“Doux calvaire, le plus doux de tous : quiconque a passé des étés au bord de la mer connaît cela, cette exaspérante nécessité de rentrer, de quitter l’eau pour la terre, de supporter le désagrément de redevenir lourd et suant – connaît cela, l’a exécré et s’en souvient, en d’autres temps, comme d’un temps béni. Rituels de vacances, sensations immuables : un goût de sel au coin des lèvres, les doigts fripés, la peau chaude et sèche, les cheveux collés qui gouttent encore un peu dans le cou, la respiration courte, que c’était bon, que c’était facile…”
Une gourmandise, 2000
Thèmes
eau , temps , vacances , mer , support , passé , nécessité , terre , cheveux , supporter , coin , peau , doigt , bord , pluie , sel , cou , goût , bons , lèvre , passe , sensation , autre , respiration , rentrée , colles , rituel , chaud , peu , courtMuriel Barbery 24
écrivain française 1969Citations similaires

“Noir comme le diable, chaud comme l'enfer, pur comme un ange, doux comme l'amour.”
Misattributed

“Le soir. La mer n'a plus de lumières et, comme aux temps anciens, tu voudrais dormir dans la mer.”
Cette citation de Paul Éluard provient d'une revue dirigée par André Breton. Elle figurera plus tard dans son recueil Capitale de la douleur (1926).
Capitale de la douleur, 1926
Variante: Le soir. La mer n'a plus de lumières et, comme aux temps anciens, tu voudrais dormir dans la mer.