Citations sur caricature

Une collection de citations sur le thème de caricature, bien-être, tout, pluie.

Citations sur caricature

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“Un homme est toujours révolté par une caricature brutale de lui-même.”

Bernard Wolfe (1915–1985) écrivain américain

, 1952

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“La caricature affreuse, qui consiste à présenter cette Haute Autorité composée de magistrats à partir de l'ART comme une sorte d'antenne de la Gestapo, est particulièrement ridicule.”

Christine Albanel (1955) femme politique française

Sur l'opposition au projet de loi HADOPI , qui émettait des craintes quant au non-respect des libertés individuelles. Christine Albanel retire par la suite le mot Gestapo, suite à l'indignation générale.

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“Vieillir, c'est devenir la caricature de soi-même.”

Pierre Bertaux (1907–1986) germaniste et homme politique français

La Mutation humaine, 1964

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“Que signifie qu’il n’y pas une continuation de l’œuvre de René Guénon par consensus? Je ne sais ce que font les Maçons guénoniens, mais je sais que le groupe soufique de Vâlsan correspond pleinement à tout ce que désirait Guénon; quant à moi l’œuvre de Guénon en tant qu’ensemble indivisible ne me concerne pas puisque je n’en accepte pas tous les axiomes, et on ne peut en bonne logique me reprocher de ne pas avoir réalisé un programme que je n’ai jamais eu l’intention de réaliser. »

« On peut ironiser sur des « excommunications réciproques » quand il s’agit d’une secte intrinsèquement hétérodoxe, donc d’une caricature, – de mormons, de béhaïstes, d’anthroposophes – mais non quand il s’agit d’un milieu normal et honorable se référant à des vérités spirituelles; dans ce dernier cas, même les anathèmes peuvent être honorables, et il y eut dans tous les climats, dans les premiers siècles du Christianisme aussi bien qu’aux débuts de l’Islam, et jusque dans les ordres monastiques et les confréries. « Les divergences des sages sont une bénédiction » disait le Prophète. Les guénoniens, dans leur ensemble sont des hommes respectables, et il faut respecter même leur divergences, lesquelles ne peuvent prêter au ridicule, ou plutôt au mépris, que dans les cas où un individu se mêle sottement ou effrontément des choses qui le dépassent; or je revendique la plus rigoureuse honorabilité non seulement pour moi-même, mais aussi pour mon ancien adversaire Vâlsan, dont j’ai toujours respecté la position – ce fut celle de Guénon – et avec lequel j’ai eu de bons rapports jusqu’à sa mort, malgré nos divergences. Mais il va sans dire que je ne saurais revendiquer cette honorabilité pour des personnes, guénoniennes ou non, qui n’ont ni vertu ni bonne foi. »

« Vâlsan me disait une fois qu’il y a peu d’hommes intelligents parmi les guénoniens, quelqu’en puisse être la raison; il parlait évidemment, non d’un groupe, mais de tous les guénoniens; et il avait une certaine expérience de leur moyenne, comme je l’ai moi-même. Une des raisons de cet état de choses est la suivante : l’ésotérisme attire, non seulement les hommes d’élite mais aussi les médiocres souffrant de sentiments d’infériorité qu’ils cherchent à compenser par quelque sublimation; et il y a ausi des psychopathes à la recherche soit d’un espace de rêve, soit d’un abri donnant un sentiment de sécurité. On ne peut pas empêcher que de tels hommes existent, mais ce n’est pas une raison pour être dupe de leur « orthodoxie », ni surtout de leur mythomanie. »

« J’ajouterai que Vâlsan fut la personnification du guénonisme intégral et inflexible, qu’il fut – lui seul – le « dauphin » de Guénon; qu’il fut un homme fort intelligent et profondément spirituel, en sorte qu’il me fut possible d’avoir avec lui les meilleurs rapports, malgré nos divergences. C’est d’ailleurs sa paix avec moi, et son désir de m’avoir comme collaborateur à la revue, qui est le principal chef d’accusation de la part des sectaires de Turin; »

[Frithjof Schuon – Lettre à Jean-Pierre Laurant (Pully avril 1976)]”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse
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“Voilà bien la famille : même celui qui n'a pas sa place dans le monde, qui n'est ni célèbre ni riche, à qui il n'est venu ni enfants ni idées, et dont le public ne lira le nom que dans sa notice nécrologique, celui-là, en famille, a pourtant sa place attitrée. En famille, on est quelqu'un. Vous n'imaginez pas comme Caroline imite bien Chaplin, ni comme Rudi est irritable. Et quel sens de l'humour, dans toute la famille! Ce qui, partout ailleurs, n'aurait rien d'humoristique déclenche ici des rires retentissants, on ne saurait dire pourquoi; c'est drôle, voilà tout, n'est-ce pas l'essentiel en matière d'humour? Et puis, tous ceux qui ne sont pas de la famille sont bien plus ridicules qu'ils ne s'en doutent. Dieu les a voués à la caricature; si vous êtes seul au monde, sans attaches, vous pouvez être sûr d'être le summum du ridicule pour les diverses familles qui vous observent. Il est vrai que ces qualités, comme tout, peuvent être vues sous leur angle négatif : la famille a l'esprit plus petit qu'une petite ville. Plus elle est chaleureuse, plus elle se montre dure pour tout ce qui n'est est pas elle, et elle est toujours plus cruelle qu'un être confronté seul à la souffrance du monde. En cantonnant la gloire dans son cercle restreint, où elle est faceil à atteindre (« gloire de la famille »), elle endort l'ambition. Et parce que tous les événements familiaux suscitent une tristesse plus profonde ou une joie plus éclatante qu'ils ne le méritent réellement, parce qu'en famille ce qui n'a rien d'humoristique devient de l'humour, et des peines insignifiantes à l'échelle collective, un malheur personnel, elle est le berceau de toute l'ineptie qui imprègne notre vie publique. Il y aurait encore long à en dire et on l'a dit parfois, mais jamais en des jours comme celui-ci.”

Robert Musil (1880–1942) ingénieur, écrivain, essayiste et dramaturge autrichien

La maison enchantée

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“Avec le pot de maquillage que vous vous mettez sur la tête, vous incarnez plus que jamais ce que vous tentez maladroitement de caricaturer.”

Joachim Son-Forget (1983) radiologue et homme politique français

Tweet adressé à la sénatrice Esther Benbassa.

Cabu photo