Arthur Schopenhauer citations (279 citations, Page 9)

Arthur Schopenhauer: 279 citations 2 J'aime

Arthur Schopenhauer citations célèbres

“Dans toute controverse ou argumentation, il faut que l'on s'entende sur quelque chose, un principe à partir duquel on va juger du problème posé : on ne saurait discuter avec quelqu'un qui conteste les principes.”
Contra negantem principia non est disputandum.

Arthur Schopenhauer

La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

“…l'expérience […] nous enseigne que bonheur et jouissance sont de pures chimères qu'une illusion nous indique au loin; qu'au contraire la souffrance, la douleur sont réelles, qu'elles se font connaître elles-mêmes immédiatement sans avoir besoin d'illusion et de délais.”

Arthur Schopenhauer

L'art d'être heureux

“La seule parade sûre est donc celle qu'Aristote a indiquée dans le dernier chapitre des Topiques : ne pas débattre avec le premier venu, mais uniquement avec les gens que l'on connaît et dont on sait qu'ils sont suffisamment raisonnables pour ne pas débiter des absurdités et se couvrir de ridicule (…) Il en résulte que sur cent personnes, il s'en trouve à peine une qui soit digne qu'on discute avec elle. Quant aux autres, qu'on les laisse dire ce qu'elles veulent car c'est un droit des gens que d'extravaguer, et que l'on pense aux paroles de Voltaire "La paix vaut encore mieux que la vérité."”

Arthur Schopenhauer

Et un proverbe arabe dit : "à l'arbre du silence est accroché son fruit : la paix."
desipere est juris gentium.
La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

“Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est : on pourrait appeler cela l’argumentum ad personam
pour faire la différence avec l’argumentum ad hominem. »”

Arthur Schopenhauer

La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

“La Solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second, de ne pas être avec les autres. On appréciera hautement ce dernier si l'on réfléchit à tout ce que le commerce du monde apporte avec soi de contraintes, de peines et même de dangers. "Tout notre malheur vient de ne pouvoir être seuls", a dit La Bruyère.
La sociabilité appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des êtres qui en grande majorité sont moralement mauvais et intellectuellement bornés ou détraqués. L'homme insociable est celui qui n'a pas besoin de tous ces gens-là. Avoir suffisamment en soi pour pouvoir se passer de société est déjà un grand bonheur, par la même que presque tous nos mauvais dérivent de la société, et que la tranquilité d'esprit qui, après la santé, forme l'essentiel de notre bonheur, y est mise en péril et ne peut exister sans de longs moments de solitude.”

Arthur Schopenhauer

“Ainsi, nous sommes quasi obligés d'être malhonnête lors de controverse, ou tout du moins légèrement tentés de l'être. De cette façon, la faiblesse de notre intelligence et la perversité de notre volonté se soutiennent mutuellement.”

Arthur Schopenhauer

La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

Arthur Schopenhauer Citations

“La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres.”

Arthur Schopenhauer

The Wisdom of Life

“L'Art d’avoir toujours raison La dialectique 1 éristique est l’art de disputer, et ce de telle sorte que l’on ait toujours raison, donc per fas et nefas (c’est-à-dire par tous les moyens possibles)2. On peut en effet avoir objectivement raison quant au débat lui-même tout en ayant tort aux yeux des personnes présentes, et parfois même à ses propres yeux. En effet, quand mon adversaire réfute ma preuve et que cela équivaut à réfuter mon affirmation elle-même, qui peut cependant être étayée par d’autres preuves – auquel cas, bien entendu, le rapport est inversé en ce qui concerne mon adversaire : il a raison bien qu’il ait objectivement tort. Donc, la vérité objective d’une proposition et la validité de celle-ci au plan de l’approbation des opposants et des auditeurs sont deux choses bien distinctes. (C'est à cette dernière que se rapporte la dialectique.) D’où cela vient-il ? De la médiocrité naturelle de l’espèce humaine. Si ce n’était pas le cas, si nous étions foncièrement honnêtes, nous ne chercherions, dans tout débat, qu’à faire surgir la vérité, sans nous soucier de savoir si elle est conforme à l’opinion que nous avions d’abord défendue ou à celle de l’adversaire : ce qui n’aurait pas d’importance ou serait du moins tout à fait secondaire. Mais c’est désormais l’essentiel. La vanité innée, particulièrement irritable en ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas accepter que notre affirmation se révèle fausse, ni que celle de l’adversaire soit juste. Par conséquent, chacun devrait simplement s’efforcer de n’exprimer que des jugements justes, ce qui devrait inciter à penser d’abord et à parler ensuite. Mais chez la plupart des hommes, la vanité innée s’accompagne d’un besoin de bavardage et d’une malhonnêteté innée. Ils parlent avant d’avoir réfléchi, et même s’ils se rendent compte après coup que leur affirmation est fausse et qu’ils ont tort, il faut que les apparences prouvent le contraire. Leur intérêt pour la vérité, qui doit sans doute être généralement l’unique motif les guidant lors de l’affirmation d’une thèse supposée vraie, s’efface complètement devant les intérêts de leur vanité : le vrai doit paraître faux et le faux vrai.”

Arthur Schopenhauer

L'art d'avoir toujours raison

“une foule énorme de gens ne sont sur la terre que pour mettre finalement au monde, à la suite de longs et mystérieux croisements, un homme qui, entre mille, possédera quelque indépendance”

Arthur Schopenhauer

“Bref, très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent avoir des opinions; que leur reste-t-il d’autre que de les adopter telles que les autres les leur proposent au lieu de se les forger eux-même?”

Arthur Schopenhauer

La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830

“Celui qui se donne la mort voudrait vivre; il n'est mécontent que des conditions dans lesquelles la vie lui est échue.”

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818-1819 et 1844

vie , mort

“Nul ne peut voir par-dessus soi. Je veux dire par là qu'on ne peut voir en autrui plus que ce qu'on est soi-même, car chacun ne peut saisir et comprendre un autre que dans la mesure de sa propre intelligence.”

Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1886

intelligence

“On ne peut être vraiment soi qu'aussi longtemps qu'on est seul; qui n'aime donc pas la solitude n'aime pas la liberté, car on n'est libre qu'étant seul.”

Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1886

solitude , liberté

“Le bonheur positif et parfait est impossible; il faut seulement s'attendre à un état comparativement moins douloureux.”

Arthur Schopenhauer

L'art d'être heureux

faute , bonheur

“Nous sommes tous nés en Arcadie, autrement dit nous entrons dans la vie pleins d'exigences de bonheur et de jouissance, et nous avons l'espoir fou de les réaliser jusqu'à ce que le destin nous tombe dessus sans ménagement et nous montre que rien n'est à nous…”

Arthur Schopenhauer

L'art d'être heureux

vie , bonheur , espoir , fous

“Tout homme blanc est un homme décoloré.”

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818-1819 et 1844

hommes

“Étudier la logique en vue de ses avantages pratiques, ce serait vouloir apprendre au castor à bâtir sa hutte.”

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818-1819 et 1844

“Que l'on considère, par exemple, le Coran; ce méchant livre a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire, pendant douze cent ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d'hommes; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d'affronter des guerres sanglantes, et d'entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre forme du théisme. Peut-être le sens nous en échappe-t-il en grande partie dans les traductions. Cependant je n'ai pas pu y découvrir une seule idée un peu profonde.”

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818-1819 et 1844

idée , mort , hommes , guerre

Arthur Schopenhauer: Citations en anglais

“To be a philosopher, that is to say, a lover of wisdom (for wisdom is nothing but truth), it is not enough for a man to love truth, in so far as it is compatible with his own interest, with the will of his superiors, with the dogmas of the church, or with the prejudices and tastes of his contemporaries; so long as he rests content with this position, he is only a philautos, not a philosophos [a lover of self, not a lover of wisdom]. For this title of honor is well and wisely conceived precisely by its stating that one should love the truth earnestly and with one’s whole heart, and thus unconditionally and unreservedly, above all else, and, if need be, in defiance of all else. Now the reason for this is the one previously stated that the intellect has become free, and in this state it does not even know or understand any other interest than that of truth.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, pp. 21–22
Parerga and Paralipomena (1851), Sketch of a History of the Doctrine of the Ideal and the Real

“Reading is merely a surrogate for thinking for yourself; it means letting someone else direct your thoughts. Many books, moreover, serve merely to show how many ways there are of being wrong, and how far astray you yourself would go if you followed their guidance. You should read only when your own thoughts dry up, which will of course happen frequently enough even to the best heads; but to banish your own thoughts so as to take up a book is a sin against the holy ghost; it is like deserting untrammeled nature to look at a herbarium or engravings of landscapes.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Vol. 2, Ch. 22, § 261
Variant translations:
Reading is thinking with some one else's head instead of one's own.
As translated by T. Bailey Saunders
Reading is equivalent to thinking with someone else’s head instead of with one’s own.
Parerga and Paralipomena (1851), Counsels and Maxims

“Monotheistic religions alone furnish the spectacle of religious wars, religious persecutions, heretical tribunals, that breaking of idols and destruction of images of the gods, that razing of Indian temples and Egyptian colossi, which had looked on the sun 3,000 years: just because a jealous god had said, 'Thou shalt make no graven image.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Parerga and Paralipomena (1851), Religion: A Dialogue

“In philosophy at the universities truth occupies only a secondary place and, if called upon, she must get up and make room for another attribute.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Man sieht daraus, daß in der Universitäts-philosophie die Wahrheit nur eine sekundäre Stelle einnimmt und, wenn es gefordert wird, aufstehn muß, einer andern Eigenschaft Platz zu machen.
Sämtliche Werke, Bd. 5, p. 152, E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, p. 140
Parerga and Paralipomena (1851), On Philosophy in the Universities

“The method of viewing things which proceeds in accordance with the principle of sufficient reason is the rational method, and it alone is valid and of use in practical life and in science. The method which looks away from the content of this principle is the method of genius, which is only valid and of use in art.”

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Arthur Schopenhauer livre The World as Will and Representation

Die dem Satz vom Grunde nachgehende ist die vernünftige Betrachtungsart, welche im praktischen Leben, wie in der Wissenschaft, allein gilt und hilft: die vom Inhalt jenes Satzes wegsehende ist die geniale Betrachtungsart, welche in der Kunst allein gilt und hilft.
Die Welt als Wille und Vorstellung, Zweiter Band, Ergänzungen zum dritten Buch, para. 36 (1859)
The World as Will and Representation (1819; 1844; 1859)

“Patriotism, when it wants to make itself felt in the domain of learning, is a dirty fellow who should be thrown out of doors.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Vol. 2, Ch. 21, § 255
Parerga and Paralipomena (1851), Counsels and Maxims

“The presence of a thought is like the presence of a lover.”

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Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

Die Gegenwart eines Gedankens ist wie die Gegenwart einer Geliebten.
Parerga and Paralipomena (1851), Aphorisms on the Wisdom of Life

“A great affliction of all Philistines is that idealities afford them no entertainment, but to escape from boredom they are always in need of realities.”

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Arthur Schopenhauer livre Aphorismes sur la sagesse dans la vie

E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, p. 345
Parerga and Paralipomena (1851), Aphorisms on the Wisdom of Life

“Every time a man is begotten and born, the clock of human life is wound up anew to repeat once more its same old tune that has already been played innumerable times, movement by movement and measure by measure, with insignificant variations.”

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Arthur Schopenhauer livre The World as Will and Representation

Vol. I, Ch. 4, The World As Will: Second Aspect, as translated by Eric F. J. Payne (1958) p. 322
The World as Will and Representation (1819; 1844; 1859)

“The two foes of human happiness are pain and boredom.”

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Arthur Schopenhauer

Der allgemeine Ueberblick zeigt uns, als die beiden Feinde des menschlichen Glückes, den Schmerz und die Langeweile.
Personality; or, What a Man Is
Essays

“In youth it is the outward aspect of things that most engages us; while in age, thought or reflection is the predominating quality of the mind. Hence, youth is the time for poetry, and age is more inclined to philosophy. In practical affairs it is the same: a man shapes his resolutions in youth more by the impression that the outward world makes upon him; whereas, when he is old, it is thought that determines his actions.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Parerga and Paralipomena (1851), Counsels and Maxims

“Great minds are related to the brief span of time during which they live as great buildings are to a little square in which they stand: you cannot see them in all their magnitude because you are standing too close to them.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Vol. 2, Ch. 20, § 242
Parerga and Paralipomena (1851), Counsels and Maxims

“If from the wilderness the righteous and honest John were actually to come who, clothed in skins and living on locusts and untouched by all the terrible mischief, were meanwhile to apply himself with a pure heart and in all seriousness to the investigation of truth and to offer the fruits thereof, what kind of reception would he have to expect from those businessmen of the chair, who are hired for State purposes and with wife and family have to live on philosophy, and whose watchword is, therefore, Primum vivere, deinde philosophari [first live and then philosophize]? These men have accordingly taken possession of the market and have already seen to it that here nothing is of value except what they allow; consequently merit exists only in so far as they and their mediocrity are pleased to acknowledge it. They thus have on a leading rein the attention of that small public, such as it is, that is concerned with philosophy. For on matters that do not promise, like the productions of poetry, amusement and entertainment but only instruction, and financially unprofitable instruction at that, that public will certainly not waste its time, effort, and energy, without first being thoroughly assured that such efforts will be richly rewarded. Now by virtue of its inherited belief that whoever lives by a business knows all about it, this public expects an assurance from the professional men who from professor’s chairs and in compendiums, journals, and literary periodicals, confidently behave as if they were the real masters of the subject. Accordingly, the public allows them to sample and select whatever is worth noting and what can be ignored. My poor John from the wilderness, how will you fare if, as is to be expected, what you bring is not drafted in accordance with the tacit convention of the gentlemen of the lucrative philosophy? They will regard you as one who has not entered in the spirit of the game and thus threatens to spoil the fun for all of them; consequently, they will regard you as their common enemy and antagonist. Now even if what you bring were the greatest masterpiece of the human mind, it could never find favor in their eyes. For it would not be drawn up ad normam conventionis [according to the current pattern]; and so it would not be such as to enable them to make it the subject of their lectures from the chair in order to make a living from it. It never occurs to a professor of philosophy to examine a new system that appears to see whether it is true; but he at once tests it merely to see whether it can be brought into harmony with the doctrines of the established religion, with government plans, and with the prevailing views of the times.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Sämtliche Werke, Bd. 5, pp. 160-161, E. Payne, trans. (1974) Vol. 1, pp. 148-149
Parerga and Paralipomena (1851), On Philosophy in the Universities

“Dissimulation is innate in woman, and almost as much a quality of the stupid as of the clever.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

"Of Women"
Parerga and Paralipomena (1851), Studies in Pessimism

“The chief sign that a man has any nobility in his character is the little joy he takes in other people’s company. ”

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Arthur Schopenhauer

“No difference of rank, position, or birth, is so great as the gulf that separates the countless millions who use their head only in the service of their belly, in other words, look upon it as an instrument of the will, and those very few and rare persons who have the courage to say: No! my head is too good for that; it shall be active only in its own service; it shall try to comprehend the wondrous and varied spectacle of this world and then reproduce it in some form, whether as art or as literature, that may answer to my character as an individual.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

On Genius, Parerga and Paralipomena, Chapter III,
Parerga and Paralipomena (1851)

“Christianity taught only what the whole of Asia knew already long before and even better.”

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Arthur Schopenhauer

quoted in Londhe, S. (2008). A tribute to Hinduism: Thoughts and wisdom spanning continents and time about India and her culture. New Delhi: Pragun Publication.

“the teaching of my philosophy... that our whole existence is something which had better not have been, and that to disown and disclaim it is the highest wisdom.”

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Arthur Schopenhauer livre Parerga and Paralipomena

Ch 1
Parerga and Paralipomena (1851), Counsels and Maxims
Source: Counsels and Maxims http://ebooks.adelaide.edu.au/s/schopenhauer/arthur/counsels/chapter1.html 2017-12-01 https://web.archive.org/web/20171201131253/http://ebooks.adelaide.edu.au/s/schopenhauer/arthur/counsels/chapter1.html,