Citations sur bulle

Une collection de citations sur le thème de bulle, savonnerie, pluie, deux.

Citations sur bulle

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“Un ami sans humour, c’est comme un champagne sans bulle.”

Nadine de Rothschild (1932) Actrice et écrivaine Française

Extrait de Ma philosophie... d'un boudoir à l'autre

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“Notre Père qui êtes au ciel, pria-t-il. Permettez-nous de nous élever! Permettez-nous d’accéder à la surface, rendez-nous superficiels! Donnez-nous un millimètre de profondeur, permettez-nous enfin d’être simples comme bonjour! Rendez-nous le goût du rose et du bleu, du tendre et du charmant, apprenez-nous à nous servir d’un chien, d’une forêt, d’un coucher de soleil, du chant des oiseaux! Libérez-nous du mal, libérez-nous des abstractions, rendez-nous nos esprits! Ô Vous grand Willie (son interlocuteur, un producteur de cinéma américain qu’il prend ironiquement pour Dieu, N. B.) qui êtes au ciel, apprenez-nous le ruisseau, et le sommeil dans l’herbe, rendez-nous l’herbe, le brin d’herbe entre les dents et la touffe d’herbe sous la nuque! Comment fait-on ça, comment fait-on ça? Prenez nos plus hautes institutions et faites-nous vivre au lieu de ça en Corse, dans une chanson de Tino Rossi! Que notre vie ait toute l’élévation de sa voix, toute la variété de ses rimes! Sauvez-nous du blanc et du noir, réconciliez-nous avec le gris, avec l’impur, gardez la pureté pour Vous et apprenez-nous à nous contenter du reste! Ô vous qui pouvez tout, donnez-nous la midinette et les moyens de s’en servir! Rendez-nous le secret du coït simple comme bonjour où l’on ne risque pas de se casser les jambes à force de s’entortiller! Rendez-nous les clairs de lune, la valse, permettez-nous de mettre genou à terre devant une femme sans ricaner! Ô Vous, formidable et colossal, ô Vous, absolument inouï! sauvez-nous du ricanement et de l’analyse, sauvez-nous des élites, faites régner sur nous un rêve de jeune fille! Ô Vous! absolument invraisemblable par plusieurs côtés, rendez-nous la sérénade et l’échelle de corde, le sonnet et la feuille sèche entre les pages d’un livre, mettez Roméo et Juliette au Kremlin (l’histoire se passe dans les années 1950, N. B.)! Ô Vous qui avez créé les abîmes et le Kilimandjaro, rendez-nous enfin l’usage du superficiel! Sauvez-nous du hara-kiri de l’introspection! Libérez-nous des traités hautement sérieux et du narcissisme, prenez l’homme et dénouez-le! Il s’est entortillé en un noeud tellement inextricable que, de tous les côtés, on veut le couper sous prétexte de le libérer! Permettez-nous de croire à la virginité et aux petites valeurs humaines, qu’elles reviennent à nous avec leur pain et leur sel, libérez-nous de nos scaphandres, laissez-nous seulement quelques douces bulles d’air et donnez-nous la simplicité nécessaire pour embrasser une femme sur les lèvres seulement! Prenez le génie et rendez-nos le talent! Ô Vous qui connaissez si bien l’histoire, n’en faites plus! Laissez-nous petits et aimables! Arrêtez tout et vérifiez soigneusement nos mesures : nous sommes sortis de nos dimensions! Nous sommes devenus trop grands pour notre petitesse! Pour vous y retrouver, c’est bien simple : écoutez nos cris quand nous faisons l’amour, rappelez-vous ainsi qui nous sommes, réglez-vous là-dessus! Avant de créer de nouveaux Staline et toute la ribambelle de géniaux pères des peuples, écoutez longuement le choeur des hommes et des femmes qui font l’amour : retenez-vous. Laissez-les continuer. Ne les dérangez sous aucun prétexte. Gardez le génie pour Vous : Vous en avez singulièrement besoin, c’est un homme qui vous le dit. Je sais bien que ça manque d’idéal : gardez l’idéal et l’absolu pour vous, ô Vous, qui n’avez jamais fréquenté les petites femmes! Sauvez-nous des partouzes idéologiques, rendez-nous le couple! Permettez-nous de ne pas être tous heureux ensemble et en même temps et d’être heureux quand même! Ô Vous, pour qui l’amour n’est que le petit besoin des hommes, laissez-nous à notre petit besoin! Laissez-nous par couples, empêchez les grappes! Rendez-nous le goût des duos! Soutenez les barcarolles contre les hymnes, les sérénades contre les choeurs, épargnez, au coeur des grandes symphonies, le petit son de la flûte! Soutenez-le, rendez-le perceptible!”

Les Clowns lyriques

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“Leo the tenth was a Florentine borne, of the noble house of Medicea, and called ere he were Pope John Medices. He being Deacon and Cardinal of Saint Maries, contrarie to all hope was chosen to succede Julius. He beinge diligetly from his youth trained up in learning under learned schoolmaisters, and especially one Angelus Politianus, did afterward greatly favour learned men. When he was but. xiv. yeres olde he was made cardinall by Innocentius the. viii. and at the yeres of xxxviii. he obtained the papacie. This Leo was of his owne nature a gentil and quiet person:but often times ruled by those that were cruell and contencious men, whom he suffered to do in many matters according to their insolent wil. He addicting himselfe to nicenesse, and takinge ease did pamper his fleshe in diverse vanities and carnal pleasures: At banqueting he delighted greatly in wine and musike: but had no care of preaching the Gospell, nay was rather a cruell persecutour of those that began then, as Luther and other to reveale the light thereof: for on a time when a cardinall Bembus did move a question out of the Gospell, the Pope gave him a very contemptuouse aunswere saiying: All ages can testifie enough howe profitable that fable of Christe hath ben to us and our companie: Sleidan faith he sente letters and bulles of pardons into all nations for suche as woulde give money for them, the effectes of his pardons were diverse, some especially to sell licence to eate butter, chese, egges, milke, and fleshe upon forbidden dates, and for this purpose he sent divers treasurers into al coutreis, and namelye one Samson a monke of Millaine into Germany, who by these pardons gathered out of sundrie places such hewge sommes of money that the worlde wondered at it, for he offered in one day to geve for the Papacie above an hundred and twentie thousand duckates.”

Léon X (1475–1521) prélat catholique

Propos rapportés, La « fable du Christ »