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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles citations

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, par son mariage madame de Lambert, marquise de Saint-Bris, généralement appelée la marquise de Lambert, née à Paris en 1647 et décédée à Paris le 12 juillet 1733, est une femme de lettres et salonnière française.

Sous la Régence, quand la cour de la duchesse du Maine, au château de Sceaux, s'amusait à des frivolités et quand celle du duc d'Orléans, au Palais-Royal, se livrait à des débauches, le salon de la marquise de Lambert passait pour le temple des bienséances et du bon goût, en réaction contre le cynisme et la vulgarité de l'époque. Pour les beaux esprits du temps, c'était un véritable honneur d'être admis aux célèbres « mardis », où l'on respirait encore l'esprit de dignité et le bon ton du Grand Siècle. Wikipedia  

✵ 1647 – 12. juillet 1733
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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles citations célèbres

“La honte est un orgueil secret, et l’orgueil est une erreur sur ce que l’on vaut, et une injustice sur ce que l’on veut paraître aux autres.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à sa fille, 1728

“Pour juger de quelqu’un, il faut lui avoir vu jouer le dernier rôle.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Traité de la Vieillesse, 1732

“Voulez-vous être estimé? vivez avec des personnes estimables.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Traité de l’Amitié, 1732

“Elle distingue dans le monde deux sortes de fous : ceux qui sacrifient le présent à l’avenir et ne se soutiennent que d’espérances, ceux qui sacrifient l’avenir au présent et épuisent au jour le jour toutes leurs ressources : les uns et les autres toujours ardents ou inquiets. De ces deux genres de folies elle rapproche la sérénité de l’homme qui règle sa vie pour en jouir; qui a reconnu que nos pires ennemis nous font moins de tort que nos défauts.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

D'autres auteurs la concernant

“Elle regrettait, dans un langage que les précieuses n’auraient pas désavoué, les maisons d’autrefois « où les Muses vivaient en société avec les Grâces. » Elle aimait à évoquer l’ombre charmante de Madame, la protectrice de Racine, l’asile des lettres et des arts, et il ne lui eût pas déplu que le souvenir en vînt à d’autres qu’à elle. « Sous les traits de Lambert, Minerve tient sa cour, » disaient ses flatteurs : Minerve ingénieuse et aimable assurément; Minerve raisonneuse aussi et toujours armée en sagesse, la Minerve-Mentor du Télémaque.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

D'autres auteurs la concernant

“Je ne sépare point l’idée du bonheur de l’idée de la perfection.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Lettre à M. l’abbé
Correspondance

Citations sur les hommes et les garçons de Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

“Tout homme qui n’aspire pas à se faire un grand nom n’exécutera jamais de grandes choses : ceux qui marchent nonchalamment, souffrent toutes les peines de leur profession, et n’en ont ni l’honneur, ni la récompense.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

“L’amour de l’estime est aussi l’âme de la société; il nous unit les uns aux autres : j’ai besoin de vôtre approbation, vous avez besoin de la mienne : en s’éloignant des hommes, on s’éloigne des vertus nécessaires à la société; car quand on est seul, on se néglige : le monde vous force à vous observer.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

“Un Ambassadeur de Perse demandait à la femme de Léonidas pourquoi à Lacédémone on honorait tant les femmes; c’est qu’elles seules savent faire des hommes, répondit-elle.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

“Tout aboutit chez Mme de Lambert à ce conseil suprême : « se donner ses heures, se mettre à part, pratiquer la retraite de l’âme, savoir être en soi. » — Être en soi, c’est jouir de ce que l’on est et de ce que l’on a : il faut des repos pour le bonheur; il suffit de si peu de chose pour troubler notre quiétude : le moindre mal qui puisse nous arriver des ébranlements trop répétés ou des excitations trop vives, c’est de faire échapper ce qu’on tient en attendant ce qu’on désire. — Être en soi, c’est s’appuyer sur sa raison, temporiser avec ses sentiments, haine ou amour, pour arriver à les maîtriser, ne point composer avec ce qui est du train de la volupté, musique, poésie, jeux, spectacles et plaisirs violents, travailler à se craindre et à se respecter, renouveler incessamment ses ressources d’entretien moral et de résistance : « Nous sommes toujours aussi forts contre nous-mêmes et contre les autres que nous voulons l’être. » — Être en soi, c’est n’attendre de la vie que ce qu’elle peut donner […]. « Ma fille, répète sans cesse Mme de Lambert, hors de soi point de bonheur durable… Ne nous croyons assurée contre les disgrâces que lorsque nous sentirons nos plaisirs naître du fond de notre âme… Tout âge est à charge à qui ne porte pas au dedans de soi ce qui peut rendre la vie heureuse… La plupart des hommes ne savent pas vivre dans leur propre société… Le monde n’est qu’une troupe de fugitifs d’eux-mêmes. »”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

D'autres auteurs la concernant

“« Le misanthrope ne sait pas louer : son discernement est gâté par son humeur. L’adulateur, en louant trop, se décrédite et n’honore personne. Le glorieux ne donne des louanges que pour en recevoir : il laisse trop voir qu’il n’a pas le sentiment qui fait louer. Les petits esprits estiment tout parce qu’ils ne connaissent pas la valeur des choses : ils ne savent placer ni l’estime ni le mépris. L’envieux ne loue personne, de peur de se faire des égaux. Un honnête homme loue a propos : il a plus de plaisir à rendre justice qu’à augmenter sa réputation en diminuant celle des autres. » Quand le savoir-vivre repose sur ce fonds de probité et qu’il atteint ce degré de délicatesse, reconnaissons qu’il n’est pas loin de mériter d’être classé au nombre des vertus.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

D'autres auteurs la concernant

“Nous croyons souvent n’en vouloir qu’aux hommes, et nous en voulons aux places : jamais ceux qui les ont occupées n’ont été au gré du monde, et on ne leur a rendu justice, que quand ils ont cessé d’y être.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

Citations du monde de Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

“Les plaisirs du monde sont trompeurs : ils promettent plus qu’ils ne donnent; ils nous inquiètent dans leur recherche, ne nous satisfont point dans leur possession, et nous désespèrent dans leur perte.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à sa fille, 1728

“Montesquieu, qui n’appartenait point au cénacle, mais qui en recevait les échos, écrivait : « L’empire que nous avons sur les femmes est une véritable tyrannie. Nous employons toutes sortes de moyens pour leur abattre le courage; les forces seraient égales si l’éducation l’était aussi; éprouvons-les dans les talents que l’éducation n’a point affaiblis, et nous verrons si nous sommes si forts. » On ne peut douter que cette conception plus large du rôle des femmes ne fût, en partie au moins, l’œuvre de Mme de Lambert. Ses idées étaient déjà répandues, et la plupart des traités dans lesquels elle les avait fixées avaient commencé à courir le monde, quand l’écrivain des Lettres persanes et l’auteur de la Nouvelle Colonie s’associaient à la cause qu’elle soutenait, en lui empruntant presque les termes de ses revendications.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

D'autres auteurs la concernant

“Vivre dans l’embarras, c’est vivre à la hâte : le repos allonge la vie. Le monde nous dérobe à nous-mêmes, et la solitude nous y rend. Le monde n’est qu’une troupe de fugitifs d’eux-mêmes.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Traité de la Vieillesse, 1732

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles Citations

“[…] c’est une Cartésienne : en fait de religion, sa règle est de céder aux autorités; mais sur tout autre sujet elle n’entend recevoir « que l’autorité de la raison et de l’évidence : c’est donner des limites trop étroites à ses pensées que de les renfermer dans celles d’autrui. »”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

D'autres auteurs la concernant

pensée , religion

“Votre Tribunal est en vous-même, pourquoi le chercher ailleurs?”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

“Mettre la sagesse à être heureux, cela est raisonnable; cependant j’aimerois encore mieux mettre mon bonheur à être sage.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Lettre à M. l’abbé
Correspondance

sagesse , bonheur

“L’esprit, tel était le lien du salon de Mme de Lambert. C’est par là que, de l’aveu commun, il se distinguait de tous les autres. Point de grandes nuits comme à Sceaux, point de nuits blanches comme à Vaux-Villars, point de soupers suivis ou précédés de séances de jeu comme chez les financiers où « tout était riche, poli, orné, tout hors l’âme du maître. » La santé de Mme de Lambert lui interdisait les veilles. […] C’était le temps où la duchesse de Vendôme et la duchesse de Berry s’enivraient chaque soir; où la duchesse du Maine faisait le biribi avec ses gens la nuit entière; où la maréchale de La Ferté rassemblait après souper autour d’une grande table tous ses fournisseurs, pour leur regagner au lansquenet, en trichant, ce qu’ils lui avaient volé; où la fille du Régent, Mlle de Valois, traversant la France pour aller rejoindre le duc de Modène qu’elle venait d’épouser, se faisait préparer des relais de jeu et trouvait à chaque station des partenaires qui l’attendaient.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

D'autres auteurs la concernant

âme , jeu , maîtresse , temps

“Un des devoirs de la Vieillesse est de faire usage du temps : moins il nous en reste, plus il doit nous être précieux.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Traité de la Vieillesse, 1732

temps , vieillesse

“Le temps des Chrétiens est le prix de l’Éternité.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Traité de la Vieillesse, 1732

temps

“L’aveu des fautes ne coûte guère à ceux qui sentent en eux de quoi les réparer.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

faute , guerre

“Avec de grands emplois et des principes vulgaires, on est toujours agité. C’est la raison qui ôte les soucis de l’âme et non pas les places.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

âme

“Le premier mérite qu’il faut chercher dans votre ami, c’est la vertu, c’est ce qui nous assure qu’il est capable d’amitié, et qu’il en est digne. N’espérez rien de vos liaisons lorsqu’elles n’ont pas ce fondement.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Traité de l’Amitié, 1732

faute , amitié

“Ce ne sont pas toujours les fautes qui nous perdent, c’est la manière de se conduire après les avoir faites.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à sa fille, 1728

faute , manière

“Il faut bien plus d’esprit pour plaire avec de la bonté qu’avec de la malice.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Lettre à Madame la Supérieure de la Magdeleine de Tresnel, sur l’Éducation d’une jeune Demoiselle. (vers 1715)
Correspondance

faute

“Ne vous permettez jamais que des folies qui vous feront grand plaisir.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Ces mots n’apparaissent pas dans les Œuvres complètes ; ils doivent possiblement leur origine à une biographie du comte de Plélo, de 1876 : « La marquise de Lambert, dont Plélo fréquenta le salon, disait à son fils : "Mon enfant, ne vous permettez que les folies qui vous feront grand plaisir." » Mots cités encore par Friedrich Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal (1886).
Attribution fausses ou douteuses

folie , plaisir

“Mme de Lambert et ses amis appartiennent à la génération de transition du dix-septième au dix-huitième siècle, génération tout à la fois engageante et discrète, qui avait l’intelligence et le goût de toutes les hardiesses, mais qui en sentait le péril et qui s’arrêtait au seuil des voies qu’elle avait ouvertes.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

D'autres auteurs la concernant

intelligence , foi

“S’il ne faut pas toujours dire ce que l’on pense, il faut toujours penser ce que l’on dit.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

faute , pensée

“La naissance fait moins d’honneur qu’elle n’en ordonne, et vanter sa race, c’est louer le mérite d’autrui.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

naissance

“Nous gâtons toutes les dispositions que [la nature] a donné [aux femmes] : nous commençons par négliger leur éducation : nous n’occupons leur esprit à rien de solide, et le cœur en profite : nous les destinons à plaire, et elles ne nous plaisent que par leurs grâces ou par leurs vices.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Réflexions nouvelles sur les femmes, 1727

nature , femmes , éducation , Cœur

“Faites que vos études coulent dans vos mœurs.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

étude

“Il y a des Princes de Naissance; il y a des Princes de Fortune; il n’y a guères de Princes de mérite.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Dialogue entre Alexandre et Diogène sur l’Égalité des Biens (posthume), 1747

naissance , guerre

“Nous vivons avec [nos défauts] comme avec les odeurs que nous portons, nous ne les sentons plus; elles n’incommodent que les autres.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à sa fille, 1728

“Il n’importe guère que l’on soit belle, une belle figure change bientôt, mais une bonne conscience reste toujours bonne.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Cette citation paraît dans la correspondance de la Princesse Palatine traduite par Gustave Brunet ; Brunet n’est pas une source fiable pour les mots de la Princesse, mais, quoi qu’il en soit, ce n’est pas de Madame de Lambert
Attribution fausses ou douteuses

changement , guerre

“La plus nécessaire disposition pour goûter les plaisirs, c’est de savoir s’en passer.”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

Avis d’une mère à son fils, 1726

plaisir

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles: Citations en anglais

“We fancy frequently that we have no grudge but against the men, when indeed our malignity is owing to their places : persons in great posts never yet enjoyed them with the good liking of the world, which only begins to do them justice when they are out of place.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 148

“To form a complete judgment of any one, we ought to have seen him acting the last part.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: An Essay on Old Age, 1732, p. 126

“It is not always our faults that ruin us, but the manner of our conduct after we have committed them.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: A Mother's Advice to Her Daughter, 1728, p. 200

“With great employments and vulgar maxims, one is always restless and uneasy : it is not places, but reason, that removes anxiety from the mind.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 170

“To live in perpetual employment, is to travel rapidly through life. Tranquility lengthens our existence.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: An Essay on Old Age, 1732, p. 136

“Birth bestows less of honour than it demands; and to boast of ancestry is but to praise the merit of others.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 139

“The most necessary disposition to relish pleasures is to know how to be without them.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 160

“One of the duties of old-age, is the management of time. The less that remains to us, the more valuable we ought to consider it.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: An Essay on Old Age, 1732, p. 121

“The time of Christians is the price with which they purchase eternity.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: An Essay on Old Age, 1732, p. 121

“We are not indeed obliged always to speak what we think, but we must always think what we speak.”

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Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 149

“We live with [our defects] as we do with the perfumes that we wear, we do not smell them; they only incommode others.”

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Source: A Mother's Advice to Her Daughter, 1728, p. 195

“Your tribunal is seated in your own breast, why then should you seek it elsewhere?”

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Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 168

“The world steals us from ourselves and solitude restores us. The world is composed of a herd, which are ever flying from themselves.”

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Source: An Essay on Old Age, 1732, p. 136

“Would you be esteemed? live with persons that are estimable.”

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Source: An Essay on Friendship, 1732, p. 57

“The owning of faults is no hard matter for persons that find a fund within themselves to mend them.”

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Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 153

“The love of esteem is the life and soul of society; it unites us to one another : I want your approbation, you stand in need of mine. By forsaking the converse of men, we forsake the virtues necessary for society; for when one is alone, one is apt to grow negligent; the world forces you to have a guard over yourself.”

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Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 155

“The principal merit which should be required in our friends, is virtue : It is that which assures us they are capable of friendship, and worthy of it : expect nothing from your connections, when they have not this foundation.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: An Essay on Friendship, 1732, pp. 54-55

“A Persian ambassador asked the wife of Leonidas, why they paid such honors to the women at Lacedemon? "It is," replied she, "because they have entirely the forming of the men."”

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Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 143

“A man that does not aim at raising to himself a great name, will never perform any great actions. And such as go carelessly on in the road of their professions suffer all the fatigues, without acquiring either the honour or recompense that naturally attend it.”

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Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 137

“We spoil the dispositions nature has given to women; we neglect their education, fill their minds with nothing solid, and destine them solely to please, and to please only by their graces or their vices.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Wiki translation based on that of Amelia Gere Mason, The Women of the French Salons; New York: The Century Co., 1891. p. 142.
New Reflections on Women, 1727

“Take care that your studies influence your manners.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: A Mother's Advice to Her Son, 1726, p. 165

“The pleasures of the world are deceitful; they promise more than they give. They trouble us in seeking them, they do not satisfy us when possessing them and they make us despair in losing them.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: A Mother's Advice to Her Daughter, 1728, p. 172

“Shame is a secret pride; and pride is an error with regard to one's own worth, and an injustice with regard to what one has a mind to appear to others.”

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Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert

Source: A Mother's Advice to Her Daughter, 1728, p. 204

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