“Je veux seulement vivre ma part d’existence sans être obligé de puiser dans celle des autres. Je ne crois pas aux prophéties qui privilégient le supplice au détriment du bon sens. Je suis venu au monde nu, je le quitterai nu; ce que je possède ne m’appartient pas. Pas plus que la vie des autres. Tout le malheur des hommes vient de ce malentendu : ce que Dieu te prête, tu dois savoir le rendre. Aucune chose, sur terre, ne t’appartient vraiment. Ni la patrie dont tu parles ni la tombe qui te fera poussière parmi la poussière.”
L’Attentat, 2005
Thèmes
vie , hommes , dieu , monde , chose , homme , partie , sens , terre , bien-être , être , part , pluie , obligation , parlement , bons , existence , tombe , poussière , croix , dieu , autre , patrie , ni~ , détriment , venu , vivres , malentendu , possédé , prophètesse , tout , savoir , seul , supplice , malheurYasmina Khadra 127
écrivain algérien 1955Citations similaires

“Ni cette perte, ni autre quelconque, ne saurait me séparer de la fidélité que je dois à mon Dieu.”
En 1252, au cours de la Septième croisade, se trouvant au port de Sidon, il vient de perdre un navire représentant des sommes considérables.

Variante: J'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer au repos dans une chambre.