“J'ai fait un match énorme. De toute façon, contre Richard (Gasquet), je n'avais pas le choix. Je suis super bien rentré dans la partie et je suis fier de moi. J'essaie tout le temps d'être relâché, pour pouvoir jouer chaque point à 100% et maintenant, j'espère que le rêve va continuer. Être en quarts de finale ici, cela signifie beaucoup de choses pour moi. Cela prouve déjà que je suis capable de réaliser plusieurs grands matches à la suite, de ne pas m'arrêter à un exploit. Ce que je vis là, c'est juste une blague… C'est énorme. C'est beaucoup de travail et je suis récompensé. Et j'ai envie de partager avec tout le monde cette joie, de ne pas en laisser une miette. Je suis super content!”

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 18 janvier 2019. L'histoire

Citations similaires

Zinedine Zidane photo
Zinedine Zidane photo
Zinedine Zidane photo
Loïc Decrauze photo
Gilles Simon photo
Roberto Saviano photo
Mary Pierce photo

“Quand on s'apprête à entrer sur le court, pour jouer une finale, on a toujours les papillons dans l'estomac. Il n'y a rien à faire contre ça, ils sont toujours là. On est humain, on ressent des émotions, c'est normal. […] Les papillons, parfois ça part tout de suite, parfois ça ne part jamais, et parfois ça part et ça revient. Et quand ça revient au moment de conclure, ouh là là! C'est encore plus d'émotion!”

Mary Pierce (1975) joueuse de tennis française

Commentaire de Mary Pierce à propos de ce qu'on ressent pour une première finale en Grand Chelem, à l'occasion de la finale entre Francesca Schiavone et Samantha Stosur à Roland-Garros en 2010. Franco-américaine, Mary Pierce traduit littéralement en français une expression de langue anglaise, « to have butterflies in one's stomach » (« avoir des papillons dans l'estomac »), expression qui signifie « être nerveux » mais qui n'existe pas telle quelle en français.

Emmanuel Carrère photo

“D'une façon générale, chaque fois que je m'arrête pour faire le point depuis maintenant sept ans, c'est pour me féliciter d'être contre toute attente devenu un homme heureux. C'est pour m'émerveiller de ce que j'ai déjà accompli, me figurer ce que je vais accomplir encore, me répéter que je suis sur la bonne voie. Une grande partie de mes rêveries suit cette pente - et je m'y abandonne en invoquant la règle fondamentale de la méditation comme de la psychanalyse : consentir à penser ce qu'on pense, à être traversé par ce qui vous traverse. Ne pas se dire : c'est bien, ou c'est mal, mais : cela est, et c'est dans ce qui est que je dois m'établir.
Cependant, une petite voix têtue vient régulièrement troubler ces concerts d'autosatisfaction pharisienne. Cette petite voix dit que les richesses dont je me réjouis, la sagesse dont je me flatte, l'espoir confiant que j'ai d'être sur la bonne voie, c'est tout cela qui empêche l'accomplissement véritable. Je n'arrête pas de gagner, alors que pour gagner vraiment il faudrait perdre. Je suis riche, doué, loué, méritant et conscient de ce mérite : pour tout cela, malheur à moi!
Quand se fait entendre cette petite voix, celles de la psychanalyse et de la méditation essayent de la couvrir : pas de dolorisme, pas de culpabilité mal placée. Ne pas se flageller. Commencer par être bienveillant avec soi-même. Tout cela est plus cool, et me convient mieux. Pourtant je crois que la petite voix de l'Évangile dit vrai. Et comme le jeune homme riche, je m'en vais songeur et triste parce que j'ai de grands biens. (p. 414)”

Le Royaume

André Breton photo
Harold Pinter photo

“La quête de la vérité ne peut jamais s’arrêter. Elle ne saurait être ajournée, elle ne saurait être différée. Il faut l’affronter là, tout de suite.”

Harold Pinter (1930–2008) écrivain, dramaturge et metteur en scène britannique

The search for the truth can never stop. It cannot be adjourned, it cannot be postponed. It has to be faced, right there, on the spot.
en
Discours de réception du prix Nobel de littérature le [7, décembre, 2005]

Avec