Citations sur célébrités

Une collection de citations sur le thème de célébrités, tout, hommes, homme.

Citations sur célébrités

José Saramago photo
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“L'histoire de son enfant idiot t'a ému, comme nous? Eh bien, ce n'est pas vrai, je peux te le dire : il n'existe aucun enfant, ni idiot ni prodige. C'est son mari qui avait une fillette, tout à fait normale, de douze ans. Il dut l'envoyer à la campagne parce qu'elle lui rendait la vie impossible. Elle est mariée, c'est vrai, avec un marchand de fritas de la place de Marianado (il s'arrêta et fut sur le point de prononcer comme une précieuse Marianado), un pauvre homme à qui elle fait du chantage et quand elle lui rend visite dans son travail, c'est pour lui voler des hot-dogs, des œufs et des pommes de terre farcies, qu'elle mange dans sa chambre. Je dois te dire qu'elle mange comme un régiment et toute cette nourriture c'est nous qui devons la payer et elle a toujours faim. C'est pour cela qu'elle est énorme comme un hippopotame et comme eux elle est amphibie. Elle se baigne trois fois par jour : quand elle arrive le matin, à midi quand elle se réveille pour déjeuner et le soir avant de sortir parce que ce qu'elle peut transpirer. Elle fait eau de toutes parts comme si elle avait toujours la fièvre et c'est ainsi qu'elle passe sa vie dans l'eau : transpirant, buvant de l'eau et se baignant. Et tout cela en chantant : elle chante quand elle rentre le matin, elle chante sous la douche, elle chante en s'habillant pour sortir, elle chante toujours. Le matin quand elle rentre nous l'entendons avant qu'elle ne pousse sa chansonnette parce qu'elle s'agrippe à la rampe pour monter les escaliers, tu connais ces escaliers de marbre et à balustrade en fer des maisons du vieux quartier du Vedado. Elle monte ainsi accrochée à la rampe et toute la balustrade tremble et résonne dans la maison, et dès que le fer tambourine sur le marbre, elle se met à chanter. Elle nous a fait des tas d'histoires avec les voisins d'en dessous, mais on ne peut rien lui dire, car elle ne veut rien entendre : « C'est l'envie » dit-elle, « l'envie qui les fait parler. Vous verrez comme ils vont m'aduler quand je deviendrai célèbre.»”

Guillermo Cabrera Infante (1929–2005) écrivain cubain

Car elle est obsédée par la célébrité et nous aussi nous sommes obsédés par sa célébrité : nous mourrons d'envie qu'elle devienne célèbre et qu'elle finisse par fiche le camp avec sa musique ou plutôt sa voix — car elle prétend qu'elle n'a pas besoin de musique pour chanter puisqu'elle la porte en elle — avec sa voix ailleurs.
Roman, Trois tristes tigres , 1967

Frigide Barjot photo
Marilyn Monroe photo

“Personne ne l'a découverte. Elle a pavé elle-même le chemin qui l'a menée vers la célébrité.”

Marilyn Monroe (1926–1962) actrice et chanteuse américaine

Darryl Zanuck

Mata Amritanandamayi photo

“Il n'y a pas fin à la guerre et aux décès causés par l'homme, ou aux les larmes versées par toutes les victimes innocentes de ces tragédies. Pourquoi tout cela? Pour des conquêtes, pour établir une supériorité et satisfaire notre avidité pour l'argent et la célébrité? L'humanité doit porter d'innombrables malédictions. Afin de se libérer de ces malédictions, une centaine de générations à venir devrait essuyer les larmes de souffrance, et s'efforcer de consoler et de soulager la douleur. Au moins, dorénavant, comme une expiation, ne devrions-nous pas essayer de nous livrer à notre introspection?”

There is no end to the war and death caused by man or to the tears shed by all the innocent victims of such tragedies. What were all these for? Only for conquering, establishing superiority and satisfying our greed for money and fame? Mankind has taken upon itself countless curses. In order to attain freedom from these curses, at least a hundred generations to come should wipe the tears of the suffering, striving to console them and alleviate their pain. At least now, as an atonement, shouldn’t we try to introspect?
La Compassion: La seule voie vers la paix (2007)

Léon Tolstoï photo

“Le vicomte avait un joli minois, les traits mous et les manières d'un jeune homme se considérant nettement comme une célébrité, mais qui, de par sa bonne éducation, offrait humblement à la société où il se trouvait l'opportunité de profiter de sa personne. À l'évidence, Anna Pavlova en régalait ses invités. Tel un maître d'hôtel qui présente comme un met sublime un morceau de bœuf qu'on n'aurait pas envie de manger si on le voyait dans une cuisine malpropre, Anna Pavlova servait le vicomte à ses hôtes, comme une chose empreinte d'un raffinement surnaturel, tandis que les messieurs qui logeaient dans le même hôtel que lui et qui jouaient tous les jours au billard en sa compagnie ne voyaient sa personne qu'un grand maître de la carambole et ne sentaient pas particulièrement heureux de fréquenter le vicomte ni de lui parler. […] le vicomte fut servi à toute la compagnie sous l'éclairage le plus élégant et le plus avantageux pour lui, tel un rosbif parsemé de persil et posé sur un plat chaud.”

Виконт был миловидный, с мягкими чертами и приемами, молодой человек, очевидно считавший себя знаменитостью, но, по благовоспитанности, скромно предоставлявший пользоваться собой тому обществу, в котором он находился. Анна Павловна, очевидно, угощала им своих гостей. Как хороший метрд`отель подает как нечто сверхъестественно-прекрасное тот кусок говядины, который есть не захочется, если увидать его в грязной кухне, так в нынешний вечер Анна Павловна сервировала своим гостям сначала виконта, потом аббата, как что-то сверхъестественно утонченное. [...] виконт был подан обществу в самом изящном и выгодном для него свете, как ростбиф на горячем блюде, посыпанный зеленью.
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Guerre et Paix, 1865 - 1869

Jean-François Deniau photo
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“Je suis une célébrité de premier plan et je sais que mes fans gays savent que je ne juge pas leur mode de vie et que je les soutiens. C'est utile pour eux d'avoir quelqu'un qui le dit ouvertement et ils m'apprécient pour ça.”

Madonna (1958) chanteuse américaine

I am a high-visibility person, and I know that they know that I’m completely compassionate about their choice in life, their life-style, and I support it. To have a person like me saying that is helpful to them. They appreciate that.
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Années 1990

Jean-Joseph Taillasson photo
Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort photo

“L'estime vaut mieux que la célébrité, la considération vaut mieux que la renommée, et l'honneur vaut mieux que la gloire.”

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort (1741–1794) poète, journaliste et moraliste français

Maximes et pensées

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“La célébrité de l'île ne datait pas d'hier: son nom, ou plutôt sa qualification, remontait à la plus haute Antiquité; les anciens l'appelaient Kalonèse, de deux mots grecs qui signifient belle île.”

Alexandre Dumas (1802–1870) écrivain et dramaturge français, père de l'écrivain et dramaturge homonyme

Le Vicomte De Bragelonne

Vladimir Nabokov photo
Frithjof Schuon photo

“Il est un côté de la « culture bourgeoise » qui en dévoile toute la petitesse, c'est son aspect de « roulement » conventionnel, de manque d'imagination, bref d'inconscience et de vanité : on ne se demande pas un instant « à quoi bon tout cela »; aucun auteur ne se demande s'il vaut la peine d'écrire une nouvelle histoire après tant d'autres histoires; on semble en écrire simplement parce que d'autres en ont écrit, et parce qu'on ne voit pas pourquoi on ne le ferait pas et pourquoi on ne gagnerait pas une gloire que d'autres ont gagnée. C'est un perpetuum mobile que rien ne peut arrêter, sauf une catastrophe ou, moins tragiquement, la disparition progressive des lecteurs; sans public point de célébrité, nous l'avons dit plus haut. Et ceci est arrivé dans une certaine mesure : on ne lit plus d'anciens auteurs dont le prestige paraissait assuré; le grand public a d'autres besoins, d'autres ressources et d'autres distractions, fussent-elle des plus basses. La culture c'est, de plus en plus, l'absence de culture : la manie de se couper de ses racines et d'oublier d'où l'on vient.
Une des raisons subjectives de ce que nous pouvons appeler le « roulement culturel » est que l'homme n'aime pas se perdre tout seul, qu'il aime par conséquent trouver des complices pour une perdition commune; c'est ce que fait la culture profane, inconsciemment ou consciemment, mais non innocemment car l'homme porte au fond de lui-même l'instinct de sa raison d'être et de sa vocation. On a souvent reproché aux civilisations orientales leur stérilité culturelle, c'est-à-dire le fait qu'elles ne comportent pas un fleuve habituel de production littéraire, artistique et philosophique; nous croyons pouvoir nous dispenser à présent de la peine d'en expliquer les raisons.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

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