“Les bolcheviks ont certainement commis plus d'une faute dans leur politique et en commettent sans doute encore – qu'on nous cite une révolution où aucune faute n'ait été commise! L'idée d'une politique révolutionnaire sans faille, et surtout dans cette situation sans précédent, est si absurde qu'elle est tout juste digne d'un maître d'école allemand. Si, dans une situation exceptionnelle, un simple vote au Reichstag fait déjà perdre la "tête" aux "chefs" du socialisme allemand, alors que la voie leur est clairement tracée par l'abc du socialisme, si alors leur cœur bat la chamade et s'ils y perdent tout leur socialisme comme une leçon mal apprise – comment veut-on qu'un parti placé dans une situation historique véritablement épineuse et inédite, où il veut tracer de nouvelles voies pour le monde entier, comment veut-on qu'il ne commette pas de faute?”

publié dans Spartakusbriefe n°11, septembre 1918
Sur la révolution russe, 1917-1918

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 4 juin 2021. L'histoire
Rosa Luxemburg photo
Rosa Luxemburg 8
militante communiste et révolutionnaire allemande 1871–1919

Citations similaires

Rosa Luxemburg photo
François Mitterrand photo
Hermann von Keyserling photo

“Dès le commencement de la révolution allemande, je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l'islam et cette impression n'a fait que se préciser et s'affermir depuis. L'islam, qui à l'origine était la foi d'une obscure tribu nomade, conquit avec une rapidité vertigineuse la plus grande partie de l'Orient qui comptait alors, historiquement parlant, et cela parce qu'il constituait un mouvement puriste et purificateur au milieu d'un monde civilisé à l'extrême et moralement pourri. Sans la corruption monstrueuse de l'époque précédente, corruption plus contraire que tout au monde au tréfonds du caractère allemand, Adolf Hitler n'eut jamais pu, en un temps si court réunir autour de lui l'écrasante majorité du peuple. Mais la lutte contre la corruption entraine la suprême estime accordée aux valeurs de caractères; et par la, le critère auparavant valable de la culture et de l'esprit tombe en désuétude. Les vertus les plus simples et les plus élémentaires deviennent déterminantes, et ainsi nait du jour au lendemain, qu'il s'agisse du national-socialisme ou de l'islam, une nouvelle unité, dont la force et la tension sont immenses; et en face de cette unité on voit s'écrouler et se réduire à néant la plupart des différences précédemment importantes (dans le cas de l'islam, les différences entre les peuples et les cultures; en Allemagne, les classes et les partis). En outre les deux mouvements sont essentiellement religieux, et non pas politiques. Si l'on observe les points essentiels, ils se distinguent surtout en ceci : l'esprit de l'islam était originellement nomade et partant conquérant et il le resta durant des siècles; le national-socialisme, par contre représente une rupture avec le déracinement provoqué par l'ère intellectualiste, et un retour aux racines du Sang et de la Terre.”

Hermann von Keyserling (1880–1946) philosophe allemand

La Révolution mondiale et la Responsabilité de l'esprit, 1934

Jean d'Ormesson photo

“Rien n'est plus difficile pour chacun d'entre nous que de situer ce qu'il a fait et de se situer soi-même à sa juste mesure.”

Jean d'Ormesson (1925–2017) écrivain, chroniqueur, éditorialiste, acteur et philosophe français

Romans, C'était bien

Aurélien Barrau photo
Adolf Hitler photo
Che Guevara photo
Marc Bloch photo
Morvan Marchal photo

Avec