Napoléon Bonaparte citations
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Napoléon Ier, né le 15 août 1769 à Ajaccio, et mort le 5 mai 1821 sur l'île Sainte-Hélène, est le premier empereur des Français, du 18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars 1815 au 22 juin 1815. Second enfant de Charles Bonaparte et Letitia Ramolino, Napoléon Bonaparte est un militaire, général dans les armées de la Première République française, née de la Révolution, commandant en chef de l'armée d'Italie puis de l'armée d'Orient. Parvenu au pouvoir en 1799, par le coup d'État du 18 brumaire, il est Premier consul jusqu'au 2 août 1802, puis consul à vie jusqu'au 18 mai 1804, date à laquelle il est proclamé empereur par un sénatus-consulte suivi d'un plébiscite. Il est sacré empereur, en la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, par le pape Pie VII.

En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, depuis 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution. Il conduit pour cela les armées françaises d'Italie au Nil et d'Autriche à la Prusse et à la Pologne: ses nombreuses et brillantes victoires , dans des campagnes militaires rapides, disloquent les quatre premières coalitions. Les paix successives, qui mettent un terme à chacune de ces coalitions, renforcent la France et donnent à son chef, Napoléon, un degré de puissance jusqu'alors rarement égalé en Europe, lors de la paix de Tilsit .

Il réorganise et réforme durablement l'État et la société. Il porte le territoire français à son extension maximale avec 134 départements en 1812, transformant Rome, Hambourg, Barcelone ou Amsterdam en chefs-lieux de départements français. Il est aussi président de la République italienne de 1802 à 1805, puis roi d’Italie de 1805 à 1814, mais également médiateur de la Confédération suisse de 1803 à 1813 et protecteur de la Confédération du Rhin de 1806 à 1813. Ses victoires lui permettent d'annexer à la France de vastes territoires et de gouverner la majeure partie de l’Europe continentale en plaçant les membres de sa famille sur les trônes de plusieurs royaumes : Joseph sur celui de Naples puis d'Espagne, Louis sur celui de Hollande, Jérôme sur celui de Westphalie et son beau-frère Joachim Murat à Naples. Il crée également un duché de Varsovie, sans oser restaurer formellement l'indépendance polonaise, et soumet temporairement à son influence des puissances vaincues telles que le Royaume de Prusse et l'Empire d'Autriche.

Objet, dès son vivant, d'une légende dorée comme d'une légende noire, il doit sa très grande notoriété à son habileté militaire, récompensée par de nombreuses victoires, et à sa trajectoire politique étonnante, mais aussi à son régime despotique et très centralisé ainsi qu'à son ambition qui se traduit par des guerres d'agression très meurtrières avec des centaines de milliers de morts et blessés, militaires et civils pour l'ensemble de l'Europe. Il tente également de renforcer le régime colonial français d'Ancien Régime en outre-mer, en particulier avec le rétablissement de l'esclavage en 1802, ce qui provoque la guerre de Saint-Domingue et la perte définitive de cette colonie, tandis que les Britanniques s'assurent le contrôle de toutes les autres colonies entre 1803 et 1810. Cet ennemi britannique toujours invaincu s'obstinant à financer des coalitions de plus en plus générales, les Alliés finissent par remporter des succès décisifs en Espagne et en Allemagne en 1813. L’intransigeance de Napoléon devant ces sanglants revers lui fait perdre le soutien de pans entiers de la nation française, tandis que ses anciens alliés ou vassaux se retournent contre lui. Amené à abdiquer en 1814 après la prise de Paris, capitale de l'Empire français, et à se retirer à l'île d'Elbe, il tente de reprendre le pouvoir en France, lors de l'épisode des Cent-Jours en 1815. Capable de reconquérir son Empire sans coup férir, il amène pourtant la France dans une impasse devant sa mise au ban de l'Europe, avec la lourde défaite de Waterloo qui met fin à l'Empire napoléonien et assure la restauration de la dynastie des Bourbons. Sa mort en exil, à Sainte-Hélène, sous la garde des Anglais, fait l'objet de nombreuses controverses.

Une tradition romantique fait de Napoléon l'archétype du grand homme appelé à bouleverser le monde. C'est ainsi que le comte de Las Cases, auteur du Mémorial de Sainte-Hélène, tente de présenter Napoléon au Parlement britannique dans une pétition rédigée en 1818. Élie Faure, dans son ouvrage Napoléon, qui a inspiré Abel Gance, le compare à un « prophète des temps modernes ». D'autres auteurs, tel Victor Hugo, font du vaincu de Sainte-Hélène le « Prométhée moderne ». L'ombre de « Napoléon le Grand » plane sur de nombreux ouvrages de Balzac, Stendhal, Musset, mais aussi de Dostoïevski, de Tolstoï et de bien d'autres encore. Par ailleurs, un courant politique français émerge au XIXe siècle, le bonapartisme, se revendiquant de l'action et du mode de gouvernement de Napoléon.

✵ 15. août 1769 – 5. mai 1821   •   Autres noms Bonaparte Napoleon I.
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Napoléon Bonaparte: 290   citations 7   J'aime

Napoléon Bonaparte citations célèbres

“La religion de Mahomet est la plus belle.”

Sur la religion

Citations sur les hommes et les garçons de Napoléon Bonaparte

Napoléon Bonaparte Citations

“Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole”

Allocution aux curés de Milan, 5 juin 1800
Sur la religion

“Qui peut tout dire, arrive à tout faire!”

Maxime de Napoléon rapportée par Balzac

“C'est à ma mère que je dois toute ma fortune et tout ce que j'ai fait de bien.”

Citation prononcée à Saint-Hélène
Sur sa famille, Letizia Bonaparte

“En amour, la seule victoire, c'est la fuite.”

Extrait des Maximes et pensées.

“Voilà le soleil d'Austerlitz!”

[7, septembre, 1812] , Napoléon à ses troupes avant la bataille de la Moskova (Borodino) afin de galvaniser ses hommes et les pousser à rééditer leur exploit de 1805 à Austerlitz.

Napoléon Bonaparte: Citations en anglais

“A little while ago, I stood by the grave of the old Napoleon, a magnificent tomb, and I gazed upon the sarcophagus of rare and nameless marble, where rest at last the ashes of that restless man. I leaned over the balustrade and thought about the career of the greatest soldier of the modern world. I saw him walking upon the banks of the Seine, contemplating suicide. I saw him at Toulon—I saw him putting down the mob in the streets of Paris—I saw him at the head of the army of Italy—I saw him crossing the bridge of Lodi with the tri-color in his hand—I saw him in Egypt in the shadows of the pyramids—I saw him conquer the Alps and mingle the eagles of France with the eagles of the crags. I saw him at Marengo—at Ulm and Austerlitz. I saw him in Russia, where the infantry of the snow and the cavalry of the wild blast scattered his legions like winter's withered leaves. I saw him at Leipsic in defeat and disaster—driven by a million bayonets back upon Paris—clutched like a wild beast—banished to Elba. I saw him escape and retake an empire by the force of his genius. I saw him upon the frightful field of Waterloo, where Chance and Fate combined to wreck the fortunes of their former king. And I saw him at St. Helena, with his hands crossed behind him, gazing out upon the sad and solemn sea. I thought of the orphans and widows he had made—of the tears that had been shed for his glory, and of the only woman who ever loved him, pushed from his heart by the cold hand of ambition. And I said I would rather have been a French peasant and worn wooden shoes. I would rather have lived in a hut with a vine growing over the door, and the grapes growing purple in the kisses of the autumn sun. I would rather have been that poor peasant with my loving wife by my side, knitting as the day died out of the sky—with my children upon my knees and their arms about me—I would rather have been that man and gone down to the tongueless silence of the dreamless dust, than to have been that imperial impersonation of force and murder, known as 'Napoleon the Great.”

Robert G. Ingersoll, The Liberty of Man, Woman and Child
About

“Able was I ere I saw Elba.”

The earliest publication yet located of this famous palindrome is in the "Witty and Whimsical" section of The Saturday Reader, Vol. II, No. 30 (31 March 1866), p. 64:
It is said that Napoleon, when asked by Dr. O'Meara if he really thought he could have invaded England at the time he threatened to do so, replied in the following ingenious anagram [sic]: — "Able was I ere I saw Elba." The reader will Observe that it reads the same backward or forward.
Of such attributions to Napoleon, there is little credence, as stated by William Irvine in Madam I'm Adam and Other Palindromes (1987): "The well-known ABLE WAS I, ERE I SAW ELBA, for example, is conveniently attributed to Napoleon, whose knowledge of English wordplay was certainly questionable, at best." There is no mention of such a palindrome in O'Meara's own work, Napoleon in Exile : or, A Voice from St. Helena (1822).
Misattributed

“A prince should suspect everything.”

Napoleon : In His Own Words (1916)

“It is only with prudence, sagacity, and much dexterity that great aims are accomplished, and all obstacles surmounted. Otherwise nothing is accomplished.”

Napoleon : In His Own Words (1916)
Variante: It is only by prudence, wisdom, and dexterity, that great ends are attained and obstacles overcome. Without these qualities nothing succeeds.

“A great people may be killed, but they cannot be intimidated.”

Political Aphorisms, Moral and Philosophical Thoughts (1848)

“A good sketch is better than a long speech.”

Un bon croquis vaut mieux qu'un long discours.
Quoted in L'Arche de Noé (1968) by Marie-Madeleine Fourcade, p. 48; this has sometimes also been translated as "A picture is worth a thousand words", though it is not known to be the origin of that English expression.
Attributed

“Power is founded upon opinion.”

Source: Political Aphorisms, Moral and Philosophical Thoughts (1848), p. 248

“An army of sheep, led by a lion, is better than an army of lions, led by a sheep.”

Attributed to Napoleon in Napoleon (1941) by Yevgeny Tarle, this is a variant of an ancient proverb often attributed to many military and political figures, including Alexander the Great, and the even earlier figure Chabrias (Χαβρίας).
Misattributed

“What is the government? nothing, unless supported by opinion.”

Source: Political Aphorisms, Moral and Philosophical Thoughts (1848), p. 242

“Greatness is nothing unless it be lasting.”

Political Aphorisms, Moral and Philosophical Thoughts (1848)

“Leave the Artillerymen alone, they are an obstinate lot.”

As quoted in The Dictionary of Military and Naval Quotations (1966) by Robert Heinl, Jr.
Attributed

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