“Ne cherchez plus mon cœur; des monstres l’ont mangé.”
Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)
Source: Les Fleurs du Mal
Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867.
« Dante d’une époque déchue » selon le mot de Barbey d’Aurevilly, « tourné vers le classicisme, nourri de romantisme », à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Victor Hugo , mais qu’il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal.
Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l’idéal inaccessible , la violence et la volupté , mais aussi entre le poète et son lecteur et même entre les artistes à travers les âges . Outre des poèmes graves ou scandaleux , il a exprimé la mélancolie , l’horreur et l’envie d’ailleurs à travers l’exotisme.
Wikipedia
“Ne cherchez plus mon cœur; des monstres l’ont mangé.”
Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)
Source: Les Fleurs du Mal
Le peintre de la vie moderne (1863)
Du vin et du hachisch, 1851
Petits Poèmes en prose, 1869
Philippe Muray, Le XIXe siècle à travers les âges, 1984
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)
Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)
“La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas!”
La phrase complète est : « Mes chers frères, n'oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas ! » (les guillemets sont dans le poème). Une formule similaire est reprise par le personnage de Verbal Kint (Kevin Spacey) dans le film Usual Suspects (1995).
Petits Poèmes en prose, 1869
Variante: La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas."
()
“La, tout n’est qu’ordre et beauté
Luxe, calme et volupté.”
L'Invitation Au Voyage/Invitation to the Voyage: A Poem from the Flowers of Evil
Variante: Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Les Fleurs du Mal
Les Fleurs du Mal
Les Fleurs du Mal
“L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.”
Petits Poemes En Prose
Petits Poèmes en prose, 1869
Source: Twenty Prose Poems
Paris Spleen
Petits Poèmes en prose, 1869
Variante: Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance!
Les Fleurs du Mal
Les Fleurs du mal, 1857
Variante: Le Poëte est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Source: Les Fleurs Du Mal
Robert Lowell, from Marthiel & Jackson Matthews, eds., The Flowers of Evil (NY: New Directions, 1963)
Les Fleurs du Mal
Les Fleurs du Mal
Œuvres complètes: Tome I
Les Fleurs du mal, 1857
Variante: La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
“Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère!”
Les Fleurs du Mal
Les Fleurs du mal, 1857
Variante: Hypocrite lecteur,—mon semblable,—mon frère!
“Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble”
Les Fleurs du Mal
Variante: Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble!
The Painter of Modern Life and Other Essays
Les Fleurs du Mal
Petits Poèmes en prose, 1869
Du vin et du hachisch, 1851
Salon de 1859
Petits Poèmes en prose, 1869
“Être un homme utile m'a toujours paru quelque chose de bien hideux.”
Mon cœur mis à nu
Variante: Être un homme utile m'a paru toujours quelque chose de bien hideux.
“Rrose Sélavy demande si les Fleurs du Mal ont modifié les mœurs du phalle : qu'en pense Omphale?”
Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
Robert Desnos, Rrose Sélavy, 1922