Arthur Schopenhauer citations (279 citations, Page 8)

Arthur Schopenhauer: 279 citations 2 J'aime

Arthur Schopenhauer citations célèbres

“Dans toute controverse ou argumentation, il faut que l'on s'entende sur quelque chose, un principe à partir duquel on va juger du problème posé : on ne saurait discuter avec quelqu'un qui conteste les principes.”
Contra negantem principia non est disputandum.

Arthur Schopenhauer

La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

“…l'expérience […] nous enseigne que bonheur et jouissance sont de pures chimères qu'une illusion nous indique au loin; qu'au contraire la souffrance, la douleur sont réelles, qu'elles se font connaître elles-mêmes immédiatement sans avoir besoin d'illusion et de délais.”

Arthur Schopenhauer

L'art d'être heureux

“La seule parade sûre est donc celle qu'Aristote a indiquée dans le dernier chapitre des Topiques : ne pas débattre avec le premier venu, mais uniquement avec les gens que l'on connaît et dont on sait qu'ils sont suffisamment raisonnables pour ne pas débiter des absurdités et se couvrir de ridicule (…) Il en résulte que sur cent personnes, il s'en trouve à peine une qui soit digne qu'on discute avec elle. Quant aux autres, qu'on les laisse dire ce qu'elles veulent car c'est un droit des gens que d'extravaguer, et que l'on pense aux paroles de Voltaire "La paix vaut encore mieux que la vérité."”

Arthur Schopenhauer

Et un proverbe arabe dit : "à l'arbre du silence est accroché son fruit : la paix."
desipere est juris gentium.
La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

“Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est : on pourrait appeler cela l’argumentum ad personam
pour faire la différence avec l’argumentum ad hominem. »”

Arthur Schopenhauer

La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

“La Solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second, de ne pas être avec les autres. On appréciera hautement ce dernier si l'on réfléchit à tout ce que le commerce du monde apporte avec soi de contraintes, de peines et même de dangers. "Tout notre malheur vient de ne pouvoir être seuls", a dit La Bruyère.
La sociabilité appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des êtres qui en grande majorité sont moralement mauvais et intellectuellement bornés ou détraqués. L'homme insociable est celui qui n'a pas besoin de tous ces gens-là. Avoir suffisamment en soi pour pouvoir se passer de société est déjà un grand bonheur, par la même que presque tous nos mauvais dérivent de la société, et que la tranquilité d'esprit qui, après la santé, forme l'essentiel de notre bonheur, y est mise en péril et ne peut exister sans de longs moments de solitude.”

Arthur Schopenhauer

“Ainsi, nous sommes quasi obligés d'être malhonnête lors de controverse, ou tout du moins légèrement tentés de l'être. De cette façon, la faiblesse de notre intelligence et la perversité de notre volonté se soutiennent mutuellement.”

Arthur Schopenhauer

La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

Arthur Schopenhauer Citations

“La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres.”

Arthur Schopenhauer

The Wisdom of Life

“L'Art d’avoir toujours raison La dialectique 1 éristique est l’art de disputer, et ce de telle sorte que l’on ait toujours raison, donc per fas et nefas (c’est-à-dire par tous les moyens possibles)2. On peut en effet avoir objectivement raison quant au débat lui-même tout en ayant tort aux yeux des personnes présentes, et parfois même à ses propres yeux. En effet, quand mon adversaire réfute ma preuve et que cela équivaut à réfuter mon affirmation elle-même, qui peut cependant être étayée par d’autres preuves – auquel cas, bien entendu, le rapport est inversé en ce qui concerne mon adversaire : il a raison bien qu’il ait objectivement tort. Donc, la vérité objective d’une proposition et la validité de celle-ci au plan de l’approbation des opposants et des auditeurs sont deux choses bien distinctes. (C'est à cette dernière que se rapporte la dialectique.) D’où cela vient-il ? De la médiocrité naturelle de l’espèce humaine. Si ce n’était pas le cas, si nous étions foncièrement honnêtes, nous ne chercherions, dans tout débat, qu’à faire surgir la vérité, sans nous soucier de savoir si elle est conforme à l’opinion que nous avions d’abord défendue ou à celle de l’adversaire : ce qui n’aurait pas d’importance ou serait du moins tout à fait secondaire. Mais c’est désormais l’essentiel. La vanité innée, particulièrement irritable en ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas accepter que notre affirmation se révèle fausse, ni que celle de l’adversaire soit juste. Par conséquent, chacun devrait simplement s’efforcer de n’exprimer que des jugements justes, ce qui devrait inciter à penser d’abord et à parler ensuite. Mais chez la plupart des hommes, la vanité innée s’accompagne d’un besoin de bavardage et d’une malhonnêteté innée. Ils parlent avant d’avoir réfléchi, et même s’ils se rendent compte après coup que leur affirmation est fausse et qu’ils ont tort, il faut que les apparences prouvent le contraire. Leur intérêt pour la vérité, qui doit sans doute être généralement l’unique motif les guidant lors de l’affirmation d’une thèse supposée vraie, s’efface complètement devant les intérêts de leur vanité : le vrai doit paraître faux et le faux vrai.”

Arthur Schopenhauer

L'art d'avoir toujours raison

“une foule énorme de gens ne sont sur la terre que pour mettre finalement au monde, à la suite de longs et mystérieux croisements, un homme qui, entre mille, possédera quelque indépendance”

Arthur Schopenhauer

“Bref, très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent avoir des opinions; que leur reste-t-il d’autre que de les adopter telles que les autres les leur proposent au lieu de se les forger eux-même?”

Arthur Schopenhauer

La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

“Celui qui se donne la mort voudrait vivre; il n'est mécontent que des conditions dans lesquelles la vie lui est échue.”

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818-1819 et 1844

vie , mort

“Nul ne peut voir par-dessus soi. Je veux dire par là qu'on ne peut voir en autrui plus que ce qu'on est soi-même, car chacun ne peut saisir et comprendre un autre que dans la mesure de sa propre intelligence.”

Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1886

intelligence

“On ne peut être vraiment soi qu'aussi longtemps qu'on est seul; qui n'aime donc pas la solitude n'aime pas la liberté, car on n'est libre qu'étant seul.”

Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1886

solitude , liberté

“Le bonheur positif et parfait est impossible; il faut seulement s'attendre à un état comparativement moins douloureux.”

Arthur Schopenhauer

L'art d'être heureux

faute , bonheur

“Nous sommes tous nés en Arcadie, autrement dit nous entrons dans la vie pleins d'exigences de bonheur et de jouissance, et nous avons l'espoir fou de les réaliser jusqu'à ce que le destin nous tombe dessus sans ménagement et nous montre que rien n'est à nous…”

Arthur Schopenhauer

L'art d'être heureux

vie , bonheur , espoir , fous

“Tout homme blanc est un homme décoloré.”

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818-1819 et 1844

hommes

“Étudier la logique en vue de ses avantages pratiques, ce serait vouloir apprendre au castor à bâtir sa hutte.”

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818-1819 et 1844

“Que l'on considère, par exemple, le Coran; ce méchant livre a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire, pendant douze cent ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d'hommes; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d'affronter des guerres sanglantes, et d'entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre forme du théisme. Peut-être le sens nous en échappe-t-il en grande partie dans les traductions. Cependant je n'ai pas pu y découvrir une seule idée un peu profonde.”

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818-1819 et 1844

idée , mort , hommes , guerre

Arthur Schopenhauer: Citations en anglais

“The result of this mental dullness is that inner vacuity and emptiness that is stamped on innumerable faces and also betrays itself in a constant and lively attention to all events in the external world, even the most trivial. This vacuity is the real source of boredom and always craves for external excitement in order to set the mind and spirits in motion through something. Therefore in the choice thereof it is not fastidious, as is testified by the miserable and wretched pastimes to which people have recourse. … The principal result of this inner vacuity is the craze for society, diversion, amusement, and luxury of every kind which lead many to extravagance and so to misery. Nothing protects us so surely from this wrong turning as inner wealth, the wealth of the mind, for the more eminent it becomes, the less room does it leave for boredom. The inexhaustible activity of ideas, their constantly renewed play with the manifold phenomena of the inner and outer worlds, the power and urge always to make different combinations of them, all these put the eminent mind, apart from moments of relaxation, quite beyond the reach of boredom.”

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Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, pp. 329–330
Parerga and Paralipomena (1851), Aphorisms on the Wisdom of Life

“An unbiased reader, on opening one of their [Fichte’s, Schelling’s or Hegel’s] books and then asking himself whether this is the tone of a thinker wanting to instruct or that of a charlatan wanting to impress, cannot be five minutes in any doubt. … The tone of calm investigation, which had characterized all previous philosophy, is exchanged for that of unshakeable certainty, such as is peculiar to charlatanry of every kind and at all times. … From every page and every line, there speaks an endeavor to beguile and deceive the reader, first by producing an effect to dumbfound him, then by incomprehensible phrases and even sheer nonsense to stun and stupefy him, and again by audacity of assertion to puzzle him, in short, to throw dust in his eyes and mystify him as much as possible.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, p. 23
Parerga and Paralipomena (1851), Sketch of a History of the Doctrine of the Ideal and the Real

“We should not pretend to be what we are not. The pretence of the impartial investigation of truth, with the resolve to make the established religion the result, indeed the measure and control of truth, is intolerable and such a philosophy, tied to the established religion like a dog to a chain, is only the vexatious caricature of the highest and noblest endeavor of mankind.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Man wolle nicht scheinen was man nicht ist. Das Vorgeben unbefangener Wahrheitsforschung, mit dem Entschluß, die Landesreligion zum Resultat, ja zum Maaßstabe und zur Kontrole derselben zu machen, ist unerträglich, und eine solche, an die Landesreligion, wie der Kettenhund an die Mauer, gebundene Philosophie ist nur das ärgerliche Zerrbild der höchsten und edelsten Bestrebung der Menschheit.
Sämtliche Werke, Bd. 5, pp. 155–156, E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, p. 143
Parerga and Paralipomena (1851), On Philosophy in the Universities

“Obstinacy is the result of the will forcing itself into the place of the intellect.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Vol. 2, Ch. 26, § 321
Parerga and Paralipomena (1851), Counsels and Maxims

“There is only one inborn erroneous notion … that we exist in order to be happy … So long as we persist in this inborn error … the world seems to us full of contradictions. For at every step, in great things and small, we are bound to experience that the world and life are certainly not arranged for the purpose of maintaining a happy existence … hence the countenances of almost all elderly persons wear the expression of … disappointment.”

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Arthur Schopenhauer livre The World as Will and Representation

Vol II "On the Road to Salvation"
The World as Will and Representation (1819; 1844; 1859)

“In a field of ripening corn I came to a place which had been trampled down by some ruthless foot; and as I glanced amongst the countless stalks, every one of them alike, standing there so erect and bearing the full weight of the ear, I saw a multitude of different flowers, red and blue and violet. How pretty they looked as they grew there so naturally with their little foliage! But, thought I, they are quite useless; they bear no fruit; they are mere weeds, suffered to remain only because there is no getting rid of them. And yet, but for these flowers, there would be nothing to charm the eye in that wilderness of stalks. They are emblematic of poetry and art, which, in civic life—so severe, but still useful and not without its fruit—play the same part as flowers in the corn.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

“Similes, Parables and Fables” Parerga and Paralipomena, vol. 2, § 380A
Parerga and Paralipomena (1851)

“There are two things which make it impossible to believe that this world is the successful work of an all-wise, all-good, and, at the same time, all-powerful Being; firstly, the misery which abounds in it everywhere; and secondly, the obvious imperfection of its highest product, man, who is a burlesque of what he should be.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

"On the Sufferings of the World"
Parerga and Paralipomena (1851), Studies in Pessimism

“The charlatan takes very different shapes according to circumstances; but at bottom he is a man who cares nothing about knowledge for its own sake, and only strives to gain the semblance of it that he may use it for his own personal ends, which are always selfish and material.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

“Similes, Parables and Fables” Parerga and Paralipomena, vol. 2, § 394
Parerga and Paralipomena (1851)

“Indeed at times we feel tempted to think that they had finished with their seriously meant philosophical investigations ever before their twelfth year and that at that age they had for the rest of their lives settled their view on the nature of the world and on everything pertaining thereto. We feel so tempted because after all the philosophical discussions and dangerous deviations, … they always come back to what is usually made plausible to us at that tender age and appear to accept this even as the criterion of truth. All heterodox philosophical doctrines, with which they must at times be concerned in the course of their lives, appear to them to exist merely to be refuted and this to establish those others the more firmly.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Ja, bisweilen fühlt man sich versucht zu glauben, daß sie ihre ernstlich gemeinten philosophischen Forschungen schon vor ihrem zwölften Jahre abgethan und bereits damals ihre Ansicht vom Wesen der Welt, und was dem anhängt, auf immer festgestellt hätten; weil sie, nach allen philosophischen Diskussionen und halsbrechenden Abwegen, unter verwegenen Führern, doch immer wieder bei Dem anlangen, was uns in jenem Alter plausibel gemacht zu werden pflegt, und es sogar als Kriterium der Wahrheit zu nehmen scheinen. Alle die heterodoren philosophischen Lehren, mit welchen sie dazwischen, im Laufe ihres Lebens, sich haben beschäftigen müssen, scheinen ihnen nur dazu- seyn, um widerlegt zu werben und dadurch jene ersteren desto fester zu etabliren.
Sämtliche Werke, Bd. 5, p. 156, E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, pp. 143-144
Parerga and Paralipomena (1851), On Philosophy in the Universities

“No greater mistake can be made than to imagine that what has been written latest is always the more correct; that what is written later on is an improvement on what was written previously; and that every change means progress. Men who think and have correct judgment, and people who treat their subject earnestly, are all exceptions only. Vermin is the rule everywhere in the world: it is always at hand and busily engaged in trying to improve in its own way upon the mature deliberations of the thinkers.”

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Arthur Schopenhauer

Essays, On Authorship and Style

“For what is modesty but hypocritical humility, by means of which, in a world swelling with vile envy, a man seeks to beg pardon for his excellences and merits from those who have none? For whoever attributes no merit to himself because he really has none is not modest, but merely honest.”

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Arthur Schopenhauer livre The World as Will and Representation

Vol. I, Ch. III, The World As Representation: Second Aspect
The World as Will and Representation (1819; 1844; 1859)

“The hazardous part of the business is also the mere possibility, still to be admitted, that the ultimate insight into the nature of things attainable by man, into his very being and that of the world, might not coincide exactly with the doctrines which were in part made known to the former little race of the Jews and in part appeared in Jerusalem eighteen hundred years ago.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Das Bedenkliche bei der Sache ist auch bloß die doch einzuräumende Möglichkeit, daß die letzte dem Menschen erreichbare Einsicht in die Natur der Dinge, in sein eigenes Wesen und das der Welt nicht gerade zusammenträfe mit den Lehren, welche theils dem ehemaligen Völkchen der Juden eröffnet worden, theils vor 1800 Jahren in Jerusalem aufgetreten sind.
Sämtliche Werke, Bd. 5, p. 154, E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, p. 142
Parerga and Paralipomena (1851), On Philosophy in the Universities

“Dogma is intended for, and suited to, the great mass of the human race; and as such it can contain merely allegorical truth that it nevertheless has to pass off as truth sensu proprio [in the proper sense].”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Als auf die große Masse des Menschengeschlechts berechnet und derselben angemessen, kann bloß allegorische Wahrheit enthalten, welche sie jedoch als sensu proprio wahr geltend zu machen hat.
Sämtliche Werke, Bd. 5, p. 160, E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, p. 147
Parerga and Paralipomena (1851), On Philosophy in the Universities

“Childish and altogether ludicrous is what you yourself are and all philosophers; and if a grown-up man like me spends fifteen minutes with fools of this kind, it is merely a way of passing the time. I've now got more important things to do. Goodbye!”

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Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

"Thrasymachus", in "On the Indestructibility of our Essential Being by Death, in Essays and Aphorisms (1970) as translated by R. J. Hollingdale, p. 76
Parerga and Paralipomena (1851), Aphorisms on the Wisdom of Life

“Intellect is invisible to the man who has none.”

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Arthur Schopenhauer

Our Relation to Others, § 23
Essays

“There is no doubt that life is given us, not to be enjoyed, but to be overcome — to be got over.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Allerdings ist das Leben nicht eigentlich da, um genossen, sondern um überstanden, abgethan zu werden...
Parerga and Paralipomena (1851), Counsels and Maxims

“We see in tragedy the noblest men, after a long conflict and suffering, finally renounce forever all the pleasure of life and the aims till then pursued so keenly, or cheerfully and willingly give up life itself.”

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Arthur Schopenhauer livre The World as Will and Representation

Book 1
The World as Will and Representation (1819; 1844; 1859)

“There is only one healing force, and that is nature; in pills and ointments there is none. At most they can give the healing force of nature a hint about where there is something for it to do.”

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Arthur Schopenhauer

Es gibt nur eine Heilkraft, und das ist die Natur; in Salben und Pillen steckt keine. Höchstens können sie der Heilkraft der Natur einen Wink geben, wo etwas für sie zu tun ist.
Neue Paralipomena
Essays

“Descartes is rightly regarded as the father of modern philosophy primarily and generally because he helped the faculty of reason to stand on its own feet by teaching men to use their brains in place whereof the Bible, on the one hand, and Aristotle, on the other, had previously served.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, p. 3
Parerga and Paralipomena (1851), Sketch of a History of the Doctrine of the Ideal and the Real

“The view of things [called Pantheism] … — that all plurality is only apparent, that in the endless series of individuals, passing simultaneously and successively into and out of life, generation after generation, age after age, there is but one and the same entity really existing, which is present and identical in all alike; — this theory … may be carried back to the remotest antiquity. It is the alpha and omega of the oldest book in the world, the sacred Vedas, whose dogmatic part, or rather esoteric teaching, is found in the Upanishads. There, in almost every page this profound doctrine lies enshrined; with tireless repetition, in countless adaptations, by many varied parables and similes it is expounded and inculcated. That such was, moreover, the fount whence Pythagoras drew his wisdom, cannot be doubted … That it formed practically the central point in the whole philosophy of the Eleatic School, is likewise a familiar fact. Later on, the New Platonists were steeped in the same … In the ninth century we find it unexpectedly appearing in Europe. It kindles the spirit of no less a divine than Johannes Scotus Erigena, who endeavours to clothe it with the forms and terminology of the Christian religion. Among the Mohammedans we detect it again in the rapt mysticism of the Sufi. In the West Giordano Bruno cannot resist the impulse to utter it aloud; but his reward is a death of shame and torture. And at the same time we find the Christian Mystics losing themselves in it, against their own will and intention, whenever and wherever we read of them! Spinoza's name is identified with it.”

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Arthur Schopenhauer livre On the Basis of Morality

Part IV, Ch. 2, pp. 269 https://archive.org/stream/basisofmorality00schoiala#page/269/mode/2up-272
On the Basis of Morality (1840)

“For a work to become immortal it must possess so many excellences that it will not be easy to find a man who understands and values them all; so that there will be in all ages men who recognise and appreciate some of these excellences; by this means the credit of the work will be retained throughout the long course of centuries and ever-changing interests, for, as it is appreciated first in this sense, then in that, the interest is never exhausted.”

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Arthur Schopenhauer

Essays, On Authorship and Style

“All the cruelty and torment of which the world is full is in fact merely the necessary result of the totality of the forms under which the will to live is objectified.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Vol. 2, Ch. 14, § 164
Parerga and Paralipomena (1851), Counsels and Maxims

“If at times I have thought myself unfortunate, it is because of a confusion, an error. I have mistaken myself for someone else… Who am I really? I am the author of The World as Will and Representation, I am the one who has given an answer to the mystery of Being that will occupy the thinkers of future centuries. That is what I am, and who can dispute it in the years of life that still remain for me?”

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Arthur Schopenhauer

From The Total Library by Jorge Luis Borges, 1999
Other

“…this our world, which is so real, with all its suns and milky ways is—nothing.”

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Arthur Schopenhauer livre The World as Will and Representation

The World as Will and Representation (1819; 1844; 1859)

“Others … are in the habit of teaching that religion and philosophy are really the same thing. Such a statement, however, appears to be true only in the sense in which Francis I is supposed to have said in a very conciliatory tone with reference to Charles V: ‘what my brother Charles wants is also what I want’, namely Milan. Others again do not stand on such ceremony, but talk bluntly of a Christian philosophy, which is much the same as if we were to speak of a Christian arithmetic, and this would be stretching a point. Moreover, epithets taken from such dogmas are obviously unbecoming of philosophy, for it is devoted to the attempt of the faculty of reason to solve by its own means and independently of all authority the problem of existence.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Andere wieder, von diesen Wahrheitsforschern, schmelzen Philosophie und Religion zu einem Kentauren zusammen, den sie Religionsphilosophie nennen; Pflegen auch zu lehren, Religion und Philosophie seien eigentlich das Selbe;—welcher Sah jedoch nur in dem Sinne wahr zu seyn scheint, in welchem Franz I., in Beziehung auf Karl V., sehr versöhnlich gesagt haben soll: „was mein Bruder Karl will, das will ich auch,”—nämlich Mailand, Wieder andere machen nicht so viele Umstände, sondern reden geradezu von einer Christlichen Philosophie;—welches ungefähr so herauskommt, wie wenn man von einer Christlichen Arithmetik reden wollte, die fünf gerade seyn ließe. Dergleichen von Glaubenslehren entnommene Epitheta sind zudem der Philosophie offenbar unanständig, da sie sich für den Versuch der Vernunft giebt, aus eigenen Mitteln und unabhängig von aller Auktorität das Problem des Daseyns zu lösen.
Sämtliche Werke, Bd. 5, p. 155, E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, pp. 142-143
Parerga and Paralipomena (1851), On Philosophy in the Universities

“The chief objection I have to Pantheism is that it says nothing. To call the world "God" is not to explain it; it is only to enrich our language with a superfluous synonym for the word "world."”

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Arthur Schopenhauer

On Pantheism as quoted in Faiths of Famous Men in Their Own Words (1900) by John Kenyon Kilbourn; also in Religion: A Dialogue and Other Essays (2007), p. 40
Essays

“The brain may be regarded as a kind of parasite of the organism, a pensioner, as it were, who dwells with the body.”

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Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

Parerga and Paralipomena (1851), Aphorisms on the Wisdom of Life

“How very paltry and limited the normal human intellect is, and how little lucidity there is in the human consciousness, may be judged from the fact that, despite the ephemeral brevity of human life, the uncertainty of our existence and the countless enigmas which press upon us from all sides, everyone does not continually and ceaselessly philosophize, but that only the rarest of exceptions do.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Vol. 2, Ch. 3, § 39
Parerga and Paralipomena (1851), Counsels and Maxims

“Change alone is eternal, perpetual, immortal.”

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Arthur Schopenhauer

Unverified attribution noted in Respectfully Quoted: A Dictionary of Quotations (1993), ed. Suzy Platt, Library of Congress, p. 39; compare Heraclitus: Nothing endures but change.

“In general admittedly the Wise of all times have always said the same thing, and the fools, that is to say the vast majority of all times, have always done the same thing, i. e. the opposite; and so it will remain in the future.”

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Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

Im allgemeinen freilich haben die Weisen aller Zeiten immer dasselbe gesagt, und die Toren, d.h. die unermessliche Majorität aller Zeiten, haben immer dasselbe, nämlich das Gegenteil getan; und so wird es denn auch ferner bleiben.
Parerga and Paralipomena (1851), Aphorisms on the Wisdom of Life