaient les tremplins de ton esprit, étaient les sables mouvants où s'enlisait le mien. Ils te laissaient libre comme l'air, avec la satisfaction du devoir accompli, et moi hébété d'ignorance, maquillant un vague brouillon en copie définitive, à grand renfort de traits soigneusement tirés qui ne trompaient personne. À l'arrivée, tu étais le travailleur, j'étais le paresseux. C'était donc ça, la paresse? Cet enlisement en soi-même? Et le travail, qu'était-ce donc? Comment s'y prenaient-ils, ceux qui travaillaient bien? Où puisaient-ils cette force? Ce fut l'énigme de mon enfance. L'effort, où je m'anéantissais, te fut d'entrée de jeu un gage d'épanouissement. Nous ignorions toi et moi qu'« il faut réussir pour comprendre », selon le mot si clair de Piaget, et que nous étions, toi comme moi, la vivante illustration de cet axiome. (p. 271-272)”

Chagrin d'école

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“L’art comme idéologie La « justification esthétique du monde » L’art contre la science et contre la morale Le classicisme Entre bien et mal « L’éternel absent » L’existence L’esprit « Regardez la mère, regardez l’enfant » La politique, l’art, la religion « Tous sont idolâtres et mécontents de l’être » Un philosophe et un maître « Noblesse oblige » Un spiritualisme laïque Moralisme et volontarisme « Tout seul, universellement » Les vertus Le bonheur L’action Le philosophe contre les pouvoirs La société, la famille, l’enfance Bourgeois et prolétaires Le sommeil, la peur Le droit et la force : « Tout pouvoir est militaire » La contradiction : « l’ordre est terrifiant » et nécessaire L’individu et le groupe : « Léviathan est sot » Individualisme contre totalitarisme L’humanisme : « L’homme est un dieu pour l’homme » L’égoïsme et le marché Les passions et la guerre La République, la démocratie, la gauche Obéir sans adorer Résister « Se priver du bonheur de l’union sacrée » « Il court-circuite l’enthousiasme » Le Dieu et l’idole Spinoza, philosophe du plaisir et de la joie Du monisme au dualisme Refus du matérialisme et du Dieu-Objet Refus du fatalisme « L’existence n’est pas Dieu » Désespoir ou idolâtrie ? Simone Weil et Spinoza Le nécessaire et le Bien Une idolâtrie de la nature Humanisme ou décréation L’absurde dans Le Mythe de Sisyphe L’absurde Une pensée délivrée de l’espoir Le refus du suicide Révolte et sagesse De l’absurde à l’amour L’Orientation philosophique de Marcel Conche PRÉFACE Un cheminement philosophique Le mal absolu De l’athéisme au tragique Une philosophie du devenir et de l’apparence Contre la sophistique La vie comme affirmation de la différence”

André Comte-Sponville (1952) philosophe français

Du tragique au matérialisme (et retour): Vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres

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“C’est à Ibn ‘Arabi que l’on attribue le rôle le plus éminent dans cette interprétation de plus en plus approfondie du principe féminin. Pour lui non seulement la nafs [âme] est féminine – comme c’est le cas généralement – mais aussi dhât, « essence divine », de sorte que la féminité, dans son œuvre, est la forme sous laquelle Dieu se manifeste le mieux (…) cette phrase savant exprime, en effet, parfaitement le concept d’Ibn ‘Arabi puisqu’il écrit au sujet de sa compréhension du divin :
« Dieu ne peut être envisagé en dehors de la matière et il est envisagé plus parfaitement en la matière humaine que dans toute autre et plus parfaitement en la femme qu’en l’homme. Car Il est envisagé soit comme le principe qui agit soit comme le principe qui subit, soit comme les deux à la fois (…) quand Dieu se manifeste sous la forme de la femme Il est celui qui agit grâce au fait qu’Il domine totalement l’âme de l’homme et qu’Il l’incite à se donner et à se soumettre entièrement à Lui (…) c’est pourquoi voir Dieu dans la femme signifie Le voir sous ces deux aspects, une telle vision est plus complète que de Le voir sous toute autre forme par laquelle Il se manifeste. »
(…)
Des auteurs mystiques postérieurs à Ibn ‘Arabi développèrent ses idées et représentèrent les mystères de la relation physique entre l’homme et la femme par des descriptions tout à fait concrètes. L’opuscule du soufi cachemirien Ya’qub Sarfi (mort en 1594), analysé par Sachiko Murata, en est un exemple typique; il y explique la nécessité des ablutions complètes après l’acte d’amour par l’expérience « religieuse » de l’amour charnel : au moment de ce plaisir extatique extrême – le plus fort que l’on puisse imagine et vivre – l’esprit est tant occupé par les manifestations du divin qu’il perd toute relation avec son corps. Par les ablutions, il ramène ce corps devenu quasiment cadavre à la vie normale.
(…)
On retrouve des considérations semblables concernant le « mystère du mariage » chez Kasani, un mystique originaire de Farghana (mort en 1543). Eve, n’avait-elle pas été créée afin que « Adam pût se reposer auprès d’elle », comme il est dit dans le Coran (sourate 7:189)? Elle était le don divin pour le consoler dans sa solitude, la manifestation de cet océan divin qu’il avait quitté. La femme est la plus belle manifestation du divin, tel fut le sentiment d’Ibn ‘Arabi.”

Annemarie Schimmel (1922–2003)

My Soul Is a Woman: The Feminine in Islam

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“Avant et maintenant c'est l'amour entre toi et moi. Ce sera ce que tu voudrais, toi, que tu sois.”

Marguerite Duras (1914–1996) écrivaine, dramaturge, scénariste et réalisatrice

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