“Car l'homme naturel, que nous portons en nous, se venge à sa manière, cet homme rêve de jouir et pense à forniquer, la vie spirituelle le laisse indifférent, le mien grince des dents la nuit et je suis obligé de porter un bâillon, de peur qu'il ne les casse ou ne me mette en sang la langue. J'ai passé ma vie à le maltraiter, cet homme, et je présume qu'il m'abhorre, enfin c'est l'ombre que je foule aux pieds et qui souhaiterait me sauter à la gorge et m'étrangler : si je me détruis quelque jour, il y sera pour quelque chose et l'on verra que je suis mort en souriant. Mon Anima, c'est la Mater Gloriosa de « Post Mortem », et l'Animus, l'Animus – hé! ma foi!”
c'est l'auteur de mes livres, le Dieu Caché dans le noyau central de pierres et de flammes et de glace.
Ma confession (1975)
Thèmes
nuit , pensée , vie , mort , hommes , dieu , livres , peur , foi , rêves , manière , chose , jour , homme , livre , porte , pied , sang , passé , auteur , langue , rêve , foule , pierre , glace , porte-parole , poste , obligation , noyau , dent , port , gorge , ombre , passe , flamme , portée , dieu , car , matter , centrale , case , sauteurAlbert Caraco 136
1919–1971Citations similaires

To read a novel or see a play was to drink life through a straw — to smoke it through a filter-tip. If we were not afraid of blackening our teeth or riddling our lungs with cancer — if we were a dauntless race of men with strong digestions — we would be able to devour life without the aid of these over-civilized devices.
en
The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)


Une histoire d'amour et de ténèbres , 2002