“Personne n'avait rien remarqué, les zincs étaient banalisés, camouflés, opérationnels. Là résidait la modernité des engins de guerre. Avant, il y avait des couleurs, des drapeaux, des insignes. Maintenant, c'est plus honnête, tout est couleur de douleur, de mort, de peur, voire de chiasse.”

— Jean-Bernard Pouy

Train perdu wagon mort

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

Thèmes

mort , douleur , guerre , personnes , peur , couleur , personne , avant , drapeau , pluie , remarque , voirie , tout , engin , modernité , zinc , insigne

Jean-Bernard Pouy 27

écrivain français 1946

Citations similaires

“Une rapide excursion en pays romantique, une aventure sauvage et virile - c'est de ces couleurs que la guerre se peignait en 1914 dans l'imagination de l'homme du peuple, et les jeunes gens avaient même sérieusement peur de manquer, dans leur vie, une expérience aussi merveilleuse et excitante, c'est pourquoi, ils se pressaient en tumulte autour des drapeaux, c'est pourquoi ils chantaient et poussaient des cris de joie dans les trains qui les menaient à l'abattoir.”

Stefan Zweig (1881–1942) écrivain autrichien

Le Monde d’hier, Souvenirs d’un Européen, 1942

“Pas la Couleur, rien que la nuance!”

Paul Verlaine (1844–1896) poète français

"Art poétique", from Jadis et naguère (1884)

“Aux XIIe et XIIIe, le bleu était enfin devenu une couleur de premier plan, une belle couleur, une couleur maritale, une couleur royale, et pour toutes ces raisons un rival du rouge.”

Michel Pastoureau (1947) historien de l'art français

Bleu, histoire d'une couleur

“Tu dis : « Bon, ils sont plus nombreux, ils ont de gros murs, des canons, de grosses réserves de flèches, ils sont toujours les plus forts. Soit. J’ai peur. Un bon coup. Là. Voilà. Maintenant que j’ai eu bien peur, allons-y! » Et les autres sont si étonnés que tu n’aies pas peur que, du coup, ils se mettent à avoir peur, eux, et tu passes! Tu passes, parce que comme tu es le plus intelligent, que tu as plus d’imagination, toi, tu as eu peur avant. Voilà tout le secret.”

Jean Anouilh L'Alouette

L’Alouette, 1953

“Douleur toujours nouvelle pour celui qui souffre et qui se banalise pour l'entourage.”

Alphonse Daudet (1840–1897) écrivain et auteur dramatique français

“Celui qui se relève de ses faux pas aura gagné l'estime des dieux. De toutes les couleurs qu'on lui en a fait voir, il construira un arc-en-ciel.”

Yasmina Khadra livre Dieu n'habite pas La Havane

Dieu n'habite pas La Havane

“Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.”

Frank Herbert (1920–1986) écrivain américain, auteur de romans de science-fiction

“Je ne suis d’aucun bord, répliqua Fermín. Pour moi, les drapeaux sont des chiffons de couleur qui sentent le renfermé, et il me suffit de voir quelqu’un se draper dedans et se remplir la bouche d’hymnes pour que ça me donne la colique. J’ai toujours pensé que pour s’attacher si fort à un troupeau, il faut avoir quelque chose du mouton.”

Carlos Ruiz Zafón livre Le Prisonnier du ciel

Le Prisonnier du ciel, 2012

“Vous avez donné la qualité de citoyen actif à tout homme qui paie la contribution de trois journées de travail; et comme la couleur n'y fait rien, tous les gens de couleur qui paient trois journées de travail sont par ce décret reconnus citoyens actifs.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Intervention à l'Assemblée constituante en faveur des droits des hommes de couleur libres,[12, mai, 1791]

“Personne ne rêve de venir vivre au Creusot : cette disgrâce suffit pour donner à cette ville le sacrement de la plus sûre beauté, dévolue aux recalés, aux illettrés et au boiteux de toutes sortes. Il n’y a rien ici, ni église baroque, ni demeures somptueuses. Il n’y a que les saisons qui passent, enflammant de leurs couleurs les jardins ouvriers.”

Christian Bobin (1951) écrivain français

Prisonnier au berceau , 2005

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