Citations sur démission

Une collection de citations sur le thème de démission, bien-être, faute, actuellement.

Citations sur démission

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“Un ministre, ça ferme sa gueule. Et si ça veut l'ouvrir, ça démissionne.”

Jean-Pierre Chevènement (1939) politicien français

Les circonstances exactes dans lesquelles Jean-Pierre Chevènement a prononcé ces deux phrases, très célèbres, restent à préciser.
Sur la discipline gouvernementale

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“Contre les femmes, en Europe comme en Amérique, bien des vengeances raffinées sont en train de s'accomplir, après le féminisme : nous le savons bien, précisément dans la période postélectorale italienne (1987), avec des histoires hallucinantes telles que l'élection d'une porno-diva à un siège parlementaire. Une farce culturelle destinée à souligner la désertion ou la démission intellectuelle des femmes. Virginia Woolf vaut autant que Brigitte Nielsen. Et même moins. Madonna est mieux qu'Einstein. Si quelqu'un cite à la télé, mettons, cette phrase de Baltasar Gracian adressée aux femmes, « Un être humain privé d'instruction est un monde dans l'obscurité », on rit avec embarras autour de nous, et nous devenons antipathiques. La culture, dans la société du « mégashow », est un lest. Superflu. Il faut apprendre à valoriser uniquement ce qu'il y a sous les vêtements. Je dis uniquement, et pas également. Quant aux centres clés du pouvoir, la société se débarrasse de la présence inquiétante des femmes. Il y a toujours un homme sûr pour remplacer une femme controversée. Voulez-vos des chiffres? Mon rapport au Parlement européen sur la « place des femmes dans les lieux de pouvoir en Europe » est toujours actuel. Et les choses ont même empiré. Les femmes (« superwomen ») sourient mais leur sourire est de plus en plus fatigué.”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

La femme à la valise

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“Démissionner n'est pas dans mon caractère.”

Marie-George Buffet (1949) femme politique française

Un peu de courage !

“Le hasard est un mot qui cache une démission de la raison face à ce qui lui échappe.”

Jean Rouaud (1952) écrivain français

La Femme promise, 2009

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“[…] La génération qui sympathisa avec Mao devint pro-chinoise contre l'impérialisme panrusse, contre ces Moloch qu'étaient les appareils des partis communistes et contre la démission des vieux intellectuels, qui acceptaient l'asservissement culturel comme un acte révolutionnaire. « Aragon, ce vieux gaga », écrivaient les maoïstes de Tel Quel dans leur revue.
Vint l'époque de la Chine et de sa révolution culturelle ; et vint ensuite 68, écrasé par la meule droite-gauche de l'Europe ; vint le temps de Prague envahi par les chars russes, et de la normalisation ; derrière nous, il y avait la faillite de la révolution du sublime Che, et son assassinat, qui ressemble plutôt à celui de Garcia Lorca ou à celui de certains révolutionnaires espagnols qui avaient déplu à Staline. Symbole de la mise à mort de tout rebelle qui échappe aux raisons d'État, y compris à celle de Castro. Je comprends qu'il puisse être stratégiquement commode d'affirmer : « Vingt ans après notre stalinisme, d'autres récidivistes sans cervelle font bouillir la même soupe dans la marmite de Mao. » Je fais mienne la question de Foucault sur la rébellion des Iraniens contre le Shah et à mon tour je demande : « Ils n'auraient donc pas dû se rebeller contre la colonisation moscovite, ces crève-la-faim de Chinois ? ». Je n'ai pas honte de dire qu'à l'époque je me suis trompée, totalement. Mais ma position sur cette époque chinoise est antistratégique, si par stratégie on entend les évaluations des poltitologues et des philosophes qui, alors, s'orientaient dans un sens anti-chinois, sur l'élan d'une bordée idéologique venue de Russie et qui avait des relents de racisme envers les « Jaunes .»”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

La femme à la valise

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