Maximes et pensées
“Presque tous tendaient cruellement à éviter et à fuir les malades ainsi que leurs affaires. Certains pensaient que vivre avec modération et se garder de tout excès constituait un bon moyen de résister au fléau. D’autres, à l’opposé, estimant que, face à un si grand mal, nul remède n’était plus sûr que boire beaucoup, se donner du bon temps, aller chantant et s’amusant alentour, tenter de satisfaire toutes ses envies, rire et se moquer de ce qui se passait : et ils s’efforçaient d’agir comme ils disaient, courant jour et nuit de taverne en taverne, buvant sans règle ni mesure, surtout dans les maisons d’autrui, s’ils apprenaient qu’il y avait matière à quelque agrément ou à quelque plaisir. La chose leur était d'ailleurs aisée puisque chacun, comme s’il ne devait plus vivre, avait laissé à l’abandon ses biens comme sa propre personne.”
La Peste Noire à Florence (Première Journée, Introduction)
Thèmes
boire , affaires , rire , temps , nuit , personnes , plaisir , maladies , maison , chose , jour , personne , matière , règle , maladie , affaire , garde , bien-être , don , mesure , opposition , grand , règlement , pluie , moyenne , bons , remède , moyen , autre , ailleurs , ni~ , agrément , vivres , tentation , excès , nul , face , abandon , courant , envers , tout , fléau , agissement , mal , alentours , aise , aller , modérationBoccace 32
poète et romancier italien, ministre plénipotentiaire de la… 1313–1375Citations similaires
La Peste Noire à Florence (Première Journée, Introduction)
“Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes et non pas de leurs maladies.”
Le Malade imaginaire
Le Malade imaginaire, 1673
Variante: Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies.
Utilité d'une littérature érotique, 1980
Bodhicharyavatara, Chapitre 6
La Peste Noire à Florence (Première Journée, Introduction)