Citations sur le rire et la joie

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“Rien n’arrête une femme à la recherche de son bonheur et contre le cœur il n’y a point de justice devant laquelle on puisse recourir.”

Ferdinand Oyono (1929–2010) diplomate et homme politique camerounais

Chemin d’Europe, 1960

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“Les fabliaux sont des contes à rire en vers.”

Joseph Bédier (1864–1938) écrivain, historien et médiéviste français

Les Fabliaux : études de littérature populaire et d’histoire littéraire du Moyen Âge

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“Pour [mon père], les infortunes ne sont pas une fatalité, mais des incidents de parcours qu’il faut dépasser, quitte à en pâtir dans les minutes qui suivent. Son humilité et son discernement étaient un régal. J’ai tant voulu lui ressembler, jouir de sa frugalité et sa modération! Grâce à lui, alors que je grandissais sur une terre tourmentée depuis la nuit des temps, je refusais de considérer le monde comme une arène. Je voyais bien que les guerres se succédaient aux guerres, les représailles aux représailles, mais je m’interdisais de les cautionner d’une manière ou d’une autre. Je ne croyais pas aux prophéties de la discorde et n’arrivais pas à me faire à l’idée que Dieu puisse inciter ses sujets à se dresser les uns contre les autres et à ramener l’exercice de la foi à une absurde et effroyable question de rapport de forces. Dès lors, je m’étais méfié comme d’une teigne de ce qui me réclame un peu de mon sang pour purifier mon âme. Je ne voulais croire ni aux vallées des larmes ni à celles des ténèbres – il y avait d’autres sites plus séduisants et moins déraisonnables autour de soi. Mon père me disait : « Celui qui te raconte qu’il existe symphonie plus grande que le souffle qui t’anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton cœur, tu auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n’auras qu’à tendre la main pour le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n’y a rien, absolument rien au-dessus de ta vie… Et ta vie n’est pas au-dessus de celle des autres. »
Je ne l’ai pas oublié.
J’en ai même fait ma principale devise, convaincu que lorsque les hommes auront adhéré à cette logique, ils auront enfin atteint la maturité.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Qu’un écrivain déclare, comme la chose la plus naturelle du monde, qu’il préfère le commerce charnel des très jeunes personnes aux turpitudes classiques de ses contemporains, et il n’en faut pas plus – en pleine société permissive [sic] – pour le faire passer pour le Diable dans le Landerneau parisien. […] Pour ma part, c’est ce « scandale »qui me scandalise. Question de goût d’abord : n’aurait-on pas le droit de préférer caresser les hanches des lycéennes plutôt que la poitrine mafflue de la comtesse Grancéola (réplique matznévienne de la Castafiore ou la ménopause bien sonnée de la baronne Adélaïde Cramouillard, présidente de l’Union mystique universelle. Question de principe aussi : on peut désapprouver ce que l’on veut, mais comment peut-on, au sens propre du terme, être choqué par quoi que ce soit? Quant à la gravité du délit, enfin, il me semble, selon mon échelle de valeurs personnelles, qu’il est plus « scandaleux » de regarder les jeux télévisés, de jouer au Loto ou de lire Le Meilleur, que d’avoir la passion des fesses fraîches, des émotions naissantes et des seins en boutons. Bien des imbéciles se sont horrifiés de la publication des Moins de seize ans. Que des adultes qui admettent fort bien que leur progéniture s’abrutisse des journées entières devant des machines à sous ou des téléfilms débiles, tremblent à l’idée que leur fille, plutôt que de passer son temps avec des crétins de son âge, puisse coucher avec un écrivain « qui pourrait être son père » et tomber dans les rets de ce suborneur de Gabriel, me fait, quant à moi, plutôt éclater de rire. [.. ] Quant aux jeunes personnes qui fréquentent Gabriel Matzneff, je ne doute pas qu’elles apprendront à son contact plus de choses belles et élevées que dans la vulgarité et la niaiserie que secrète à foison leur vie familiale et scolaire.”

Alain de Benoist (1943) écrivain français

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