“Oh, Seigneur, faites qu'ils s'en aillent plus loin. Seigneur, faites qu'ils posent leurs papillons sur un mouchoir sur le gravier. Qu'ils comptent leurs petites tortues, leurs vulcains rouges et leurs piérides blanches. Mais faites que je reste invisible. Je suis vert comme un if dans l'ombre de la haie. Ma chevelure est faite de feuilles. Je suis enraciné jusqu'au centre de la terre. Mon corps est une tige. Je presse la tige. Une goutte suinte de l'orifice et lentement s'épaissit, grossit de plus en plus. Voici que quelque chose de rose passe devant l'œilleton. Voici qu'on glisse un regard par le petit trou. Ce regard vient me frapper. Je suis un petit garçon en costume de flanelle grise. Elle m'a découvert. On me frappe sur la nuque. Elle m'a embrassé. Tout est détruit.”
, 1931
Thèmes
chose , fait , garçon , corps , reste , presse , passé , terre , costume , trou , pluie , vert , découverte , feuille , ombre , passe , tige , rouge , rose , regard , centre , seigneur , corp , chevelure , glisse , frappe , nuque , mouchoir , gravier , goûter , tout , haie , devant , papillon , embrasement , orifice , loinVirginia Woolf 61
femme de lettres britannique 1882–1941Citations similaires

Las Vegas parano (Fear and Loathing in Las Vegas: A Savage Journey to the Heart of the American Dream), 1972

Cinema is the most totalitarian of the arts. All energy and sensation is sucked up into the skull, a cerebral erection, skull bloated with blood.
Caligula wished a single neck for all his subjects that he could behead a kingdom with one blow. Cinema is this transforming agent. The body exists for the sake of the eyes; it becomes a dry stalk to support these two soft insatiable jewels.
en
Les Seigneurs : Notes sur la vision (The Lords : Notes on Vision), 1969