Citations sur pilote

Une collection de citations sur le thème de pilote, bien-être, tout, pluie.

Citations sur pilote

Amanda Sthers photo

“J'appréhende mon corps comme s'il était neuf. Je suis un pilote de course avec une occasion qui peut lâcher à tout moment.”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Rompre le charme (2012)

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“S'il est quelqu'un de notre peuple à qui l'art d'aimer soit inconnu, qu'il lise ce poème, et, instruit par sa lecture, qu'il aime. C'est l'art avec lequel la voile et la rame sont maniées qui permet aux vaisseaux de voguer rapidement, l'art qui permet aux chars de courir légèrement : l'art doit gouverner l'Amour. Automédon excellait à manier un char et les rêves flexibles; Tiphys était le pilote de la poupe hémonienne. Moi, Vénus m'a donné comme maître au jeune Amour; c'est le Tiphys et l'Automédon de l'Amour que l'on me nommera.”

Siquis in hoc artem populo non nouit amandi,
Hoc legat et lecto carmine doctus amet.
Arte citae ueloque rates remoque mouentur,
Arte levis currus. Arte regendus amor.
Curribus Automedon lentisque erat aptus habenis ;
Tiphys in Haemonia puppe magister erat ;
Me Venus artificem tenero praefecit Amori ;
Tiphys et Automedon dicar Amoris ego.
la
Début du premier livre. Automédon est le cocher d'Achille dans l'Iliade. Tiphys était le pilote du navire Argo, construit en Thessalie (anciennement l'Hémonie), pour la quête de la Toison d'or.
L'Art d'aimer
Source: Note de l'édition citée, p. 2 note 1.

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“À cette heure, édifié par les subtils génies du Feu, un temple nouveau s’élevait là même où, dans le crépuscule, on avait cru voir un neptunien palais d’argent dont l’architecture imitait les torsions des conques marines. C’était, agrandi, un de ces labyrinthes construits sur le fer des landiers, demeures aux cent portes habitées par les présages ambigus; un de ces fragiles châteaux vermeils aux mille fenêtres, où se montrent un moment les princesses salamandres qui rient voluptueusement au poète charmé. Rose comme une lune naissante rayonnait sur la triple loggia la sphère de la Fortune, supportée par les épaules des Atlantes; et ses reflets engendraient un cycle de satellites. Du quai des Esclavons, de la Giudecca, de San Giorgio, avec un crépitement continu, des faisceaux de tiges enflammées convergeaient au zénith et s’y épanouissaient en roses, en lis, en palmes, formant un jardin aérien qui se détruisait et se renouvelait sans cesse par des floraisons de plus en plus riches et étranges. C’était une rapide succession de printemps et d’automnes à travers l’empyrée. Une immense pluie scintillante de pétales et de feuillages tombait des dissolutions célestes et enveloppait toutes choses d’un tremblement d’or. Au loin, vers la lagune, par les déchirures ouvertes dans cet or mobile, on voyait s’avancer une flotte pavoisée : une escadre de galères semblables peut-être à celles qui naviguent dans le rêve du luxurieux dormant son dernier sommeil sur un lit imprégné de parfums mortels. Comme celles-là peut-être, elles avaient des cordages composés avec les chevelures tordues des esclaves capturées dans les villes conquises, ruisselants encore d’une huile suave; comme celles-là, elles avaient leurs cales chargées de myrrhe, de nard, de benjoin, d’éléomiel, de cinnamome, de tous les aromates, et de santal, de cèdre, de térébinthe, de tous les bois odoriférants accumulés en plusieurs couches. Les indescriptibles couleurs des flammes dont elles apparaissaient pavoisées évoquaient les parfums et les épices. Bleues, vertes, glauques, safranées, violacées, de nuances indistinctes, ces flammes semblaient jaillir d’un incendie intérieur et se colorer de volatilisations inconnues. Ainsi sans doute flamboyèrent, dans les antiques fureurs du saccage, les profonds réservoirs d’essences qui servaient à macérer les épouses des princes syriens. Telle maintenant, sur l’eau parsemée des matières en fusion qui gémissaient le long des carènes, la flotte magnifique et perdue s’avançait vers le bassin, lentement, comme si des rêves ivres eussent été ses pilotes et qu’ils l’eussent conduite se consumer en face du Lion stylite, gigantesque bûcher votif dont l’âme de Venise resterait parfumée et stupéfiée pour l’éternité.”

Romans, Le Feu, 1900

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“À peu près n'importe quelle bande de lunatiques, de marginaux ou d'autonomistes pouvait désormais se permettre un point de chute lagrangien. L2 devint aussi célèbre que le triangle des Bermudes pour les pilotes qui l'évitaient soigneusement; ceux qui étaient contraints de le traverser le surnommaient le flipper et ils ne plaisantaient pas.
Certains de ces groupes ne voulaient pas entendre parler d'entretien et d'alimentation de machineries complexes. Ils escomptaient vivre dans une pure crasse pastorale à l'intérieur de ce qui n'était à vrai dire qu'une grosse cafetière vide. Bien souvent, les promoteurs étaient ravis d'exaucer leur souhait : autant valait s'épargner l'installation d'un équipement coûteux et soumis en fin de compte au vandalisme. Tous les deux ou trois ans, l'une de ces colonies se désintégrait en envoyant balader son contenu et ses habitants dans l'espace. Plus fréquemment quelque chose se déréglait dans l'écologie du système et ses occupants crevaient de faim ou bien suffoquaient. Il y avait toujours un client pour récupérer la carcasse abandonnée, la stériliser gratuitement par le vide et y emménager pour une bouchée de pain. La terre n'était jamais à court de barjos et d'insatisfaits. Les Nations Unies étaient trop heureuses de s'en débarasser sans trop poser de questions. C'était une époque de spéculation – de fortunes instantanées et de pratiques douteuses qui auraient choqué un promoteur immobilier de Floride.
Le triangle des Bermudes fut une pépinière de sociétés plus proches de tumeurs cancéreuses que de communautés. Les points de Lagrange virent naître et mourir les régimes les plus répressifs qu'ait jamais connus l'humanité.”

John Varley (1947) auteur de nouvelles et de romans de science-fiction

Trilogie de Gaïa, Sorcière (1981)

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“[…] lancés comme nous sommes dans les méandres des paradoxes, irons-nous en voyage au sud de l'Italie, à Élée, aujourd'hui Velia, dans un paysage merveilleusement virgilien d'oliviers et de lauriers-roses, jadis fréquenté par Énée un des premiers armateurs grecs à la recherche d'un siège social en Italie entre le cap Palinuro où il perdit son pilote, et le cap Leucosie, où il rejoignit une starlette, ou une nymphe, qui l'attendait dans une vaste propriété aujourd'hui privée? A Élée nous retrouverions Parménide, qui aimait l'éternité, et surtout Zénon, champion des apories et des paradoxes, Zénon qui avait installé une fabrique de flèches n'atteignant jamais leur cible mobile, et qui organisait des courses entre lièvres et tortues, que nul ne gagnait jamais. Faut-il être fou, faut-il être schizophrène pour assurer qu'on peut arrêter le temps avec sa tête! Alors, schizo, Zénon? Freud disait à peu près que les philosophies sont les délires des bien-portants et vous vous rappelez que j'ai pris soin de distinguer la folie de la psychose. Irons-nous cependant penser que, dirigée ainsi qu'elle l'était par des gens comme Parménide et Zénon, Élée était une cité folle? Eh bien pas du tout. Je me suis laissé dire que nulle part aux temps antiques la démocratie n'a mieux réussi qu'à Élée ce qui donne à penser que mieux vaut penser les paradoxes, mieux vaut certes les penser, que les semer comme peaux de bananes sous les semelles de ses congénères, comme il en est qui aiment à le faire.”

Paul-Claude Racamier (1924–1996) psychiatre et psychanalyste français

Les Schizophrènes, 1980, Préambule et divertimento

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“Regrettez-vous les bons jours de minix-1.1, quand les hommes étaient des hommes et écrivaient leurs propres pilotes de périphérique?”

Linus Torvalds (1969) développeur en informatique

Do you pine for the nice days of minix-1.1, when men were men and wrote
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“Oui bien sûr, il était un peu au dessus de la moyenne comme pilote, aussi.”

James Salter (1925–2015) écrivain américain

Pour la gloire (The hunters), 1957