Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2
“Si l’emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y en aura de privilégiés. Celui-ci est, dans l’État, d’une conséquence bien plus dangereuse que tous les autres ; et nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux traits d’une sérieuse morale sont moins puissants, le plus souvent, que ceux de la satire ; et rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts. C’est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions ; mais on ne souffre point la raillerie. On veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule.”
Tartuffe (1664)
Thèmes
grand-mère , traitement , raison , peinture , traité , grand , voix , autre , pointe , être , vice- , privilège , pluie , théâtre , bien-être , hommes , rail , emploi , homme , état , point , exposition , monde , vertu , conséquence , défaut , morale , correction , moins , tout , mieux , sérieux , satire , plupart , atteinte , comédie , soufreMolière 98
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, auteur et homme de thé… 1622–1673Citations similaires
Mes Poisons, 1926, Jugements divers
Ce que je crois, 1987
Dès 1857, Quatrefages s'oppose aux thèses de Gobineau sur le métissage.
“Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés.”
Variante: Nos vertus ne sont, le plus souvent, que de vices déguisés.