“Car l'homme naturel, que nous portons en nous, se venge à sa manière, cet homme rêve de jouir et pense à forniquer, la vie spirituelle le laisse indifférent, le mien grince des dents la nuit et je suis obligé de porter un bâillon, de peur qu'il ne les casse ou ne me mette en sang la langue. J'ai passé ma vie à le maltraiter, cet homme, et je présume qu'il m'abhorre, enfin c'est l'ombre que je foule aux pieds et qui souhaiterait me sauter à la gorge et m'étrangler : si je me détruis quelque jour, il y sera pour quelque chose et l'on verra que je suis mort en souriant. Mon Anima, c'est la Mater Gloriosa de « Post Mortem », et l'Animus, l'Animus – hé! ma foi!”

c'est l'auteur de mes livres, le Dieu Caché dans le noyau central de pierres et de flammes et de glace.
Ma confession (1975)

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

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“Lire un roman ou écouter une pièce de théâtre équivalait boire la vie par une paille - la fumer par bout filtrant. Si nous n'avions pas peur de nous noircir les dents ou de nous cribler les poumons de cancer - si nous étions une race indomitable d'hommes à la digestion forte - on pourrait dévorer la vie sans ces appareils trop civilisés.”

To read a novel or see a play was to drink life through a straw — to smoke it through a filter-tip. If we were not afraid of blackening our teeth or riddling our lungs with cancer — if we were a dauntless race of men with strong digestions — we would be able to devour life without the aid of these over-civilized devices.
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The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

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