“26 avril (1996) Les souvenirs sont encore là, les impressions plutôt (les chiens la nuit, les trottoirs et la chaussée crevée après l’hiver, les sons de la langue roumaine…) qui ne sont pas encore des souvenirs, mais semblent disponibles, mobilisées, présentes (…) Mais je sens aussi comment ces diverses sensations s’écartent les unes des autres, se désolidarisent déjà : certaines prennent de l’importance aux dépens des autres, forment de petits groupes, s’organisent en « souvenirs » aptes à entrer dans la mémoire profonde.”
Thèmes
mémoire , hiver , chienne , nuit , chiens , groupe , sens , chien , langue , l'après-midi , impression , importance , dépens , présent , entrée , présentation , sensation , autre , trottoir , commentateur , chaussée , roumain , avril , souvenir , sonneriePierre Pachet 4
critique littéraire et essayiste, universitaire 1937–2016Citations similaires

“Ce que l'on déforme dans le souvenir a encore une réalité, connue ou pas.”
, 2006
“Pour vieillir, faut déjà se souvenir.”
Fausse Piste, 1975

Te de aliis, quam alios de te suaviust
fieri doctos.
la
Le Perse (Persa)