“Mais elle existe, je vous en atteste, âmes sensibles et pures; elle existe, cette passion tendre, impérieuse, irrésistible, tourment et délices des cœurs magnanimes, cette horreur profonde de la tyrannie, ce zèle compatissant pour les opprimés, cet amour sacré de la patrie, cet amour plus sublime et plus saint de l'humanité, sans lequel une grande révolution n'est qu'un crime éclatant qui détruit un autre crime. Elle existe, cette ambition généreuse de fonder sur la terre la première République du monde; cet égoïsme des hommes non dégradés, qui trouve une volupté céleste dans le calme d'une conscience pure et dans le spectacle ravissant du bonheur public. Vous la sentez, en ce moment, qui brûle dans vos âmes; je la sens dans la mienne.”
Dernier discours à la Convention nationale du [26, juillet, 1794] (8 thermidor an II)
Discours, Dernier discours à la Convention nationale, [26, juillet, 1794] (8 thermidor an II)
Thèmes
âme , passion , égoïsme , amour , hommes , bonheur , monde , homme , spectacle , sens , crime , cœur , public , terre , fonds , grand , fond , pluie , révolution , fondation , horreur , ambition , publication , conscience , république , autre , saint , dégradation , humanité , patrie , tourment , tyrannie , sacré , volupté , sublimation , non , attestation , moment , calme , première , déliceMaximilien de Robespierre 118
homme politique français 1758–1794Citations similaires

Discours, Sur l'inviolabilité royale, [14, juillet, 1791]

Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès le [15, janvier, 1793]
Discours, Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès, [16, janvier, 1793]

Jacques Bonhomme - Entretiens de politique primaire, 1870

“Quand une seule personne peut déclencher une guerre, par définition, une république n'existe plus.”
When one person can initiate war, by its definition, a republic no longer exists.
en
Débats parlementaires

“La République existe encore, mais ta vie rouge, ô peuple, ne court plus dans ses veines;”
Jacques Bonhomme - Entretiens de politique primaire, 1870