“La noblesse de cette fin, l’aura magique qui entoure la figure de Socrate, et peut-être plus encore l’influence qu’il exerça sur celui qui demeure, admiré ou vilipendé, l’un des plus grands philosophes de tous les temps, ont donné à ce qui ne fut à première vue qu’un « incident » de l’histoire d’Athènes une dimension telle que l’historien est amené à s’interroger sur le sens qu’il faut donner à ce procès intenté à un philosophe par une cité qui se voulait le modèle de la Grèce et qui était attachée à un régime dont le plus célèbre de ses dirigeants avait proclamé quelque trente ans auparavant que la liberté en était le fondement.”
Citation extraite d’un article d’abord paru en décembre 1980 dans le numéro 29 de la revue L’Histoire .
Thèmes
histoire , liberté , faute , temps , fin , sens , procès , vue , fonds , figure , bien-être , modèle , incident , don , être , données , régime , grand , fond , influence , pluie , philosophie , fondation , historien , dimension , cité , demeure , attachement , grec , proclamation , première , dirigeant , ans , noblesse , admirateur , amenéeClaude Mossé 1
historienne et helléniste française 1925Citations similaires

Ludwig Wittgenstein, Remarques mêlées, traduit de l’allemand par Gérard Granel, Flammarion GF, 1984/2002, p. 153.
Essais, Essais IV, 2004

La Tragédie classique, 1996, Le tragique : un conflit de deux conditions historiques

On dit bien la galère capitainesse, mais on n’appelle pas une femme capitainesse, quoi qu’elle soit femme d’un capitaine ou qu’elle conduise des troupes.
Il faut dire, cette femme eſt Poëte, eſt Philoſophe, eſt Medecin, eſt Auteur, eſt Peintre ; & non Poëteſſe, Philoſopheſſe, Medecine, Autrice, Peintreſſe, &c. On doit en cela déferer à l’usage qui donne la terminaiſon feminine à certains mots pour le genre féminin, & qui ne la donne pas à d’autres. Ainſi on dit bien qu’une femme a eſté Conſeillere d’une telle action, mais non pas Jugeſſe d’un tel procés ; qu’elle a eſté mon Avocate, mais non pas qu’elle a eſté mon Oratrice. On dit bien la Galere Capitaineſſe, mais on n’appelle pas une femme Capitaineſſe, quoy qu’elle ſoit femme d’un Capitaine ou qu’elle conduiſe des Troupes.
fr1835
Reflexions sur l'usage présent de la langue françoise ou Remarques nouvelles et critiques touchant la politesse du langage