“J'ignorais jusque-là quel bon marin je faisais. Je me souviens des visages tirés, des silhouettes abattues de mes deux hommes, et je me souviens de ma jeunesse et du sentiment qui ne reviendra plus jamais — le sentiment que je pourrais durer à jamais, survivre à la mer, à la terre, à toute l'humanité; ce sentiment trompeur qui nous attire fallacieusement vers les joies, les périls, m'amour, les vains efforts — vers la mort; la conviction triomphante de la force, la chaleur de la vie dans une poignée de poussière, l'ardeur au cœur qui chaque année s'affaiblit, se refroidit, diminue et s'éteint — s'éteint trop tôt — avant la vie elle même.”
Jeunesse, 1902
Thèmes
effort , mer , amour , vie , mort , hommes , jeunesse , sentiment , année , homme , force , cœur , visage , terre , avant , chaleur , pluie , joie , conviction , bons , poussière , poignée , marine , humanité , deux , ardeur , vers , péril , tout , chaque , silhouetteJoseph Conrad 38
écrivain anglais 1857–1924Citations similaires

Mizantropul

“Les véritables sentiments ne sont jamais stupides.”
, 1977

Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès le [15, janvier, 1793]
Discours, Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès, [16, janvier, 1793]